Vidéo aérienne du Golf Parc Robert Hersant – Centre Val de Loire
VIDEO
Quelques 15.000 arbres magnifiques, du Golf Parc Robert Hersant, survolés avec notre vidéo aérienne.
Parcours du Golf Parc Robert Hersant
Robert Hersant avait une vision grandiose de l’existence. Pour son empire de presse. Pour le golf – une de ses grandes passions – avec lequel il a marié sa fascination pour la botanique. Ainsi, dans sa vaste propriété de La Chaussée-d’Ivry, il a développé l’un des plus ambitieux projets du développement golfique des années 90, faisant fi de conseils de designers renommés, affinant seul son œuvre, terreau des rumeurs les plus exotiques.
Ses héritiers conservent précieusement les maquettes de « RH, l’architecte » et, surtout, bichonnent ce grand parcours d’inspiration « target golf » à l’américaine, dorénavant fort réputé pour la très grande richesse de ses trésors végétaux. Près de 15.000 arbres s’épanouissent dans un « parc » unique, représentant une multitude d’essences, des tulipiers de Virginie ou Gingko Biloba du Japon. Suivant les saisons, ce sont donc plusieurs tableaux qui sont offerts aux visiteurs, se consolant vite des balles égarées dans les étangs…
Infos pratiques
Création : 1995
GPS
Green-fee (18 trous) : à partir de 51 €
18 trous
E 01°28’12’’
Voiturette : 10 €
6.301 m, par 72
N 48°53’16’’
Ouvert toute l’année
Adresse : 404 rue des Moulins, 28260 La Chaussée-d’Ivry
Mets et logis
Restaurants
La Poularde de Houdan
Plus de 50 ans d’expérience et une solide réputation pour une cuisine traditionnelle, gouteuse, dans l’amour des volailles dont la poule de Houdan, très fière de son Label Rouge. Accompagnée de truffe, elle a fort belle allure !
Tarif : menu à partir de 39 €
Adresse : 24 avenue de la République, 78550 Houdan
Téléphone : 01.30.59.60.50
Site Internet : alapoularde.com
Le Manoir d’Anet
Face au château de Diane pour une vue imprenable, dans une salle rustique accueillante, les différents menus font la part belle aux produits nobles provenant des terres environnantes ou des dernières pêches.
Tarif : menu à partir de 27 €
Adresse : 3 place du Château, 28260 Anet
Téléphone : 02.37.41.91.05
Site Internet : lemanoirdanet.com
Hôtels
Le Gingko
Du nom d’un des précieux arbres japonais du golf, Le Gingko a niché ses chambres raffinées dans une maison de maître datant du XIXème siècle. Belle carte au Sequoïa, le remarquable restaurant du clubhouse.
Tarif : chambre à partir de 73 €
Adresse : 404 rue des Moulins, 28260 La Chaussée-d’Ivry
Téléphone : 02.37.64.01.11
Site Internet : hersant.hotelpreference.com
La Dousseine
Dans un parc arboré, avec son agréable café sur la terrasse et le jardin, l’établissement propose des chambres rénovées et plusieurs services comme la location de vélos.
Tarif : chambre à partir de 61 €
Adresse : 47 route de Sorel, 28260 Anet
Téléphone : 02.37.41.49.93
Site Internet : dousseine.com
Incontournables
Château d’Anet
Favorite très influente du roi Henri II pendant plus de deux décennies, Diane de Poitiers fit construire le château d’Anet à partir de 1547 pour cinq ans. Elle y mourra en 1566 et reposera dans la chapelle funéraire qui vient d’être restaurée. Fortement remaniée au XVIIème siècle pour y mener grand train, confisquée à la Révolution, la vaste demeure appartient dorénavant à la même famille depuis cinq génération. Qui s’attache à rendre à ce beau domaine sa splendeur d’autrefois.
Tarif : 9,40 €
Adresse : Château d’Anet, 28260 Anet
Téléphone : 02.37.41.90.07
Site Internet : chateaudanet.com
Fondation Claude Monet
Giverny est désormais mondialement connu grâce à son plus illustre résident. Le peintre impressionniste Claude Monet a vécu pendant quarante-trois dans cette grande maison aux volets verts. Mais il a surtout passé le clair de son temps dans ses vastes jardins. Amoureux des plantes et de leurs fleurs, des reflets aquatiques et des couleurs changeantes selon les saisons, l’immense artiste barbu a conçu son propre tableau naturel. Il faut en profiter tôt le matin ou en fin de journée.
Tarifs : 9,50 €
Adresse : 84 rue Claude-Monet, 27620 Giverny
Téléphone : 02.32.51.28.21
Site Internet : fondation-monet.com
Denis Lebouvier
Hors limites
Visite de la pyramide à Epieds (27730) et d’Ivry-la-Bataille (27540). 3 km A/R du Golf-Parc Robert Hersant
Le panache blanc d’Henri IV
1589, huitième guerre de religion. Henri III mort le 2 août, c’est mal parti pour Henri IV. Il n’a pas un sou vaillant pour payer ses troupes et les grands le méprisent. Au chevet du Valois agonisant, il fallait bien feindre de se soumettre au Bourbon adoubé, mais protestant, hérétique.
C’est vrai qu’il n’a pas un louis, Henri IV, mais il a du caractère : « Vaincre ou Mourir », telle est sa fière devise. Au château d’Arques, près de Dieppe, il attend de pied ferme le duc de Mayenne, lieutenant général du Royaume, ses vingt-cinq mille ligueurs et les oriflammes de la très catholique Espagne. La redoutable armée est défaite et décampe en Picardie.
Les huit mille hommes du roi de France et de Navarre s’emparent à présent de Vendôme, du Mans, de Falaise, assiègent Dreux. L’armée de Charles de Mayenne, cette fois-ci, accourue de Paris, entend bien bouter le Navarrais hors du trône de France. « En Normandie, avec les Anglais ! » conseillent, affolés, les royalistes ! « Point d’autre retraite que le champ de bataille ! » rétorque Henri IV.
Levant le siège, le lundi 12, le voici à Nonancourt. Le lendemain, il se fait voir des ligueurs et feint la fuite pour les attirer vers son armée. Dans la nuit, il établit son camp entre Foucrainville et Epieds, choisissant ainsi « une fort belle plaine » , le plateau de Saint-André, pour lancer la bataille. Au matin du 14, Mayenne s’est avancé, ayant franchi l’Eure.
Vers dix heures, Henri IV exhorte ses soldats et cavaliers : « Gardez bien vos rangs, je vous prie. Si la chaleur du combat vous les fait quitter, pensez aussitôt au ralliement, c’est le gain de la bataille ; vous le ferez entre ces trois arbres que vous voyez là-haut à main droite ; et si perdez vos enseignes, cornettes ou guidons, ne perdez point de vue mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de l’honneur et de la victoire » , cite Sully dans ses Mémoires, et de rajouter « Les talents singuliers du Roi, qui ne se montraient jamais si parfaitement qu’en un jour de combat, dans l’ordonnance des troupes, le ralliement, la discipline, la prompte et entière obéissance » . La victoire, telle une ordalie, désignera le roi de France.
Le tir des six canons lance la bataille. Mais les escadrons de la Ligue renversent les chevaux-légers puis les artilleurs. La riposte furieuse de Biron et Montpensier pousse Mayenne à tenter le tout pour le tout : mettre à bas les six-cents hommes de la garde royale. A la Chaussée d’Ivry, Henri IV plonge dès lors dans la mêlée : on le croit mort plusieurs fois, et seule l’agitation du panache de son casque rassure et galvanise ses troupes : « Tournez visage, afin que si vous ne voulez combattre, vous me voyez du moins mourir ! » Le Picard Charles de Rambures lui sauve la vie, Sully est blessé ; d’Egmont, capitaine des lances espagnoles, tué, l’armée ligueuse se replie dans un complet désordre.
Retiré sur la hauteur, le roi vainqueur appelle aux ralliements. Il fait grâce aux bataillons des Suisses. On lui rapporte les cornettes des vaincus. Le duc de Mayenne s’enfuit, passe l’Eure au pont d’Ivry et le fait aussitôt détruire. Chevaux et cavaliers se noient, nombreux, dans la rivière, mais les chariots des reîtres protègent cependant sa retraite jusqu’à Mantes. Henri IV traverse le cours d’eau à Anet, et en pleine nuit s’installe à Rosny, victorieux, même s’il n’a pu capturer son ennemi, qui, replié sur Paris, refera ses forces.
Récits de la bataille de Garennes puis de la bataille d’Ivry, discours, cantiques d’action de grâce, médailles, chanson du roi Henri : dès le printemps une glorification de la victoire du 14 mars 1590 contre la Ligue et les Espagnols veut garantir au royaume déchiré la suprématie du choix divin en faveur d’Henri de Navarre. Au bout de quatre années de combats, Henri IV, sacré roi à Chartres depuis février, entre triomphalement dans Paris le 22 mars 1594.
Quelque cent cinquante ans plus tard, le comte d’Eu, Louis-Charles de Bourbon fait lever une pierre carrée à Epieds, là son glorieux ancêtre, fondateur de la dynastie des Bourbon, s’est endormi sous un poirier enté : « C’est ici l’endroit de l’ente où se tint Henri IV le jour de la Bataille d’Ivry, le 14 mars 1590 » , rappelle l’inscription du 15 mai 1758.
Vingt ans après, le duc de Penthièvre, seigneur d’Anet, donne plus de solennité : une esplanade entoure à présent une pyramide, surmontée d’une fleur de lys et ornée d’un buste d’Henri IV. Les racines du fameux poirier, qui abrita le repos d’Henri IV, retrouvées lors du creusement des fondations, sont transportées au château d’Anet. Au cours du siècle, le site historique attire les curieux. Mais en 1789, une nuit, des sans-culotte barbouillent de boue l’effigie du roi. Aussitôt, dans son château, le duc fait mettre à l’abri du vandalisme ornements et inscriptions. De fait, en février 1798, le monument est détruit, les pierres et le terrain vendus.
Mais, en 1802, Bonaparte est attentif à enraciner les acquis de la Révolution dans l’histoire monarchique de la France. Le 29 octobre, visitant la célèbre commune, il se laisse convaincre sans peine par son édile : « Général, la ville d’Ivry ne devait jamais s’attendre à vous posséder dans son sein… Vos exploits lui rappellent ceux d’un héros qui jadis, sut vaincre et pardonner » . Un nouveau monument s’impose.
Le futur empereur arpente avec soin ce qui fut le champ de bataille, s’en fait recenser les lieux par le maire d’Epieds, également présent. Les villageois, rassemblés sur la plaine Saint-André, observent en silence la singulière déambulation. « Cet emplacement est digne de mémoire, et la pyramide sera réédifiée » , décrète Bonaparte. Un an plus tard, l’obélisque d’Epieds s’élève au bout d’une allée ombragée de tilleuls, glorifiant sous l’Empire Henri IV et son « panache blanc ». Depuis, la mémoire de l’événement et de son illustre vainqueur est honorée : en 1829, la duchesse d’Angoulême, Madame Royale, vient déposer un bouquet au pied de la colonne; en 1870, les Prussiens défilent devant le monument; en 1999, personnalités et citoyens se rassemblent pour commémorer les quatre cents ans de la bataille d’Ivry. Le monument a conservé son appellation locale, et originelle, de pyramide.
Anne Thoraval
ivry-lesvieillespierres.fr/?q=node/27 L’association pour la sauvegarde et la pérennisation du patrimoine d’Ivry-la-Bataille propose un circuit de découverte de la ville.
Source
DRAC Normandie, Pyramide commémorative de la bataille d’Ivry, Les essentiels de l’Eure, 2013
A noter
Pyramide d’Epieds
Adresse : route départementale 63, 27730 Epieds
Maison dite d’Henri IV : 05.59.20.04.51
Adresse : 3 rue de Garennes, 27540 Ivry-la-Bataille
Maison du Bailli
Adresse : 16 rue de Garennes, 27540 Ivry-la-Bataille
Office du tourisme
Adresse : 27540 Ivry-la-Bataille
Téléphone : 02.32.36.40.19
Site Internet : www.communes.com/tourisme-ivry-la-bataille
Galerie photos du golf Parc Robert Hersant