Vues aériennes du golf de Roquebrune Resort – PACA
VIDEO
Au pied du rocher, le Roquebrune Resort, dominant la Côte d’Azur, en vidéo aérienne.
Parcours du golf de Roquebrune Resort – Le diamant du rocher
L’énigmatique rocher de Roquebrune domine les fairways. Et ceux-ci forment un balcon magnifique sur la baie de Saint-Raphaël. Le site est ainsi exceptionnel pour présenter l’un des plus spectaculaires parcours de la Côte d’Azur, et l’un des plus beaux resorts de France.
Dans le massif des Maures, entre Cannes et Saint-Tropez, les architectes Michel Gayon et Udo Barth ont inséré dans ce décor précieux un terrain de jeu passionnant, composé notamment de six plans d’eau et quarante bunkers. Entre garrigues, vignes et Méditerranée…
Infos pratiques
Création : 1989
Slopes
Green-fee (18 trous) : à partir de 59 €
18 trous
145 / 144
Voiturette : 44 €
5.895 m, par 71
147 / 134
Fermé le 25 décembre
Adresse : 1308 route du Golf, 83520 Roquebrune-sur-Argens
Mets et logis
Restaurants
Le Relais des Moines
Originaire de Bigorre dans le Sud-Ouest, le chef Sébastien Sanjou s’est parfaitement imprégné de « ce terroir méditerranéen qui est mon inspiration » . Table étoilée.
Tarif : menu à partir de 49 €
Adresse : 77 route de Sainte-Roseline, 83460 Les Arcs-sur-Argens
Téléphone : 04.94.47.40.93
Site Internet : lerelaisdesmoines.com
Le Clos Pierrepont
Sur la route des Gorges du Verdon, le chef Julien Lepine et son épouse Magali proposent des plats de saison mêlant un visuel raffiné à des gouts subtils et raffinés.
Tarif : menu à partir de 22 €
Adresse : 56 route de Draguignan, 83131 Montferrat
Téléphone : 04.94.50.21.30
Site Internet : clospierrepont.fr
Hôtels
Le Daya Hôtel & Spa
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Le plus petit 5* de France offre tous les services d’un grand établissement luxueux dans un cadre unique, avec vues sur le parcours. Spa. Piscines intérieure et extérieure. Restaurant gastronomique.
Tarif : chambre à partir de 270 €
Adresse : 1308 route du Golf, 83520 Roquebrune-sur-Argens
Téléphone : 04.94.19.60.36
Site Internet : ledaya.fr
Les Gorges de Pennafort
Face à la muraille rose des Gorges de Pennafort, la magnifique bastide provençale propose treize suites et chambres raffinées avec des prestations de luxe. Piscine et espace détente. Table étoilée.
Tarif : chambre à partir de 240 €
Adresse : 8660 RD 25, 83830 Callas
Téléphone : 04.94.76.66.51
Site Internet : hostellerie-pennafort.com
Incontournables
Draguignan
Entre la mer et les Gorges du Verdon, la préfecture du Var possède un riche passé, du néolithique (dolmen de la Pierre de la Fée), de l’antiquité romaine, de la période médiévale avec ses maisons, la Tour de l’Horloge ou le château du Dragon. Au XVIIème siècle, la cité comptait pas moins de six couvents et deux monastères. On pourra aussi s’attarder aux musées de l’artillerie, des arts et traditions populaires de la Moyenne Provence et au cimetière américain (avec ses 861 sépultures) qui commémore le débarquement allié du 15 août 1944.
Office de Tourisme de Draguignan
Adresse : 2 avenue Lazare-Carnot, 83300 Draguignan
Téléphone : 04.98.10.51.05
Site Internet : tourisme-dracenie.com
Fréjus et ses monuments
Ville romaine fondée en 49 avant J.-C., Fréjus est fort riche de témoins de l’Antiquité avec son théâtre, son amphithéâtre et son aqueduc romains, son groupe épiscopal comprenant quatre monuments d’exception (dont la cathédrale et le cloître), sa Villa Aurélienne d’inspiration Renaissance italienne ou ses différents musées retraçant la très importante histoire de cette cité stratégique.
Office de Tourisme de Fréjus
Adresse : 249 rue Jean-Jaurès, 83618 Fréjus
Téléphone : 04.94.51.83.83
Site Internet : frejus.fr
Denis Lebouvier
Hors limites
Circuit 83920 La Motte- 83490 Le Muy- 83600 Fréjus- 83700 Saint-Raphaël- 83920 Saint-Endréol. 52 km du golf de Saint-Endréol
15 août 1944 en Provence : l’autre débarquement…
Les alliés ont gagné la « bataille des plages » du Calvados, même si depuis le 6 juin ils piétinent en Normandie. Une seconde opération dans le sud de la France ne fait aucun doute. En Provence ? En Aquitaine ? Les rumeurs vont bon train. Depuis avril, on photographie les côtes, de Vintimille à Perpignan, comme toute la vallée du Rhône. Le Lightning P38 d’Antoine de Saint-Exupéry est abattu lors d’une de ces missions de reconnaissance le 31 juillet. Les gares, de Nice à Marseille, ont été bombardées le 27 mai.
En cette mi-juin, les forces occupantes sont affaiblies. Les batteries du cap Cépet transforment la seule ville de Toulon en camp retranché. Le 17 juin 1944, le commandement militaire allemand déclare « zone de combat » toute la région. La Wehrmacht a plein pouvoir pour miner les ports de Saint-Tropez, de Sainte-Maxime, établir, le long de la Nationale 7, une ligne de défense.
Mais les troupes constituées en large partie de contingents requis dans des pays conquis ne sont pas sûres. Les collaborateurs de tout poil craignent les « terroristes » du Haut-Var, largement soutenus par la population : le massif des Maures leur deviendra-t-il redoutable ? La Milice, fébrile, repliée depuis le 7 juin dans Draguignan, multiplie ses exactions dans la région de Aups, où cohabitent difficilement deux maquis gaulliste et communiste. Le 8, les partisans apprennent la réussite d’Overlord.
Sans désemparer, Gleb Sivirine, chef AS du camp Vallier, recrute des volontaires qui le rejoignent au Café de France, au Muy. Cette force, « qui se manifestera le jour du débarquement » , escompte-t-il depuis mars, va enfin pouvoir agir. Il était temps : les hommes, de plus en plus rétifs à la discipline, supportent mal l’inactivité, le ravitaillement insuffisant en vivres comme en tabac. Des chefs s’improvisent, les querelles se multiplient.
Deux mois plus tard, Sivirine, averti de l’imminence du débarquement de Provence, entame la descente de ses soixante-cinq hommes. Quatre jours de marche, sans encombre. Le 11 août, les alliés commencent de pilonner la côte. Aux Mayons, dans le massif des Maures, le maquis Vallier est alors sur le pied de guerre. A l’aube du lundi 14, le bombardement s’intensifie sur Pampelone, Saint-Tropez, La Croix, détruisant les batteries dans les vignes. A 19h15, les messages de la BBC, « Gaby va se coucher »et « Nancy a le torticolis », annoncent l’opération Dragoon, le débarquement de Provence. Pour la Résistance, il faut détruire les lignes électriques, saboter les voies de chemin de fer, préparer le harcèlement de l’ennemi. Chacun passe son brassard FFI et sort dans la nuit.
Tandis que les patriotes clandestins se disséminent, dans le petit village du Muy, la sirène met en alerte l’unité allemande, renforcée le long de la N7. L’occupant redoute les assauts des maquisards dont il surestime le nombre. Le vrombissement des lourds bombardiers, l’incessante canonnade de l’escadre inquiètent davantage les troupes allogènes, peu combattives, de la Wehrmacht.
A 4h30, la périlleuse opération aéroportée Frédérik est lancée : immobiliser le 62ème Corps d’Armée du général Neubourg qui a établi son PC à Draguignan en verrouillant le Muy, pour le couper de sa route sud et couvrir la tête de pont du golfe de Saint-Tropez. Quatre cents soixante-cinq planeurs de la Rugby Force du général Frédérick largueront 9000 britanniques et américains sur la plaine, déverseront 350 tonnes de matériel. L’objectif ? Le hameau du Mitan. Au carrefour des D47 et D25, l’aérostèle de La Motte commémore l’événement.
Mais une brume épaisse masque les lueurs de l’aube impuissante ; une cinquantaine de planeurs se fracassent contre des arbres, des murets, des maisons, le matériel est détruit. Des erreurs de largage font s’égarer des hommes dans les collines sur des dizaines de kilomètres. Max Juvénal, délégué militaire régional envoyé sur zone par les Anglais, s’empresse d’organiser la récupération des blessés et des errants.
Sur le littoral, entre Cavalaire et Miramar, trois groupes d’assaut ont pour mission de contraindre la riposte ennemie avant le débarquement des plages. Cent cinquante points d’appui menacent les quelque cinquante kilomètres. La Roméo Force, 750 hommes du commando d’Afrique, dont la section des fameux goums marocains, commandés par le lieutenant-colonel Bouvet investissent le cap Nègre pour contrôler la route côtière. Du secteur d’Hyères, la Sitka Force neutralise la terrible batterie Titan de la plage de Cavalaire. La Rosie Force, du groupe naval de Corse, décimée par un champ de mines à Miramar, ne peut couper la route entre Cannes et Fréjus.
Vers 8h, le général Wilson, commandant suprême des forces en Méditerranée, et le général Patch, chef de la 7ème Armée américaine ordonnent le « go time » de l’opération Anvil. De Cavalaire à la crique d’Anthéor, une première vague de vingt mille soldats se jette sur les dix-huit plages varoises. Tandis que la Camel Force débarque au Dramont, l’Alpha Force et la Delta Force prennent pied de part et d’autre de Saint-Tropez. La première, à l’est, investit le secteur de La Nartelle, la seconde, à l’ouest, celui de Cavalaire. Moins d’une heure plus tard, les sept vagues d’assaut sont à terre. Commence la noria des blindés et véhicules militaires.
Dans la plaine du Muy, les largages s’intensifient. L’après-midi, c’est une armada de planeurs qui envahit le ciel. Les villageois renversent aisément les piquets en pin hérissant la plaine, mal plantés par les ouvriers réquisitionnés. Des Américains barbouillés de vert, munis de cartes, surgissent dans Roquebrune : ils ont mission de faire sauter la Poste. On se hâte d’évacuer la postière. Mille hommes laisseront leur vie dans l’opération Frédérik ; de rares platanes gardent encore les stigmates de ce matin du mardi 15 août 1944.
Les plages conquises, les batteries sont rapidement réduites : la réaction ennemie reste lente ; les tanks, suivant aussitôt les troupes à pied, pulvérisent les blockhaus. Dans la matinée, FFI et parachutistes libèrent Saint-Tropez. 350 allemands sont faits prisonniers. Le général Patch établit son PC à l’hôtel Latitude 47 et ordonne à la 3ème division d’infanterie de pénétrer dans les terres par la route de Cavalaire. La brume s’est dissipée, le ciel est bleu. Le soleil est impitoyable, déjà.
« Un bombardement infernal sur toute la côte » note Sigismond Coulet, ancien maire de Cogolin, témoin des événements. Vers 16h, des « avions légers » sillonnent à présent le ciel. Enfourchant son vélo, il se hâte vers son village, un espoir sourd au cœur. La 3ème Division d’infanterie du général Patch traverse le bourg, encombré, heureux : « Toutes les artères étaient noires d ‘Américains, on n’entendait que des cris d’allégresse, les rues et trottoirs pleins de boîtes vides de biscuits, de cigarettes, de conserves, de chocolat et il y avait déjà deux heures qu’un défilé interminable de troupes, de chars, de voitures amphibies et de grands camions pouvant porter 50 hommes amphibies remontaient vers Grimaud, La Garde-Freinet » . Un amiral annonce le proche passage de 5.000 soldats français.
Le 16 août, en effet, la Troisième division d’infanterie algérienne du général Monsabert débarque sur la Read Beach, Grimaud pour les Américains, de La Foux pour les Français. Vers 21h, un bombardier mitraille les libérateurs acclamés par des Tropéziens, faisant onze morts et trente blessés. Sur la plage de Beauvallon, le regroupement des matériels se poursuit tandis que la voie ferrée longeant la côte de Toulon à Saint-Raphaël est investie. La division Monsabert a précédé l’Armée d’Afrique du général de Lattre de Tassigny et, jusqu’au 24 août, Read Beach, au fond du golfe de Saint-Tropez, devient l’immense base arrière du débarquement de Provence.
Par la RN 559, les tirailleurs progressent enfin vers Cogolin. Au bourg libéré la veille, tout pavoisé de drapeaux tricolores, ils sont fêtés par mille vivats, bouquets de fleurs, au son de La Madelon. Joyeux tumulte dans la nuit. L’électricité est coupée. A l’horizon, des lueurs d’incendie. Des FFI passent sur des vélos. Un premier PC de la 3ème DIA s’établit au 11 rue Jean-Jaurès. On cherche où établir celui du général de Lattre, toujours à Saint-Tropez, aux côtés du général Patch. Sigismond Coulet s’honore d’ouvrir sa demeure, 7 boulevard Voltaire (aujourd’hui de Lattre de Tassigny) : « Je ne ferai jamais assez pour ceux qui vont nous rendre la liberté et à la France son prestige dans le monde. Ils ont trouvé la chambre (la mienne) et cabinet de toilette très bien. Je leur ai dit qu’au besoin, je pouvais offrir une autre chambre et même le bureau, car ils demandaient où ils pourraient trouver à proximité une pièce » . On s’organise : « Sollicité par le général, toute la maison est à sa disposition, sauf votre chambre et mon ex-salon où je couche. La cuisine sera faite par son cuisinier. Je prendrai mes repas dans la buanderie avec deux officiers subalternes. »
Les blindés ne cessent de traverser Cogolin qu’enfièvrent les grandes heures de l’Histoire. Le 19 on regarde passer, avec un respect fasciné « de forts contingents de troupes marocaines, dont les fameux Tabors marocains qui se sont illustrés au fort Cassin ! Ces troupes à cette attaque touchaient 100 lires par tête et pillage des morts qu ‘ils faisaient et nombreux étaient ceux qui retournaient en traînant de 20, 3O et plus de têtes de boches » . Les plus folles rumeurs précèdent ces combattants prestigieux.
Depuis le 16, les troupes américaines ont rejoint la « ligne bleue » du Muy. La Motte est le premier village libéré. Draguignan, Fréjus tombent à leur tour. Fayence résiste jusqu’au 21. Les premières nécropoles veillent au repos des morts. En trois jours, les Américains auront établi une solide tête de pont de 80 kilomètres et de profondeur et de largeur. Le Mémorial du Rhône rappelle la route empruntée dans la vallée par la 7ème armée du général Patch montant au front du nord. Le 19, la Wehrmacht ordonne le repli général pour mieux tenir Marseille et Toulon.
A Cogolin, le haut-commandement français élabore ses plans d’attaque : à la fameuse Armée d’Afrique revient la libération de ces deux ports en eau profonde de la côte provençale. Le 20, l’état-major quitte son PC pour Pierrefeu. Le général de Lattre promet à son hôte un proche retour. Un monument commémorant ces glorieux événements sera inauguré en 1969 sur la place de la municipalité.
« 11 heures à 4 heures, violent bombardement dans la direction de Toulon où la lutte paraît être intense. Et ici, le défilé de tous véhicules continue, rendant tout stationnement impossible sur les trottoirs où ce n’est qu’un nuage de poussière » , poursuit Sigismond. Les combats seront très rudes, en effet, et les « troupes coloniales », comme on disait alors, y brilleront. Si deux mois et demi après l’opération Overlord, Paris fête sa libération, la 7ème armée américaine et l’Armée d’Afrique, dix jours après Dragoon-Anvil, rejoignent la longue marche victorieuse qui libérera l’Europe du joug hitlérien.
Anne Thoraval
https://www.youtube.com/watch?v=Y6ScRGIEt6o Les planeurs débarquent en Provence, Météo à la carte, 2015
https://www.youtube.com/watch?v=woxMR26BwM8 Chant des commandos d’Afrique, promotion éponyme Ecole Saint-Cyr en 1994.
https://www.youtube.com/watch?v=ri537hKsfec Le musée des Troupes de marine à Fréjus, INA, 1994
Sources :
Sigismond Coulet, Lettre à ses enfants, Cogolin, août 1944, Université d’Aix-en-Provence
Jean-Marie Guillon, La résistance dans le Var, essai d’histoire politique, Université Aix-Marseille 1, 1989
La fin d’Hypnos, le débarquement de Provence, France-Culture, 1969
A noter
Musée des Troupes de Marine
Adresse : 167 avenue Troupes de Marine, 83600 Fréjus
Téléphone : 04.94.40.81.75
Site internet : https://frejus.fr/decouverte/musee-des-troupes-de-marine
Nécropole nationale de Boulouris
Adresse : 83700 Saint-Raphaël
Site internet : www.necropole-nationale-de-boulouris
Mémorial de la division aéroportée Rugby Force
Adresse : sur la D47 en direction de Bagnols-la-Forêt, 83 920 La Motte
Site internet : www.tourisme-dracenie.com/patrimoine-culture
Mémorial du Rhône et cimetière américain
Adresse : boulevard Kennedy, 83300 Draguignan
Téléphone : 06.82.44.25.87
Site internet : www.tourisme-dracenie.com/envie-de-decouverte
Galerie photos du golf de Roquebrune Resort