Vues aériennes de Pont Au Golf – Normandie
VIDEO
Dans la Vallée de la Risle, à Pont-Audemer, Pont Au Golf en vidéo aérienne.
Parcours de Pont Au Golf – Simplicité en bord de Risle
Quelques amis aimaient taper la balle ici ou là. Ils rêvaient de la création d’un practice, non loin de chez eux, du côté de Pont-Audemer. En frappant à la porte de la mairie, nos golfeurs ne s’attendaient pas à cette proposition de l’édile : gérer une partie d’anciens marais en créant quelques trous « rustiques ».
Le pari fut relevé. Emmenée par l’ancien gestionnaire des clubhouses de Saint-Nom-la-Bretèche et de La Boulie, l’équipe se releva les manches, débordant d’astuces et de motivation pour proposer aujourd’hui 9 trous simples mais efficaces.
Car le challenge est déjà gagné. De nouveaux golfeurs sont nés, désormais rassemblés avec de vieux convertis, pour assouvir leur passion dans une ambiance chaleureuse.
Infos pratiques
Création : 2012
Slopes
Green-fee (par jour, nombre de trous illimité) : 20 €
9 trous
102 / 98
Clubhouse : projet en cours
1.713 m, par 32
96 / 94
Ouvert toute l’année
Adresse : route des Etangs, 27500 Toutainville
Mets et logis
Restaurants
Le restaurant de la Gare
Fermée en 1969, rachetée par un entrepreneur, entièrement « liftée », la gare de Pont-Audemer vient de trouver une belle et nouvelle voie avec une station gastronomique.
Tarif : menu à partir de 27 €
Adresse : 4 Place Maréchal Gallieni, 27500 Pont-Audemer
Téléphone : 02.78.06.60.00
Site Internet : lagareedenrock.com/
La Gargouille
L’ancien presbytère – maison typiquement normande littéralement collée à l’église – propose une cuisine simple et goûteuse composée d’agréables feuilletés, de crêpes et de salades.
Tarif : feuilletés à partir de 9,90 €
Adresse : 8 rue de la République, 27500 Pont-Audemer
Téléphone : 02.32.42.52.85
Site Internet : www.tourisme-pontaudemer/la-gargouille
Hôtels
Belle Isle sur Risle
L’ancienne maison de maître, situé sur une des rares îles de la Risle, propose un service de standing avec 28 chambres , un restaurant gastronomique, un spa et une piscine. Dans le cadre d’un vaste parc, non loin de Pont-Audemer.
Tarifs : chambre à partir de 110 €, menu à partir de 32 €
Adresse : 112 route de Rouen, 27500 Pont-Audemer
Téléphone : 02.32.56.96.22
Site Internet : www.bellile.com
La Ferme St-Siméon
A Honfleur, l’adresse 5* de la région, dans une auberge du XVIIème siècle baignée de l’esprit des Impressionnistes dont Eugène Boudin, l’enfant du Vieux Bassin. Spa et piscine, restaurant gastronomique et bistrot.
Tarifs : chambre à partir de 300 €, menu à partir de 55 €
Adresse : 20 route Adolphe-Marais, 14600 Honfleur
Téléphone : 02.31.81.78.00
Site Internet : fermesaintsimeon.fr/fr/
Incontournable
L’abbaye du Bec-Hellouin
Abbaye bénédictine fondée en 1034, liée un temps à la cathédrale de Canterbury (Angleterre) à qui elle donna trois archevêques, Notre-Dame du Bec participa activement à l’histoire de la Normandie, de Guillaume-le-Conquérant à la seconde guerre mondiale. Le monastère vit au rythme de ses Bénédictins, toujours présents, qui gèrent une petite hôtellerie, le temps d’une retraite œcuménique.
Téléphon e : 02.32.43.72.60
Adresse : 3 place de l’Abbé Herluin, 27800 Le Bec-Hellouin
Site Internet : www.bec-hellouin.fr/
Hors limites
Lenôtre à Pont-Audemer, c’était Monsieur Gaston
1935, Caen. La rutilante Hotchkiss remonte la rue Saint-Jean. Qui est fier, plus qu’Artaban ? Gaston, 15 ans, qui vient d’être désigné premier apprenti-pâtissier de Normandie avec 99 points sur 100, ou son patron qui vient le chercher ? Magnifique, formidable ! La Hotchkiss, c’est tout un cortège de durs moments, de courage, de volonté, de confiance aussi. Toujours le grand chef se souviendra, avec tendresse et reconnaissance, de ses deux années d’apprentissage chez Monsieur Alabarbe, boulanger à Bernay. Un des plus beaux souvenirs de Gaston Lenôtre.
Pour l’heure le jeune garçon est embauché comme pâtissier. Il est doué ce petit, et inventif et quel sens du client ! A la Chandeleur, le 2 février, fête chrétienne de la Présentation de Jésus au Temple, tradition religieuse très respectée alors, les villageois se voient préparer de délicieuses crêpes, qu’on emporte, si chaudes – elles brûlent presque les mains- dans les rues déjà assombries par la froide nuit d’hiver. Pour Gaston Lenôtre, le secret de la pâtisserie, c’est « le partage de la douceur ». Une autre fois, le voilà revenu de Paris, la grande ville, la capitale, avec un curieux objet, en bois, plat, très plat, long d’une dizaine de centimètres. Mais qu’est-ce donc que ce trésor ? Car il semble que c’en soit un. Mais un bâtonnet d’esquimau Monsieur Alabarbe ! A Paris ils le distribuent au cinéma Le Grand Rex, pourquoi pas à Bernay ?
On met de la glace autour, et on le vend. Un sou ! l’esquimau au chocolat. Je les vendrai si vous voulez, Monsieur Alabarbe. On n’avait jamais vu ça nulle part, en dehors du boulevard Poissonnière bien sûr. L’Etat se préoccupe de remettre en état les départementales, si endommagées depuis 1918. Les Parisiens, en automobile maintenant, reprennent la route de Deauville, ou de leurs manoirs normands, les premiers vacanciers du Front Populaire affluent vers le bon air de la campagne. Ils sont tout surpris, et tout contents de trouver dans ce pays d’Auge des friandises bien connues. D’autres sont tout à fait nouvelles : quel délice ce Financier… qui se vend comme des petits pains. La boulangerie-pâtisserie Alabarbe deviendrait presqu’une étape obligée pour les gourmets en goguette.
Mais voici 1939. Le patron, réquisitionné, confie son commerce à un invalide de la Grande Guerre, Monsieur Tison. L’exode de 40, terrible. Tout a fui devant l’avancée allemande. Des cohortes errantes, affamées, assoiffées, terrifiées encore par le sifflement des stukas traversent le bourg autrefois si paisible. C’est le temps de la guerre. En 1943 Gaston Lenôtre épouse Colette Courallet. En 1945 le couple peut acheter, lors d’une vente à la bougie, le commerce de Monsieur Tison, décédé. Pour le pâtissier-glacier Gaston Lenôtre le commerce du 8 rue Gambetta, à Pont-Audemer, devient une petite entreprise familiale où les deux femmes, épouse et belle-mère, s’affrontent souvent, mues toutes deux par une ambition forte, aspirant surtout à quitter ce bourg normand d’à peine plus de 6000 habitants pour la capitale.
Gaston hésite. La Normandie, c’est toute son enfance, la fierté des débuts. Mais en ce début des années cinquante, dans une Normandie dévastée par la guerre, malgré l’étonnante Feuille d’automne, un prix en 1955 au festival international de pâtisserie de Deauville, les affaires prospèrent moins. Colette et Gaston innovent alors, en se lançant dans une activité de rôtisserie. Au manoir de Campigny, dit la Vieille ferme, face à l’église du village, ils élèvent des volailles. Fournir les clients en poulets rôtis et en gâteaux dominicaux, n’est-ce pas une bonne idée ? Les Parisiens, toujours de passage à Pont-Audemer, se régalent mais les normands semblent bouder ces délicieuses nouveautés. Et si on partait ? Il est temps, finalement.
En 1957, c’est le grand saut. Gaston et Colette Lenôtre, à bord de leur 4CV, foncent sur la route de Paris sans savoir encore quelle épopée gastronomique et industrielle les attend. Le Succès, nouvelle pâtisserie Lenôtre des année 60 ? un nom assurément prophétique.
www.youtube.com Hommage à Gaston Lenôtre par la Chambre des métiers de l’Eure
Galerie photos du golf de Pont Au Golf