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Le Gouverneur

Auvergne Rhône Alpes
Golf
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Vues aériennes du golf du Gouverneur – Auvergne Rhône-Alpes

Dans La Dombes, au nord-ouest de Lyon, les parcours du Gouverneur en vidéo aérienne.


Parcours du golf du Gouverneur – Pleins pouvoirs


Ce fut longtemps le privilège du Gouverneur de la Dombes : profiter de cet environnement typique, paisible, envoutant… Autour du château du Breuil et de ses dépendances, fondés au XIVème siècle, le domaine est devenu l’un des plus grands espaces golfiques de France.

Au cœur de la région « aux mille étangs », les deux parcours 18 trous serpentent entre le milieu aquatique et les ombres sylvestres. Qui des deux dessins, du Breuil ou de Montaplan, est le plus exigeant ? Suivant l’air du temps ou la qualité de son jeu, la question alimente chaque jour les conversations du clubhouse, abrité au sein de l’hôtel de charme****.

Infos pratiques


Création : 1992 Slopes Le Breuil Green-fee (18 trous) : à partir de 65 €
45 trous 139 / 133 Voiturette : 35 €
6.312 m, par 72; 5.817 m, par 71 133 / 126 Fermé les 25 décembre et 1er janvier
Téléphone : 04.72.26.40.34 Site Internet : domainedugouverneur.fr
Adresse : Château de Breuil, 01390 Monthieux
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Mets et logis

Restaurants

Guy Lassausaie
« Le style reflète une part de notre intime » aime dire le chef Guy Lassaussaie qui définit ainsi sa cuisine de haut-vol « profonde, généreuse, exigeante et parfaitement identifiable ».

Tarif : menu à partir de 75 €
Adresse : 1 rue de Belle-Sise, 69380 Chasselay
Téléphone : 04.78.47.62.59
Site Internet : gui-lassausaie.com

 

La Tour
Magnifique bâtisse à colombages pour cette auberge où se niche un excellente table gastronomique avec des plats locaux (volaille, brochet, grenouilles,…) très bien maîtrisés.

Tarif : menu à partir de 35 €
Adresse : Place de la République, 01400 Châtillon-sur-Chalaronne
Téléphone : 04.74.55.05.12
Site Internet : hotel-latour.com

Hôtels

Hostellerie du Vieux Pérouges

Auberge de charme au cœur de la cité médiévale, les chambres sont réparties dans différentes maisons du XVème siècle autour du restaurant gastronomique. Parking privé et garage fermé.

Tarif : chambre à partir de 80 €
Adresse : Place du Tilleul, 01800 Pérouges
Téléphone : 04.74.61.00.88
Site Internet : hostelleriedeperouges.com

Hostellerie des Bichonnières
Avec une rénovation intégrale, l’établissement chaleureux a fait peau neuve pour un nouveau concept intégrant un très agréable espace bien-être avec sauna, hammam et jacuzzi.

Tarif : chambre à partir de 94 €
Adresse : 545 route du 3 septembre 1944, 01330 Ambérieux-en-Dombes
Téléphone : 04.74.00.82.07
Site Internet : lesbichonnieres.com


Incontournables

La Dombes

Découvrez le récit « La Dombes, le grand projet de Césaire Nivière » de l’historienne Anne Thoraval pour FlyGolf (et les infos pratiques) sur la page… golf-mionnay

 

Cité médiévale de Pérouges

Pas moins de 80 « monuments historiques » composent, entre autres, cette cité médiévale qui fait cercle autour de sa place ombragée d’un tilleul bicentenaire. Parmi les Plus Beaux Villages de France, Pérouges et sa position stratégique fut souvent convoitée, assiégée, pour la prospérité de ses tisserands. Cité dauphinoise, savoyarde puis finalement française à l’aube du XVIIème siècle, la ville fortifiée a conservé, à l’intérieur de ses remparts, un patrimoine exceptionnel.

Office de Tourisme
Adresse :
Route de la Cité, 01800 Pérouges
Téléphone :
04.74.46.70.84
Site Internet : office-de-tourisme-perouges

Denis Lebouvier


Hors limites

Visite de 01480 Ars-sur-Formans. 22 km A/R du golf du Gouverneur

Jean-Marie Vianney, « patron de tous les curés de l’univers »

Après la tourmente révolutionnaire et la paix religieuse rétablie sous l’Empire, les âmes pieuses espèrent le renouveau catholique en ce temps de monarchie restaurée. Mais les candidats à la prêtrise sont rares. Les cures de campagne peuvent être un véritable exil en terres de superstition ou d’indifférence, et, depuis le Concordat, le traitement est bien maigre. Certaines paroisses présentent tout de même quelques avantages et on se les arrache; d’autres, pas du tout. Le maire d’Ars, Antoine Mandy, constate, lui, que le nouveau curé « n’est pas comme les autres« .

Ars ? « la Sibérie du diocèse de Lyon« . Une catastrophe, selon un rapport de 1804 : église délabrée, clocher détruit sous la Révolution, état lamentable du cimetière, pas de presbytère. Deux cents âmes d’arriérés, quelques « étrangers » propriétaires de « biens nationaux », de rares artisans, mais pas de ces bourgeois voltairiens qui préfèrent Lyon à cette Dombes désolée. La famille des Garets a réchappé à la Terreur et gardé son château. Il ne se passe plus rien dans le bourg, ses quatre cabarets ont d’ailleurs fait faillite. Une cure comme une autre, au fond, pour le villageois Guillaume Villet : « Cette paroisse ressemblait aux paroisses environnantes ; les pratiques de piété y étaient peu suivies ; il y avait quelques danses ; cette paroisse n’était cependant pas irréligieuse. »

L’évêché peut y envoyer un nul en latin, ce « debilissimus » de Jean-Marie Vianney. Après tout, on lui demande simplement d’administrer les sacrements, de lire le bréviaire, de visiter une fois l’an ses paroissiens. Bref, de faire le curé. Pour Ars, ç’est bien suffisant. Et puis ailleurs, personne n’en voudrait. Le bonhomme arrive au début du carême 1818. Petit, maigre, décharné presque, affable, souriant, doux. Il restitue le confortable mobilier du château prêté à la petite cure, se nourrit de pommes de terre cuites pour la semaine, se permet un verre de lait : « Aussi le presbytère d’Ars commença-t-il d’avoir cet aspect singulier qui a frappé dans la suite tant de visiteurs, heureux d’avoir une fois balayé la poussière de ses vieux escaliers. On sentait bien qu’il y avait là quelqu’un de vivant ; mais on était tenté de croire que c’était la demeure d’un esprit, tant on y remarquait l’absence des choses les plus nécessaires à la vie. » écrit Alfred Monnin, son premier biographe. Le nouveau pasteur passe la nuit à prier devant l’autel. La faible lueur d’une chandelle perce l’obscurité silencieuse de cette campagne.

Jean-Marie a un grand projet : instituer l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement, créer des groupes de prière. Mais seules quelques femmes, attachées au chapelet, se joignent à lui : la voisine Claudine Renard, qui entretient quelque peu le maigre ménage du singulier pasteur, Catherine Lassagne qui sera son plus solide soutien, mademoiselle d’Ars l’austère châtelaine. Désoeuvré , l’homme se ronge. Assurer le salut de ses paroissiens ! Comment a-t-il osé le penser, lui, pauvre pécheur, ignorant, inutile ? Qu’il s’occupe d’abord du sien : il se dira plus tard avoir été saisi par « la tentation du désespoir ». Il veut partir, fuir même. L’évêque y consent. Las ! La Saône en crue l’empêche de rejoindre le Beaujolais. Quant aux villageois, ils protestent : qu’on leur laisse leur curé, ils l’aiment bien.

Il fait la tournée des popotes sans qu’on lui ait rien demandé, s’adossant au chambranle des portes de ferme tandis que la famille, attablée, prend son souper. A cette heure, il ne dérange pas les paysans dans leurs travaux. Il connait bien leur vie, il est des leurs. Il ne fait pas l’important. De là à se confesser et à aller communier chaque semaine, comme ça devant tout le monde, non : c’est bon pour les femmes et les enfants. Les hommes n’ont pas envie qu’on ricane de leurs dévotions. Ce « respect humain », un fléau pour l’église de la Restauration. On veut bien qu’il s’occupe des filles, parce que les filles, faut les tenir.

On aime son langage simple, direct. On a l’impression qu’il aime Dieu pour de vrai : étrange… Il restaure l’église avec des ouvriers, décore les chapelles. Il ne va pas tous les dimanches au château des Garets. Il traite tout le monde pareil ; il plaît. Il inquiète aussi par son rigorisme, sa sévérité qui plongent les âmes scrupuleuses dans les affres de l’angoisse. L’Eglise, elle, s’alarme : de toute évidence, le pays n’est plus chrétien. Est-il même royaliste ? Il faut ressusciter la piété de l’ancienne France, s’appuyer sur l’enthousiasme des jeunes pasteurs, fervents défenseurs de « l’alliance du Trône et de l’Autel ». Il faut planter des calvaires aux carrefours des routes, construire des églises, multiplier les neuvaines, les processions, les chemins de croix, les prêches, les confessions.

L’évêque de Bellay organise une mission de cinq semaines à Trévoux, en 1823. Dans chaque paroisse, les prêtres haranguent leurs ouailles, menacent de la damnation éternelle, exhortent à une conversion véritable. Tout dépend, certes, du talent de l’orateur. L’un d’eux, d’Ars, frappe plus vivement. Il n’est pourtant pas d’une grande éloquence, sa voix aigüe est plutôt désagréable mais il touche les cœurs. « Des hommes éclairés« , s’enthousiasme Monnin, patientent des heures auprès de son confessionnal. Un jour, « mal fixé », le meuble se renverse sous la pression des pénitents. Le sous-préfet se lamente bien un peu : « ce petit curé d’Ars avait été impitoyable pour les soirées et bals de la sous-préfecture« . Pour les missions suivantes, à Rancé, Villeneuve, dans tous les villages alentour, c’est la même chose : Monsieur Vianney, c’est lui qu’on veut.

« Il y avait derrière le chœur de la rustique église, à l’orient de la grande place du village, une maison nouvellement et assez proprement construite » se souvient l’abbé Monnin. Le curé d’Ars a sa petite idée : une Providence pour les orphelines, de tous les enfants, les plus menacées. Pendant vingt ans, on vit au jour le jour pour nourrir tout ce petit monde, dans un fervent bazar. De l’argent, des vivres reçus aux bons moments, des moments difficiles lorsque le maigre traitement du curé, entièrement dédié à son œuvre, ne suffit plus. Deux miracles font sensation. Sans doute, mais Catherine Lassagne s’épuise à la tâche.

Dans ces mêmes années, premières choses étranges, la nuit, au presbytère : des bruits, des grognements, tout un charivari qui empêche de dormir. Des voleurs ? Dans le village, on a compris : des diableries. On ne s’en offusque pas, c’est comme ça avec les saints. Pour un remplacement, on le demande en Dombes. Sa renommée se répand dans toute la région, « il lit dans les cœurs », assure-t-on.

1828 : une vingtaine de pénitents par jour au village. Chaque année, le nombre augmente. « La rareté et le peu de commodités des logements étaient capables d’arrêter les progrès du pèlerinage » note Alfred Monnin. Quatre ans plus tard, trente mille candidats. On s’entasse dans les chambres étroites, les greniers, les granges, riches et pauvres confondus. Bien des prêtres parmi eux, déçus, découragés : les missions n’ont servi à rien, seules des vieilles viennent à la messe. Tout est foutu. Ce sont eux, au fond, les premiers pèlerins, sans deviner que le petit bourg est en passe de devenir le plus grand pèlerinage de cette moitié du siècle.

Dès 1835, diligences de Lyon, bateaux sur la Saône, omnibus de Villefranche déversent un flot ininterrompu de dévots, de curieux, de désespérés, venus essentiellement du Rhône et du Midi. Tous les âges, toutes les conditions, dont quelques canuts et mineurs frappés par la misère ouvrière. Douze arrivées quotidiennes de voitures dans les années 1840. Comment loger tous ces gens qui devront attendre bien une semaine avant de se confesser ?

« Ces honnêtes pèlerins, pour n’être pas indiscrets et ne mettre pas ces bonnes gens dans une servitude habituelle, les engageaient à préparer des logements aux étrangers. Mais [les gens d’Ars] n’osaient risquer des dépenses dont le recouvrement ne leur paraissait pas certain. Ils mirent seulement à la disposition des pèlerins quelques pièces dont ils pouvaient […] se passer », constate le jeune Antoine Raymond, curé de Savigneux, paroisse voisine de deux kilomètres. Mais certains « étrangers » louent des chambres et des villageois agrandissent leurs maisons, accueillant ainsi cette clientèle inattendue. En 1856, Ars comptera neuf hôtelleries, deux voituriers et leurs quinze domestiques, dix marchands. Les constructions ont triplé. Des rentières s’établiront au village pour y finir pieusement leurs jours.

Or, depuis toujours attiré par la solitude et le silence, l’abbé Vianney souffre un secret martyre. Les confessions achevées, le courrier, de plus en plus volumineux, venu de toute la France et même d’Europe, l’accapare. A midi, sur sa table de chêne, il parcourt les lettres, jette aussitôt celles qui le flattent, s’attarde sur les plus confiantes en Dieu. On en retrouva, après sa mort, sous de vieux papiers. Malades, malheureux, inquiets le supplient d’intercéder. Lui s’en remet à Philomène, « bonne petite sainte » à qui il attribue les multiples miracles et conversions.

Il n’en peut plus. Il a échoué en toutes choses, il égare même les âmes. Toute rencontre l’angoisse. En 1843, dans la nuit du 11 au 12 septembre, il s’échappe une seconde fois de son presbytère « par une porte de derrière », une lanterne sourde à la main. Le fugitif, retrouvé sans peine, s’en revient, accueilli par tous dans des transports d’allégresse. Ars ne désemplit plus. On passe la nuit sous le porche de « la rustique église » ; une petite foule patiente sur la place. Les plus chanceux ou les plus fortunés ont trouvé où se loger. Premier arrivé, premier confessé, telle est la consigne du curé d’Ars. Elle ne supporte aucune exception : une femme du monde qui se targuait d’une obligation pour forcer le passage s’est vue rabrouée.

Depuis 1844, des brochures, des images pieuses, imprimées à Lyon, irritent l’évêché : la théologie du vieux curé n’est pas très sûre, il convient de l’instruire précisément des vérités de la religion, veiller surtout à la bonne tenue de cet invraisemblable pèlerinage. L’abbé Antoine Raymond, alors détesté à Savigneux, est dépêché à Ars comme auxiliaire. Il est surtout chargé de faire entrer les paroissiens et pèlerins dans le droit chemin de la doctrine et de la piété. Ces prodiges, miracles ou diableries, ne sont que superstition et égarement des âmes faibles. Le futur curé d’Ars, c’est lui.

Reprenant avec brutalité son anxieux confrère, il le pousse à démissionner secrètement de son ministère. Tandis qu’il s’installe dans la chambre du premier étage, Jean-Marie étend une paillasse dans la cuisine. Tout Ars proteste et exige le rétablissement du père Vianney dans toutes ses prérogatives. Quant à La Providence, ce n’est ni sérieux, ni raisonnable, ni hygiénique. De fait, c’est un incessant foutoir, « la bourdiffaille » reconnaît le célèbre pasteur. « J’étais du nombre de ceux qui pressaient monsieur Vianney de faire appel à des religieuses » témoignera l’abbé Raymond lors de l’enquête diocésaine. Mais Catherine, Marie, Jeanne-Marie ? ces religieuses sans habit : « il n’y a qu’à les teindre » s’insurge monsieur Vianney. En mai 1847, les sœurs de Saint-Joseph prennent la direction de l’établissement. Durement atteint, perdu, le fondateur devient l’ombre de lui-même.

L’abbé Raymond, fort de ce succès, organise maintenant le pèlerinage. De sa voix de stentor, il ordonne, renvoie, prêche … et se répand contre son illustre protégé : « Monsieur Vianney tombe dans l’enfance« , ses mortifications insensées lui ont troublé l’esprit. Il lui faut aussi dénoncer ces brochures qui abusent de la crédulité des pèlerins, le curé d’Ars lui-même doit réfuter ces prodiges. L’impérieux abbé Raymond devient embarrassant. En août 1853, il est muté à Jayat.

L’abbé Toccanier, secondé de l’abbé Monnin, lui succède. Le curé d’Ars tente encore une fois de fuir. On sonne le tocsin, il revient et se résigne. Jamais, il ne quittera Ars. Confiné dans son isoloir, entouré des images de la Médaille miraculeuse, de l’Ecce homo, de saint Jean-Baptiste et sainte Philomène, il confesse quinze heures en hiver et dix-sept heures en été. Plus que jamais, il se sent inutile : « Je n’ai pas encore vécu un seul jour » confie-t-il à Monnin – qui note ses moindres mots- séchant « d’ennui sur cette terre ». La renommée du curé d’Ars est à son apogée.

Au mois de mai 1859, Jean-Marie tient à s’adresser à ses chers paroissiens : « Permettez que je fasse de même mes Frères et que je vous rappelle combien Dieu a été bon pour vous… « . On s’interroge, certains discernent une prophétique et délicate annonce. Mais, depuis tant d’années, la survie du curé d’Ars n’est-elle pas un miracle ? Pourquoi s’inquiéter ? Mais lui connaît proche sa fin.

Juillet est torride. Dans l’église, on suffoque. De 1 heure du matin à 11 heures, puis de 13 heures à 20 heures, le vieil homme, déjà très affaibli, poursuit sans broncher les confessions. Il tousse davantage ; l’autre jour, il est encore tombé dans son escalier, trébuchant de faiblesse. Le vendredi 29, de retour à sa cure, il s’affaisse sur une chaise : « Je n’en puis plus ! « . On s’empresse de l’installer dans sa chambre. Le voilà seul, personne ne veut troubler ses secrets entretiens célestes.

A une heure du matin, il ne peut se lever pour rejoindre l’église. Catherine Lassagne accourt de la pièce voisine : « C’est ma pauvre fin. Il faut aller chercher Monsieur le curé de Jassans. » A l’aube du samedi, la chaleur s’annonce écrasante. L’architecte Hippolyte Pagès, qui racontera ses souvenirs avec enthousiasme, organise une noria de seaux d’eau, arrose toit et murs pour rafraîchir la petite cure de l’ardeur du soleil. Le mardi, on se succède au chevet du mourant. L’abbé Monnin arrive à son tour et l’assiste de ses prières. Monseigneur de Langalerie, évêque de Bellay, averti, surgit en début de soirée. Au dehors, la foule est agenouillée et silencieuse.

Le jeudi 4 août 1859, à deux heures du matin, « sans secousse, sans agonie, sans violence » témoigne l’Abbé Monnin, le curé d’Ars rend son âme à Dieu. En 1929, le pape Pie IX consacre « saint patron de tous les curés de l’univers » Jean-Marie-Baptiste Vianney.

Anne Thoraval

Sources
Philippe Boutry, Un sanctuaire et son saint au XIXème siècle, Jean-Marie-Baptiste Vianney, curé d’Ars, Annales, 1980
Daniel Pezeril, Pauvre et saint curé d’Ars, Editions du Seuil, 1959

http://www.archives.ain.fr/archives/fonds/FRAD001_DIOCESE Archives de l’Ain, archives du diocèse Bellay-Ars (1628-1875)

A noter


Presbytère du curé d’Ars et historial d’Ars
Adresse : 625 rue Jean-Marie Vianney, 01480 Ars-sur-Formans
Téléphone : 04.74.08.10.76
Site Internet : musee-du-saint-cure-d-ars

Basilique d’Ars
Adresse : rue Jean-Marie Vianney, 01480 Ars-sur-Formans
Téléphone : 04.74.08.17.17

Le château d’Ars, établissement privé
Adresse : 800 chemin du Château, 01480 Ars-sur-Formans


Galerie photos du golf du Gouverneur


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