Vues aériennes du golf de Metz – Grand Est
VIDEO
Au cœur de la zone économique Technopole 2000, l’UGolf de Metz en vidéo aérienne.
Parcours du golf de Metz – La politique de l’audace
A seulement une dizaine de minutes du centre-ville de la capitale mosellane, le UGolf de Metz (longtemps dénommé Technopole) affiche un excellent ratio proximité-efficacité-sérénité. Car il est ainsi aisé de profiter des installations d’initiation et d’entraînement, et se diriger vers un parcours bien pensé pour s’intégrer à l’espace péri-urbain.
Découvrant plusieurs exemples lors d’un voyage aux Etats-Unis, l’ancien maire messin Jean-Marie Raush fut convaincu des atouts d’un golf au milieu d’une zone d’activité économique. Posé sur d’anciennes terres agricoles, le tracé de Robert Berthet bénéficie tout de même d’une partie boisée et de plans d’eau… triangulaires.
Infos pratiques
Création : 1990
GPS
Green-fee (18 trous) : à partir de 30 €
18 trous
E 06°13’28’’
Voiturette : 35 €
5 800. m, par 71
N 49°05’58’’
Fermé durant les congés de Noël
Adresse : 3 rue Félix-Savart 57070 Metz
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Mets et logis
Restaurants
L’Imaginarium
Au bord de la Moselle, une adresse phare au cœur de Metz, devenue incontournable pour sa carte raffinée exhaussant les épices du monde autour de produits de saison.
Tarif : menu à partir de 29 €
Adresse : 2 rue de Paris, 57000 Metz
Téléphone : 03.87.30.14.40
Site Internet : imaginarium-restaurant.com/
Kristal Palace
Avec sa déco et son ambiance, une brasserie très chaleureuse, disposant d’une terrasse pour les beaux jours, et proposant de prolonger les soirées en musique tous les vendredi et samedi soir.
Tarif : menu à partir de 25 €
Adresse : 3 rue Gambetta, 57050 Metz
Téléphone : 03.87.62.19.44
Site Internet : kristal-palace.fr
Hôtels
La Citadelle
Héritage du très riche passé militaire de Metz, l’imposante bâtisse est devenue un hôtel unique de la griffe MGallery. Table étoilée avec le chef Christophe Dufossé. (photo ©ADN Communication SA)
Tarif : chambre à partir de 166 €
Adresse : 5 avenue Ney, 57000 Metz
Téléphone : 03.87.17.17.17
Site Internet : la-citadelle-metz-mgallery
Hôtel de La Cathédrale
Madame de Staël ou Chateaubriand ont aimé cet ancien relais de poste et hôtel particulier du XVIIème siècle proposant des chambres décorées avec raffinement.
Tarifs : chambre à partir de 72 €
Adresse : 25 place de Chambre, 57000 Metz
Téléphone : 03.87.75.00.02
Site Internet : hotelcathedrale-metz.fr
Incontournables
Centre Pompidou-Metz
Première décentralisation d’un établissement public culturel national, le Centre Pompidou-Metz gère sa propre programmation en s’inspirant de l’esprit de l’institution sœur parisienne. L’espace exceptionnel, grâce à l’architecture de Shigeru Ban et Jean de Gastines, permet de présenter des collections uniques dans le domaine de l’art moderne et contemporain.
Tarifs : entrée de 7 € à 12 € (gratuit pour les – de 26 ans)
Adresse : 1 parvis des Droits-de-l’Homme, 57000 Metz
Téléphone : 03.87.15.39.39
Site Internet : centrepompidou-metz.fr
Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion
Ouvert en 2014, le musée est le seul à se consacrer pleinement à la Guerre de 1870 et ses conséquences avec l’annexion de l’Alsace de la Moselle à l’Empire allemand jusqu’en 1918. Les collections franco-allemandes exceptionnelles permettent de retracer une période encore très fortement ancrée dans les mémoires, avec la puissance de l’unité allemande, la vie quotidienne durant l’annexion, les tensions à l’approche de la Première Guerre Mondiale.
Tarifs : 7 € (réduit, 5 €)
Adresse : 11 rue de Metz, 57130 Gravelotte
Téléphone : 03.87.33.69.40
Site Internet : musee-de-la-guerre-de-1870
Hors limites
Visite de la maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles. 20 km A/R du golf de Metz
La sainte audace du « père de l’Europe »
Deux ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, le plan Marshall soutient l’Allemagne exsangue et mise au ban : les Etats-Unis, la grande puissance victorieuse du Reich, luttent contre les prétentions de Staline. Churchill, le grand héros, préside un Conseil de l’Europe pour mieux défendre les intérêts atlantistes de l’Angleterre. Le monde s’organise désormais « en deux blocs » américain et soviétique, et « la guerre froide » laisse planer la menace d’une nouvelle apocalypse. En 1949, l’OTAN veut garantir l’Europe de tout expansionnisme soviétique. La paix… jusqu’à quand ? L’armée française, en Corée, prétend repousser le Viet-Min, tandis qu’à Berlin, un pont aérien ravitaille la ville placée sous blocus communiste.
En France, le parti de Maurice Thorez, revenu de Moscou, fait 25 % aux élections ; la CGT est toute-puissante. Les « grandes grèves » de 1947, en plein drame de la reconstruction du pays à genoux, inquiètent : et si les Rouges en profitaient pour s’emparer du pouvoir ? Et si ça recommençait, la guerre ? La jeune République Fédérale d’Allemagne, soutenue par les gouvernements anglais et américain, n’entend plus laisser ses riches régions sidérurgiques occupées par la France au titre de réparations de guerre. Mais ces prétentions inquiètent sa grande voisine : et si l’Allemagne en profitait pour relancer une industrie de guerre ? La quatrième République accumule les crises gouvernementales.
Les deux ministres des Affaires Etrangères de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, Bevin et Acheson, comptent bien faire plier ce tenace partisan français de l’occupation de la Ruhr et de la Sarre, tour à tour ministre des Finances, Président du Conseil et, depuis juillet 1948, leur homologue au Quai d’Orsay. A ces titres, Robert Schuman a soutenu le Plan Marshall, la création de l’OTAN, le Conseil de l’Europe, l’Organisation européenne de coopération économique, les accords de Washington créant la République fédérale d’Allemagne, son intégration dans le bloc occidental.
Depuis 1948, on cherche un plan de coopération des sidérurgies européennes qui tienne un peu la route, qui ne soit pas, surtout, placé sous la tutelle de l’Oncle Sam, ou perçu comme tel par les opinions publiques françaises et allemandes. En 1950, il serait temps de conclure. « Schuman était très inquiet de la conférence de Londres du 10 mai 1950 au cours de laquelle il allait devoir céder à ses alliés sur l’Allemagne, accepter sans doute son réarmement et son entrée dans l’OTAN, dissoudre le groupe de contrôle du charbon et de l’acier. Il a décidé de changer de politique (…) » souligne l’historien Gérard Bossuat.
Renoncer à l’occupation de la Ruhr, de la Sarre ? Réconcilier alors ces deux ennemis irréductibles depuis 1870 pour les uns, 843 et ce sacré Charlemagne pour les autres ? Bigre. Si ce n’est le bonheur, c’est en tout cas une idée neuve à mettre à l’ordre du jour. L’égalité économique au service d’une paix continentale. Oui, mais les gaullistes, les communistes ? Et Les Anglais ? les Russes ? les Américains ? Et les Allemands ? Ca ne va pas passer comme une lettre à la poste. Si. Mais il faut faire vite, et surtout, bien, avant le 10 mai. Mettre tout le monde devant le fait accompli.
Jean Monnet, depuis 1945, commissaire au Plan français de Modernisation et d’Equipement, connait bien le sujet. Il a une petite idée depuis un mois déjà. Un peu comme en 1940, son plan ébouriffant d’Union franco-britannique contre l’invasion hitlérienne. Un penseur de l’improbable, qui reprend la perspective fédérale de son discours de 1943 au Comité de Libération Nationale… en des temps qui s’y prêtent.
La France souffre de la pénurie de coke que produit l’Allemagne. L’Autorité internationale de la Ruhr, dédiée à la seule répartition du charbon, n’a pas de compétence en matière de production. On tourne en rond depuis janvier 1950 : le Conseil de l’Europe devrait réguler l’internationalisation des industries européennes.
Le rapprochement tant espéré entre les anciens belligérants ne peut aboutir que par une réunion concrète des deux nations mais au nom d’un intérêt supranational : sous une « haute autorité » tierce, l’Allemagne et la France mettent en commun leur production de charbon et d’acier. Un premier « petit pas » d’une solidarité de fait, économique, en vue d’une construction politique, d’une fédération européenne, pacifique, solidaire, unie.
Le fonctionnaire Monnet ne peut aller plus avant : pour porter cette idée, en réalité totalement révolutionnaire par sa perspective fédéraliste, il faut un politique, mais dont l’intégrité rassure et encourage. Ce sera Robert Schuman, à qui, fin avril, il remet copie d’un mémorandum adressé au Président du Conseil : « Si ce projet de marché unique qui enterre la guerre, qui réconcilie la France et l’Allemagne, permet aux Allemands d’être traités comme des égaux et les désarme, était présenté par un homme d’un gouvernement quelconque, il resterait lettre morte . (…) Vous, on vous croira. Ce sera une proposition inouïe, faite par un homme honnête » exhorte le commissaire. « J’en fais mon affaire » assure le ministre.
Au Conseil des ministres du 3 mai, Robert Schuman se contente de glisser, dans le brouhaha soulagé des fins de réunion un peu longue, une petite phrase anodine sur la coopération industrielle entre la Ruhr et la Moselle. Une de plus, on verra bien la semaine prochaine à Londres.
De cet homme singulier menant au fond, depuis 1926, une vie de bénédictin dans sa chère maison lorraine de Scy-Chazelles, va surgir la « déclaration du 9 mai 1950 ». Un drôle de bonhomme, vraiment, discret, presque effacé mais très affable, à l’ existence frugale. Il tient à monter à pied la rude côte de Saint-Quentin, à prendre l’autobus, à éteindre les ampoules des salons tout rouges et tout dorés de son ministère. On assure que ce républicain laïc se débrouille pour aller à la messe autant que possible malgré un agenda surchargé, qu’il prie dans la chapelle, qu’il garde son chapelet dans sa poche pour affronter les vociférations de la Chambre : « un saint en veston » admirent ou grognonnent ses pairs.
Polyglotte, bibliophile, cosmopolite comme on pouvait l’être dans l’Europe de la Renaissance ou des Lumières : culturellement, un homme de toute évidence rare, un Européen. Un Allemand devenu Français en 1919. Un juriste aguerri. Un ancien prisonnier de la Gestapo qui le jeta dans les geôles de la prison de Metz, un clandestin caché dans des monastères, un homme politique – de 1945 à 1962, Robert Schuman sera constamment réélu député de la Moselle – , un chrétien pour qui les Béatitudes ne sont pas un joli conte de fées. Les idées originales ne lui font pas peur, et il peut faire preuve d’une étonnante audace, de courage aussi : n’a-t-il pas, soutenu par les seuls Jules Moch et François Mitterrand, créé ce corps, si controversé, de 80 000 réservistes afin de tuer dans l’œuf le risque d’une guerre civile en 1947 ? Ce Lorrain serait-il l’homme de la situation ?
De fait, les tensions franco-allemandes ne peuvent plus durer quand se déploient les diplomaties des « grandes puissances » soviétique et américaine. Dans le silence de sa chambre monacale, de la chapelle, de la forêt, de son bureau, Robert Schuman, en ce week-end des 6 et 7 mai réfléchit, travaille, réécrit. La neuvième version est la bonne, celle qu’il dévoilera au grand jour et aux puissants de ce monde. Le dimanche, il explicite au Chancelier de la RFA l’esprit de la déclaration qu’il rendra publique dès le mardi 9 :
« (…) L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre. L’Europe ne se fera pas d’un coup ni dans une construction d’ensemble. Elle se fera si des réalisations concrètes créent d’abord une solidarité de fait. Le rassemblement des Nations européennes exige que l’opposition séculaire de la France et de l’Allemagne soit éliminée. L’action entreprise doit toucher au premier chef la France et l’Allemagne. (…) Le Gouvernement Français propose de placer l’ensemble de la production franco-allemande de charbon et d’acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d’Europe. (…) L’institution de cette Haute Autorité ne préjuge en rien du régime de propriété des entreprises. (…) Nous jetterions en même temps les bases concrètes d’un organisme économique européen, accessible à tous les pays attachés à un régime de liberté et conscients de leur solidarité (…) »
Dès le lendemain, la réponse d’Adenauer parvient au Quai d’Orsay. Qu’en sera-t-il en effet du sort des grandes compagnies de la Ruhr, de la « propriété des entreprises » ? La « bataille « , selon le mot même de Jean Monnet, s’engagera dès la fin du mois entre partisans et opposants des cartels sidérurgiques et sur les propositions « du plan du gouvernement français ». Mais le Chancelier partage le caractère visionnaire et pragmatique de ce singulier projet : « (…) je peux d’ores et déjà déclarer que l’Allemagne est prête à participer à l’étude de ce plan et à la préparation des mesures à prendre dans l’avenir pour l’organiser . »
Cela barde au conseil des ministres du 9 mai. Le ministre des Affaires étrangères vient de lâcher le morceau de la CECA, la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier. Georges Bidault, atlantiste, fulmine, puis accepte un accord de principe. Fort du soutien d’Adenauer et du gouvernement, ainsi que de l’ignorance complète des milieux économiques, Robert Schuman annonce la tenue de sa conférence pour 18 heures, au Salon de l’Horloge du Quai d’Orsay. Diplomates, hauts-fonctionnaires, journalistes affluent certes, mais on n’a pas cru bon d’emporter les caméras. Une mise au point sans doute, un peu fébrile, la veille du sommet de Londres. L’auditoire est stupéfait. Quelques jours plus tard, le futur « Père de l’Europe » sera contraint de réitérer, cette fois sous le regard des objectifs.
Le lendemain, toute la presse fait sa Une sur cette incroyable déclaration du 9 mai 1950 : « Une idée révolutionnaire » titre Le Monde. On se demande quelle mouche a piqué la France. « Pour la première fois, cette déclaration se passait de l’avis des Britanniques (…) Bevin, apprenant la nouvelle, réunit Schuman et Acheson présents à Londres pour la conférence sur l’Allemagne le 11 mai et leur fit une scène d’une violence inouïe. La Pravda affirma que le plan Schuman sacrifiait l’indépendance nationale et économique de la France au profit de l’impérialisme américain . Le général de Gaulle parla d’un « méli-mélo de charbon et d’acier » » rappelle Gérard Bossuat. Mais la longue construction de l’Europe, malgré l’opposition de la France à la Communauté européenne de Défense quatre ans plus tard, est bel et bien lancée. De 1958 à 1960, Robert Schuman, déclaré « père de l’Europe », préside l’Assemblée parlementaire européenne de Strasbourg.
Charles de Gaulle, devenu premier président de la cinquième République, achève un voyage triomphal en RFA. Conrad Adenauer adresse un chaleureux billet à son premier interlocuteur, mis à l’écart par le pouvoir gaulliste : « Cher monsieur Schuman,
Pendant la visite du Général de Gaulle, la semaine passée, j’ai souvent pensé à vous, comme l’homme qui, par sa proposition de la Communauté charbon-acier, a posé la pierre angulaire de l’amitié qui unit désormais si étroitement nos deux pays.
Je me souviens toujours avec reconnaissance de notre travail commun. Cette reconnaissance à votre égard, je tiens précisément à vous l’exprimer en cette occasion… » Douze ans plus tard, la république gaullienne actait finalement le plan Schuman.
A l’automne 1959, Robert Shuman est atteint d’une sclérose cérébrale ; six mois plus tard il est contraint de démissionner de la présidence du Parlement européen. Il se retire dès lors des affaires dans sa maison de Scy-Chazelles. Solitaire, vivant, toujours célibataire, tel un moine séculier, il se rend aux offices du monastère voisin, se promène dans cette campagne lorraine qu’il a toujours aimée, se plaît à regarder sa collection de livres anciens, à lire. Devinant sa fin proche, mais toujours soucieux de l’idée européenne, il tient à exposer ses vues dans son seul ouvrage, Pour l’Europe .
Ses forces et sa lucidité déclinent. Il veut, un jour de découragement, brûler son manuscrit; son cher ami Henri Beyer s’interpose. Bientôt, la lecture, la promenade, lui deviennent pénibles, harassantes. Au début de l’année 1961, épuisé, il s’effondre dans un chemin : « J’ai passé la nuit à compter les heures qui sonnaient aux clochers alentours. J’ai bien cru mourir, mais j’ai résisté « . Le cantonnier le retrouve en effet le lendemain, au grand dam de sa gouvernante qui le pensait dans sa chambre. Il ne lui est désormais plus possible de se rendre au couvent, de l’autre côté de la place.
Il a quitté sa chambre du premier étage. Installé au rez-de-chaussée, dans l’incapacité, la solitude, la souffrance propres à la maladie, l’angoisse le saisit : « Surtout, ne me laissez pas seul ! » confie-t-il à Henri Beyer. Veillé par sa fidèle gouvernante et soutenu par ses amis, à qui il répond à présent par une simple pression des mains, Robert Schuman se prépare à mourir. Au début de septembre 1963, l’évêque de Metz lui administre les derniers sacrements et le réconforte en lui lisant une lettre que lui adresse le pape Paul VI. Le 4 septembre, à 9h30, Robert Schuman rend l’âme à son Dieu qu’il a toujours voulu servir.
Les funérailles auront lieu en la cathédrale de Metz. Le corps sera inhumé dans la petite chapelle de Scy-Chazelles. On regrette alors les petites choses des grands hommes. Le Chancelier Adenauer, aussitôt informé de la mort du Président Schuman, fait immédiatement connaître aux autorités françaises sa venue aux obsèques. « On » la lui déconseille. Jean Monnet, qui sera présent, n’est cependant pas convié au déjeuner qui se tiendra à la préfecture. Cinq anciens présidents du Conseil, Pleven, Pflimlin, Mayer, Mollet et Pinay se désistent en signe de solidaire protestation. Seul Louis Joxe, ministre d’Etat chargé de la réforme administrative, représentera le gouvernement, le Premier ministre Pompidou et le ministre des Affaires étrangères Couve de Murville n’ayant pas cru bon de se déplacer. Quant aux Actualités Françaises, elles se contenteront d’une notice nécrologique.
Robert Schuman sombre progressivement dans l’oubli. Ses amis décident alors de transformer la demeure lorraine en « maison de l’Europe » et de rappeler le rôle, injustement oublié du « père de l’Europe ». Elu en 1979, le pape Jean-Paul II ne cache pas son admiration pour l’œuvre politique de ce laïc catholique. En 1988, l’évêque de Metz décide d’ouvrir l’enquête diocésaine chargé de vérifier et d’établir la sainteté de vie de Robert Schuman ; l’Institut Saint-Benoît – du nom du saint patron de l’Europe – en porte alors la cause auprès de la Congrégation dédiée, à Rome. En 2004, celle-ci se déclare déclarée favorable à la béatification de Robert Schuman. Mais le miracle, obligatoire, se fait toujours attendre.
https://www.ina.fr/video/ VDD09016192 Histoire d’un traité, 1er janvier 1954, INA
https://www.youtube.com/watch? v=EcwFXXARdNA Robert Schuman, une intuition européenne. Un lieu, une histoire, Public Sénat, 2014
https://europa.eu/european- union/about-eu/history/eu- pioneers_fr Les pionniers de l’Union européenne, site de l’Union européenne
Sources
• Pascal Girard, La perception de la menace communiste, en France et en Italie au début de la Guerre froide, in La guerre froide vue d’en bas, CNRS Edition, 2014
• Gérard Bossuat, L’Europe des Français, 1943-1959, Editions de la Sorbonne, 1997
Béatification de Robert Schuman, site de l’Institut Saint-Benoît
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