Vidéo aérienne du golf de Marivaux – Ile de France
VIDEO
Au sud de Paris, le golf de Marivaux (Essonne) en vidéo aérienne.
Parcours de Marivaux – Le jeu de Chevreuse
Dominant la magnifique vallée de Chevreuse, le golf de Marivaux joue au jeu de la chance et du hasard (pour les moins initiés) entre les grands arbres. L’ancien propriété agricole est toujours gérée par une accueillante famille qui sut prendre l’ambitieux virage golfique français des années 80-90, tout en préservant une ligne droite de passion pour la terre.
Dessiné par les architectes MacCauley et Quenouille, le parcours sillonne entre les arbres centenaires aux essences variées, avec quelques incursions dans la plaine. Un dessin soigné qui suscite, au 19ème trou, des commentaires élogieux à la table d’un restaurant raffiné.
Infos pratiques
Création : 1993
Slopes
Green-fee : à partir de 43 €
18 trous
138 / 128
Voiturette : à partir de 35 €
6.036 m, par 72
130 / 124
Fermé les 25 décembre et 1er janvier
Adresse : Bois de Marivaux, 91640 Janvry
Mets et logis
Restaurants
La Table des Blot
Le chef Christophe Blot vous dévoile son univers après avoir fait ses armes dans de grandes maisons : Troisgros, les cuisines de l’Elysée, Taillevent, L’Espérance de Marc Meneau, le Royal Champagne…
Tarif : menu dégustation à 85 €
Adresse : 1 Grande Rue, 78720 Dampierre-en-Yvelines
Téléphone : 01.30.47.56.56
Site Internet : latabledesblot.com
L’Atelier Gourmand
Cadre chaleureux dans cette ancienne ferme devenue une « maison d’amis », pour une cuisine traditionnelle fort bien maîtrisée. Grande terrasse dans le jardin privé.
Tarif : menu à partir de 39 €
Adresse : 5 Grande Rue, 91940 Saint-Jean-de-Beauregard
Téléphone : 01.60.12.31.01
Site Internet : lateliergourmand-restaurant.fr
Hôtels
Abbaye des Vaux de Cernay
Un séjour unique entre ces vénérables murs vieux de huit siècles, construits par les moines cisterciens, et devenus les enceintes d’un fort bel hôtel depuis 1988. Piscine.
Tarif : chambre à partir de 130 €
Adresse : Domaine de l’Abbaye, 78720 Cernay-la-Ville
Téléphone : 04.67.07.26.00
Site Internet : abbayedecernay.com
Au Bord du Lac
En pleine vallée de Chevreuse, des chambres toutes différentes avec un décor très actuel, donc certaines donnent sur le paisible lac. Logis Hôtel.
Tarif : chambre à partir de 89 €
Adresse : 2 rue de la Digue, 78470 Saint-Rémy-les-Chevreuse
Téléphone : 01.30.52.00.43
Site Internet : logishotels.com.
Incontournables
Le Château de Breteuil
Dans le Parc naturel de la vallée de Chevreuse, le château de Breteuil – magnifiquement meublé – fait revivre avec 50 personnages de cire, la vie quotidienne d’une famille au cœur de l’histoire de France. Huit contes de Perrault sont présentés dans les dépendances. Le parc de 75 hectares comprend la promenade des arbres remarquables, plusieurs jardins, un labyrinthe, un colombier médiéval, des aires de jeux et de pique-nique. Une nouveauté : la visite guidée en extérieur présentant l’histoire de l’architecture des bâtiments et des jardins.
Tarif : 17,50 € (14,50 € pour les 5-18 ans)
Adresse : 1744 avenue Albert-Einstein, 34000 Montpellier
Téléphone : 01.30.52.05.02
Site Internet : breteuil.fr
La Haute Vallée de Chevreuse
Fermez les yeux, non ouvrez-les plutôt. Ici, dans le Parc naturel régional, le décor s’apprécie au détour de tous les chemins. Les paysages de la vallée de Chevreuse ont une grande renommée car ils offrent un éventail remarquable de sites historiques prestigieux, de paysages verdoyants où s’harmonisent massifs forestiers, plateaux agricoles et vallées escarpées. Tout évolue en permanence, lentement ou radicalement, sous l’influence directe ou indirect des activités humaines ou de leur absence. La mise en place d’un Observatoire photographique des paysages permet de suivre ces métamorphoses, au fil des saisons.
Adresse : maison du parc, château de la Madeleine, 78460 Chevreuse
Téléphone : 01.30.52.09.09
Site Internet : parc-naturel-chevreuse.fr
Denis Lebouvier
Hors limites
Balades autour du Golf de Marivaux
1465, la bataille de Montlhéry
Le 10 mars 1465, les grands féodaux s’unissent contre « le piteux et désordonné gouvernement » du roi Louis XI. Charles de Charolais, comte et futur duc de Bourgogne dit le Téméraire, prend la tête de cette Ligue du Bien public et aussitôt lance ses troupes, dont l’artillerie est redoutable, bien décidé à s’emparer de la capitale du royaume. Picardie, Somme, Ile-de-France…voici l’ost des seigneurs dans l’Oise, déjà, en ce début d’été. Mais Paris résiste. Il faut alors gagner Longjumeau, s’enhardir contre l’armée du très Prudent Louis établie sur la Loire. Comment couper la route de Paris ?
Au petit matin du dimanche 14 juillet, le roi, à Beaugency, rassemble ses gens d’arme et soldats. On vient de l’informer de l’avancée factieuse, du dangereux renfort du duc de Bretagne. Le soir même, Louis XI est à Etampes ; le soleil de plomb a épuisé les hommes. Des arrière-garde font route, encore. Le maréchal Pierre de Brézé, grand sénéchal de Normandie, autrefois acquis à la rébellion, rejoint enfin le camp français.
Mais est-ce au souverain de lancer les hostilités contre des princes royaux ? Ce lundi, dans la plaine d’Etampes, le roi , au milieu de ses soldats, vêtu d’une simple tunique blanche et pieds nus, implore, agenouillé, le secours divin. On chante neuf messes dans les blés hauts et murs. Puis, c’est le conseil de guerre avec tous les plus hauts seigneurs et tous leurs capitaines. Le puissant duc du Maine déconseille une bataille rangée. Mieux vaut négocier.
Le souverain s’agace : refuserait-on de combattre pour la France ? Mais le grand sénéchal, soucieux peut-être de rappeler sa plus complète loyauté, soutient l’assaut et promet la déroute pour les Bourguignons. Ovations. Quant à Louis XI, seule importe son entrée dans Paris. A cette bonne ville, on envoie des messagers. Si le Charolais guerroie, il sera vaincu, pris à revers par les renforts parisiens.
Par la route d’Orléans, à marche forcée, on poursuit vers le nord.
Au matin du 16, l’avant-garde bourguignonne, menée par le comte de Saint-Pol, a poussé jusqu’à Montlhéry, rejointe le lendemain par l’ost féodal. Par le pont des Templiers (visible dans l’actuel « bois des Templiers »), il a franchi le Rouillon. Du pied du tertre qui s’élève face au château et jusqu’aux abords de Longpont, les lignes d’archers, les bombardes, les serpentines, les chariots, les groupes de cavaliers aux oriflammes colorées de la Ligue.
Ce même mardi, le roi a quitté Arpajon, inquiet désormais de l’épuisement des troupes. Le duc de Brézé l’entreprend franchement d’un nouveau conseil : il faut repousser la bataille, s’assurer du duc du Maine, peu enclin à combattre. Habile, Louis XI nomme chef de son avant-garde le si prévoyant sénéchal qui aussitôt prend la tête des chevaliers. Toute l’armée royale rejoint Montlhéry. Vers onze heures, quittant la route, le roi et son escorte tournent sur la droite, gravissent la rude pente menant au château. De la haute tour, le souverain observe la plaine, guette le retour de ses hérauts envoyés à Paris.
Torride, l’air vibre à l’horizon du « champs aux larmes ». De la terre, sèche et profondément labourée, s’élève une poussière suffocante. Sous les lourdes armures, on étouffe. Les fantassins trébuchent dans les sillons, aveuglés par les hautes tiges de la moisson. Les flèches des archers fusent dans le ciel bleu. Trente-deux bombardes et couleuvrines bourguignonnes lancent, pour la première fois, des boulets de plomb.
En début d’après-midi, Louis XI ordonne l’assaut. Dans la mêlée, il a chuté de son cheval, est vite secouru par des gardes écossaises. On s’assomme à coup de maillets. Le sénéchal de Brézé a enfoncé lui les rangs ennemis. La victoire s’annonce pour le roi, mais les renforts tant attendus n’arrivent toujours pas, quant au duc du Maine, il semble fuir, repoussé par la ruée du Charolais. Or Brézé, transpercé de coups, git sur la plaine, mort (une croix honorera bien vite son sacrifice). Plus de chef ! le roi trahi ? C’est le massacre, la confusion du pillage et du sauve-qui-peut.
A la tombée de la nuit, les combattants se dispersent. Sur la crête dominant le village de Montlhéry, Louis XI fait allumer des feux, laissant croire à l’ennemi une veillée d’armes. Les Bourguignons, s’estimant vainqueurs après la déroute de l’aile gauche de l’armée royale, dressent le camp à Longjumeau sans pousser l’avantage. Le roi, en réalité, profite du dégagement de la route de Corbeil pour rejoindre Paris.
Singuliers combats… Aucune mêlée ou poursuite décisives ne désigne le vainqueur d’une façon nette. Mais la victoire politique revient au très Prudent et nul ne sait encore qu’aucun grand féodal ne s’opposera plus au souverain en bataille rangée. Louis XI réformera ses armées et, jusqu’au bout mènera la lutte contre le Charolais, devenu Charles le Téméraire. Devant Nancy, le Grand Prince d’Occident qui se rêvait roi de Bourgogne, sera réduit à une dépouille méconnaissable et nue, dévorée par les loups, un jour d’hiver de 1477.
Anne Thoraval
chroniques-de-montlehery Les chroniques de Montlhéry du temps du roi Louis onzième, Philippe de Commynes, Visuel de miniatures, Grand patrimoine de Loire atlantique
vieux-marcoussis.pagesperso-orange.fr/Chroniques/chansons.htm Chansons et bataille de Montlhéry
A noter
Tour de Montlhéry
Adresse : rue de la Poterne 91310 Monthléry
Téléphone : 01.60.12.72.06
Site internet : dourdan-tourisme.fr
Croix de la bataille de Monthléry
Adresse : en plein champ, par la rue de Lormoy et le chemin du cimetière des Bourguignons 91310 Longpont-sur-Orge
Basilique de Longpont
Adresse : 9 place des Combattants 91310 Longpont-sur-Orge
Téléphone : 01.69.01.02.24
Site internet : chateaudevaugrigneuse.com
Balades dans le val d’Orge
syndicatdelorge.fr
voiescyclables.free.fr
vallee-de-yvette Pont des Templiers, commanderie de Balizy. Plus vieux pont d’Ile de France.
Galerie photos du golf de Marivaux