Vidéo aérienne du golf de Pléneuf-Val-André – Bretagne
VIDEO
Beauté et technique pour le golf de Pléneuf-Val-André avec notre vidéo aérienne.
Parcours du golf Pléneuf- Val-André – Vertiges de l’Armor
On joue dans la cour des grands quand on accueille une épreuve du circuit européen. Le niveau monte encore d’un cran quand le bonheur des yeux crève l’écran naturel.
Pléneuf-Val-André peut être fier de magnifier, avec le n°11, l’un des 500 plus beaux trous du monde selon un classement américain. Mais le golf des Côtes d’Armor ne se contente pas de ses fabuleux panoramas sur les cailloux qui émergent.
Durant tout le parcours, des falaises à la plaine, l’exigence technique rivalise avec les frissons esthétiques. Le challenge est alors d’autant plus beau.
Infos pratiques
Création : 1992
GPS
Green-fee (18 trous) : 63 €
18 trous
W 02°32’09’’
Voiturette : 32 €
5.978 m, par 72
N 48°35’42’’
Ouvert toute l’année
Adresse : Rue de la Plage des Vallées, 22370 Pléneuf-Val-André
Mets et logis
Restaurants
Au Biniou
La carte des poissons, avec des recettes originales, rivalise avec la qualité des desserts dans les indices de satisfaction.
Tarif : menu à partir de 28 €
Adresse : 212 rue Clémenceau, 22370 Pléneuf-Val-André
Téléphone : 02.96.72.24.35
Site Internet : aubiniou.bzh/
Le Zef
Sur le quai de Port Dahouët, dans l’une des vieilles maisons qui fêtaient le retour des « islandais », la petite crêperie accueille ses habitués.
Tarif : menu à partir de 10 €
Adresse : 62 quai des Terre-Neuvas, 22370 Pléneuf-Val-André
Téléphone : 02.96.72.96.62
Hôtels
Spa marin du Val-André
«Source de détente et de bien-être » affiche l’établissement idéalement situé sur l’une des plus belles plages bretonnes. Restaurant, thalasso et spa.
Tarif : chambre à partir de 130 €
Adresse : : 43 rue de Charles-de-Gannes, 22370 Pléneuf-Val-André
Téléphone : 02.56.57.50.00
Site Internet : thalasso-resort-bretagne.com/
Au Gai Séjour
Gîtes, chambres et tables d’hôte avec un esprit familial dans une demeure chaleureuse où il fait bon se poser dans la véranda.
Tarif : menu à partir de 70 €
Adresse : 62, rue de Lamballe, 22270 Pléneuf-Val-André
Téléphone : 02.96.63.03.32 / 06.61.49.18.97
Site Internet : au-gai-sejour.fr/
Incontournables
Sentier côtier de Dahouët au Verdelet
Depuis le port Dahouët et la statue de la Vierge, prendre le sentier des douaniers jusqu’à la plage de Pléneuf et l’îlôt Verdelet. La réserve ornithologique y est accessible lors des grandes marées.
Site Internet : sensation-bretagne.com
Haras national de Lamballe
Au sein du grand monument historique, la visite de la collection de véhicules hippomobiles, des selleries exceptionnelles et des écuries d’étalons permettent de remonter le temps.
Adresse : Place du Champ-de-Foire, 22400 Lamballe
Site Internet : haras-nationaux
Denis Lebouvier
Hors limites
Promenade dans Pléneuf-Val-André (22270) et le port de Dahouët – 6 km A/R du golf de Pléneuf-Val-André
Le refuge des Terre-Neuvas
Au milieu du XIXème siècle, il ne faut qu’une demi-heure à pied pour rejoindre, du bourg de Pléneuf, le port de morutier de Dahouët. Aux alentours, les paysans bretons s’adonnent à la culture maraîchère, vendue sur les marchés de la baie de Saint-Brieuc. Le cabotage fournit cependant des compléments de revenus, car le pays se souvient des terribles années. 1846, 1847, 1848 : à l’épidémie de mildiou qui ravage la récolte des pommes de terre, succède le terrible hiver de 1847 suivi de récoltes catastrophiques. Domestiques et journaliers ne trouvent plus d’emploi. Des troubles s’étendent dans toute la Bretagne. Seule la mer semble pouvoir nourrir les familles. Aussi, au port du Légué, les hommes du Pléneuf n’hésitent-ils pas à rejoindre les rangs des marins de la grande pêche.
Le port de Dahouët, bien protégé dans sa charmante ria, pratique depuis le XVIème siècle la pêche de la morue, en mer du Nord comme à Terre Neuve. Le puits de Vau-Gouellon, d’ailleurs, à hauteur du 60 quai des Terre-Neuvas, de tous temps, approvisionnait en eau douce les marins. Cinq « greniers-celliers » à sel protégeaient alors la précieuse denrée, si nécessaire à la conservation des poissons. La maison des armateurs Le Pléchon s’élève depuis deux siècles chemin du Bignon. Mais, depuis 1840, l’activité périclite en mer du Nord. Nombreux sont les bretons livrés à la précarité. Or, en 1850, les armateurs Rubin de Rays et Jean-Pierre Le Pléchon décident d’ouvrir des chantiers navals pour relancer la grande pêche au Pléneuf. Le chenal est aménagé, les quais prolongés. Cinq ans plus tard s’élève un entrepôt général, vaste bâtiment rectangulaire réservé à l’armement, le sel est stocké dans le grenier percé de trappes (réduit à l’état de ruine après la seconde guerre, il est détruit en 1974. On trouve à son emplacement actuel un hangar maritime).
Mais la pêche à Terre Neuve est compromise à moyen terme : les bancs s’épuisent, les tensions s’accroissent avec les colons anglais. Le négociant Prosper Carfantan se lance lui dans la grande aventure islandaise en affrétant, dès 1850, le lougre Alexandre . Au retour, la morue, « verte » est déposée dans la sècherie que l’entrepreneur a fait construire et qui se dresse, solitaire, sur la Pointe des Eaux. Dès lors, les marins de Dahouët partent à Terre Neuve ou en Islande.
Au nord, le bourg de Pléneuf-Val-André est réputé, lui, pour la douceur de son climat, si favorable aux « poitrinaires ». Des touristes munis du Guide du baigneur , des riches familles de Saint-Brieuc ou de Lamballe en font leur lieu de villégiature. En 1857, la commune met en vente ses terrains. Les acquéreurs ne se font guère prier ; le chef d’Etat-Major de la Marine Victor Charner fait construire sa villa (visible aujourd’hui dans le parc dit de l’Amirauté), une chapelle et un corps de caserne. De la pointe Tanguy et ses dunes, au nord, à la pointe de la Guette au sud-ouest, la plage de sable fin, magnifiquement orientée, fait le bonheur des promeneurs et des nouveaux résidents. En 1865, s’élève, à l’emplacement de l’actuel casino, un premier hôtel, A Ma Campagne .
La bourgade s’est donc déjà fait connaître lorsque Charles Cotard la découvre à son tour. Ingénieur, homme d’affaires, il en saisit rapidement les atouts et s’entend avec la municipalité : en 1880, la station du Pléneuf-Val-André sort de terre, pur produit de la spéculation immobilière. Dix ans plus tard le comte Louis-Charles d’Aubert veut lotir ses terres donnant sur la plage du Val-André. Les villas sont bien desservies par deux chemins et à proximité du Grand Hôtel de la plage : ce second programme immobilier dynamise la villégiature. Mais, c’est l’arrivée du chemin de fer en 1922 qui lui assure définitivement une pérennité. Le casino, les terrains de tennis, des hôtels alors construits, ainsi que le bâti datant du Second Empire et poursuivi sous la Troisième République donnent au Pléneuf-Val-André une très riche architecture balnéaire.
Au port du Dahouët, à partir de ces mêmes années 1850, ce sont des bâtisses solides, massives, de notables qui se dressent face à la mer comme aux 5, 6, 7, 15 et 17 quai du Murier. Le quai des Terre-Neuvas se transforme lui aussi : les nombreuses maisons de négociants, celle, imposante, du commerce Carfantan au 48, l’Hôtel de Bretagne au 36 voisinent avec le commerce Le Pléchon au 28-32. A l’approche des cales de débarquement, se trouvent au 54 la maison du très populaire Hyppolite Guinard dit Polyte, maître du port de 1899 à 1922 et celles de marins, du 58 au 60. Parallèle au quai des Terre-Neuvas, ce qui va devenir la rue des Islandais, accueille au 2-4 le fameux charpentier de marine et maître du port François-Mathurin Gautier. Cependant, en 1858, celui-ci gagne Saint-Malo : dix ans après le début de cette aventure industrielle, la construction navale s’essouffle. Des cafés, des hôtels, les premières résidences secondaires remplacent ainsi les maisons de négociants sises rue des Islandais au tournant du XIXème siècle.
L’exiguïté du port condamne bientôt la grande pêche à un irrémédiable déclin. Dahouët, dans la première moitié du XXème siècle, se convertit à la marine marchande. Aujourd’hui, les estivants, conquis par la station balnéaire, rêvent d’ajouter aux enchantements si généreux de ce délicieux pays les joies de la plaisance.
Anne Thoraval
Sources
Sites : Atelier du patrimoine maritime de Dahouët (APMD) et Salle virtuelle Côtes d’Armor
A noter
Office de Tourisme de Pléneuf-Val-André
Adresse : 1 rue Winston Churchill, 22370 Pléneuf-Val-André
Téléphone : 02.96.72.20.55
Site Internet : capderquy-valandre.com
Galerie photos du golf de Pléneuf-Val-André