Vidéo aérienne du golf de L’Ile Fleurie – Ile de France
VIDEO
Entre deux bras de la Seine, le golf de l’Ile Fleurie, à l’ouest de Paris, en vidéo aérienne.
Parcours du golf de L’Ile Fleurie – En Seine
A quelques dizaines de minutes de Paris, des quartiers d’affaires de La Défense et de Rueil-Malmaison, c’est un oasis entre deux bras de la Seine. Sur l’Ile des Impressionnistes de Chatou, dans les Yvelines, l’architecte anglais Martin Hawtree donne rendez-vous pour un savoureux déjeuner (golfique) sur l’herbe.
Avec huit par 3 et un petit par 4, le golf de L’Ile Fleurie offre plus qu’un parcours ludique : son impressionnant practice – avec ses 150 postes sur deux étages – est doté des derniers équipements technologiques afin d’assurer initiation, perfectionnement et entraînements dans des conditions optimales.
Infos pratiques
Création : 1989
Slopes
Green-fee : à partir de 27 €
9 trous
95 / 94
Pas de voiturette
1 480 m, par 28
90 / 90
Ouvert tous les jours
Adresse : Pont de Chatou, Ile des Impressionnistes, 78400 Chatou
Mets et logis
Restaurants
Cabane
Une adresse bistronomique décontractée avec, aux manettes, le chef Jean-François Bury (champion du monde Traiteur) qui propose une cuisine gouteuse et singulière.
Tarif : menu à partir de 26 €
Adresse : 8-10 rue du Docteur-Foucault, 92000 Nanterre
Téléphone : 01.47.25.22.51
Site Internet : :cabanerestaurant.com
Ochre
Le « top chef » Baptiste Renouard cultive ses influences acquises chez Robuchon ou Lasserre. Ses plats respirent ainsi le raffinement avec la fougue de la jeunesse.
Tarif : menu à partir de 100 €
Adresse : 56 rue du Gué, 92500 Rueil-Malmaison
Téléphone : 09.81.20.81.69
Site Internet : ochre.fr
Hôtels
Relais de la Malmaison
Dans un rare écrin de verdure sur deux hectares, l’établissement dispose de 88 chambres alliant modernité et charme contemporain. Spa. Restaurant gastronomique.
Tarif : chambre à partir de 169 €
Adresse : 93 boulevard Franklin-Roosevelt, 92500 Rueil-Malmaison
Téléphone : 01.47.32.01.33
Site Internet : relaismalmaison.fr
L’Auberge des 3 Marches
Le calme en centre-ville du Vésinet. C’est ce que propose cet hôtel de quinze chambres aux décors personnalisés. Restaurant traditionnel.
Tarif : chambre à partir de 124 €
Adresse : 15 rue Saint-Laurent, 78110 Le Vésinet
Téléphone : 01.39.76.10.30
Site Internet : auberge-des-3-marches.com
Incontournables
Le Château de Malmaison
Sur les terres d’un ancien repaire normand, la demeure seigneurial du XIVème siècle devient très célèbre après la Révolution, acquise par Joséphine de Beauharnais pour 325.000 francs. L’achat est confirmé par son mari, Bonaparte, à son retour d’Egypte. Le petit château devient le « Palais impérial de Malmaison », agrandissant son domaine. Résidence ensuite de la Reine d’Espagne puis de Napoléon III, la magnifique propriété de Rueil est devenue un Musée national avec la présentation de pièces meublées uniques.
Adresse : Avenue du Château de la Malmaison, 92500 Rueil-Malmaison
Téléphone : 01.41.29.05.55
Site Internet : musees-nationaux-malmaison.fr
Le Désert de Retz
C’était l’époque des folies de la fin XVIIIème siècle. D’une simple maison de campagne dans la forêt de Marly, François de Monville façonna son monde, motivé par une imagination sans frontière. Temple, fabrique, colonne, pyramide : neuf monuments ont résisté au temps, notamment grâce au ministre André Malraux et au propriétaire du golf de Joyenval qui rétrocéda une partie du domaine à la commune de Chambourcy.
Adresse : Allée Frédéric Passy, 78240 Chambourcy
Téléphone : 01.39.22.31.31
Site Internet : ledesertderetz.fr
Denis Lebouvier
Hors limites
Balades à Chatou, Argenteuil et Gennevilliers. 37 km A/R du golf de l’Ile-Fleurie
Berceaux des Impressionnistes
Aller sur l’eau est à la mode. Le vent grisant, les falaises abruptes, les coteaux solitaires comblent le désir de liberté et d’enchantements nouveaux en ces années romantiques. Stendhal, Alexandre Dumas, Camille Corot aiment à s’aventurer sur les côtes normandes, dans l’estuaire de la Seine, à Rouen et même à Paris. Mais les tracasseries administratives détournent du cabotage au profit de la plaisance fluviale. Dès 1850, d’exaltantes régates, d’Argenteuil au Havre, se multiplient. Les traditionnelles joutes des mariniers ajoutent au pittoresque. Le public, grandissant avec les conquêtes du cheval-vapeur, savoure ces dimanches en bord de Seine : canotage, ginguettes et déjeuners sur l’herbe.
En 1867, l’interdiction de la navigation de plaisance dans la capitale profite à Argenteuil : lors de l’exposition universelle, c’est elle qui accueille les compétitions internationales de courses à la voile. Les berges du fleuve, de Chatou à Gennevilliers, dévoilent le spectacle coloré ; du pont d’Argenteuil, on encourage les candidats. L’ouvrage, détruit en 1870 – la guerre interrompt les festivités- est reconstruit en 1874 : c’est un pont ferroviaire qui fascine à présent les voyageurs et un peintre, Claude Monet, qui pour huit ans, s’établit à Argenteuil.
Edouard Manet, fondateur du Groupe des Batignolles, propriétaire de la demeure familiale de Gennevilliers (à l’angle de la rue Pierre-Timbaud) soutient son ami désargenté en réglant les loyers de sa première maison (détruite). Depuis 1871, l’artiste s’est installé en effet à la « Presqu’île de Gennevilliers », comme on l’appelle alors. Nichée dans le premier méandre de la Seine à l’ouest de Paris, elle s’étend hardiment entre la longue île Saint-Denis, les coteaux d’Orgemont et l’Ile-Fleurie. Aux nuages moutonneux des ciels se mêlent les panaches de vapeur et les premières fumées d’usine. Des maisons bourgeoises se dressent sur les berges. Les reflets, les ondulations colorées des voiles jouent sur le flot. Les arbres des rives jettent des ombres.
Monet, sur son bateau-atelier amarré au Petit-Gennevilliers plante là son chevalet. Rejoint par Alfred Sisley, Berthe Morisot, Auguste Renoir, Gustave Caillebotte, ces peintres nouveaux excursionnent à Chatou, Epinay-sur-Seine, Louveciennes, Marly, et peignent en plein air selon le principe cher à l’Ecole de Barbizon. Même Edouard Manet se laisse parfois convaincre. La vie est simple, mouvementée, laborieuse, impécunieuse souvent.
On oublie soucis et moqueries lors de régates sur la Seine, si large et si profonde dans cette boucle d’Argenteuil. Promeneurs, mariniers, vachères, ouvriers, régatiers… ginguettes, fermes, bals, cheminées d’usine, plaines maraîchères, jardins, chemins et routes, voies ferrées : un paysage nouveau pour une France nouvelle, industrielle, agricole, oisive…
Non loin de la gare d’Argenteuil, dans la seconde maison de Claude Monet, au jardin enchanteur, (21 boulevard Karl-Marx, le site est en cours d’aménagement pour une ouverture au public ), les débats sont vifs : la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs , fondée fin 1873, revendique hautement, leurs créations raillées par les académistes. Mais prudent, Manet, parfois admis au Salon officiel, se récuse. Pour Claude Monet, l’association doit se restreindre aux seuls « impressionnistes ». En dix ans, la coopérative organisera dix expositions malgré les nombreuses divergences du groupe.
Mais le succès, trop souvent de scandale, de cet art réaliste, mobile, sensitif, juxtaposant des touches fondues ou contrastées, ne remplit guère les bourses. En 1881, le généreux et entreprenant Gustave Caillebotte – le seul à bénéficier d’une vraie fortune- s’établit à son tour quai du Petit-Gennevilliers, près du pont d’Argenteuil, dans une de ces maisons bourgeoises qu’il agrandit. Un vaste parc descend jusqu’à la Seine (emplacement actuel de la SNECMA). Il l’ouvre largement à ses amis peintres d’autant que la mort de Manet en 1883 les prive d’un maître et d’un fidèle soutien. Pour empêcher que sa veuve, proche de la ruine, ne vende à un Américain le fameux Olympia, tous se cotisent.
Monet, Renoir, Degas rejoignent ce havre de paix et d’amitié, même si les dissensions se multiplient, particulièrement depuis l’arrivée de Paul Signac et Georges Seurat, adeptes du pointillisme. Gustave Caillebotte parvient cependant à organiser l’exposition de 1882. L’année suivante, Claude Monet se retire à Giverny. Caillebotte s’y rendra souvent, partageant avec son ami une même passion de l’horticulture.
Peindre ne suffit pas au mécène. Passionné de voile, il contribue à la fondation du journal Le Yatch , organise des courses, dessine des voiliers, recrute des charpentiers de marine. Les garages à bateau se multiplient en bord de Seine, souvent voisins de guinguettes, telle la maison Fournaise à Chatou. Définitivement installé à Gennevilliers, Gustave Caillebotte en devient le maire-adjoint et entend améliorer la voirie, promouvoir l’éclairage public, le plus souvent à ses frais pour éviter les longueurs administratives. « Jamais on ne vit pareil élu » soulignera The Art journal après sa mort. Dans les locaux de l’ancienne mairie, l’Ecole des Beaux-Arts s’attache à transmettre cet héritage artistique.
A 46 ans, le 21 février 1894, l’édile et « protecteur des impressionnistes » meurt d’une congestion cérébrale, dans sa propriété du Petit-Gennevilliers. Pressentait-il une mort rapide ? Dès la rédaction, à 28 ans, de son premier testament, il lègue sa collection au musée du Louvre, ayant l’exquise délicatesse de ne pas y inclure ses propres œuvres. Est-ce pour cette raison qu’il est resté longtemps méconnu ?
Le panorama urbain et industriel, aux nombreux ponts, de Chatou à Argenteuil, celui du port de Gennevilliers, premier port fluvial français, n’est certes plus celui des paisibles « coins de campagne ». Pourtant ces rives, ce quai du Petit-Gennevilliers sont bien le berceau historique de l’impressionnisme, pour la plus grande fierté de ces communes.
musee-orsay.fr Au temps des expositions impressionnistes, Musée d’Orsay
youtube.com Caillebotte à Yerres, présentation de l’exposition de 2014, Senarvision 2014
geoportail.gouv. fr Carte topographique de Paris et ses environs, 1906, Site Géoportail
Source
Dossier impressionnistes, Ville de Gennevilliers, 2003
Anne Thoraval
A noter
Argenteuil, ville impressionnistes
Adresse : 82 rue de Villiers, 78300 Poissy
Téléphone : 01.39.65.01.06
Site Internet : museonature.org
Etapes à Gennevilliers, parcours patrimoine
Site Internet : gennevilliers-tourisme.com
Croisière fluviale sur le port de Gennevilliers
Adresse : 58 rue Pierre-Timbaud 92230 Gennevilliers
Téléphone : 01.40.85.48.11
Site Internet : gennevilliers-tourisme.com
Balade en bord de Seine, la boucle de Chatou
Site Internet : sortir-yvelines.fr
Musée Fournaise
Adresse : Ile des Impressionnistes 78400 Chatou
Téléphone : 01.34.80.63.22
Site Internet : musee-fournaise
Galerie photos du golf de L’Ile Fleurie