Vidéo aérienne du golf de Gujan-Mestras – Nouvelle Aquitaine
VIDEO
Non loin du Bassin d’Arcachon, le golf de Gujan-Mestras avec notre vidéo aérienne.
Parcours du golf de Gujan-Mestras – Parfum floridien sur le Bassin
Le blason de la commune ostréicole de Gujan-Mestras met aussi à l’honneur le pin maritime. Ce fut ici l’une des premières plantations de la grande forêt des Landes de Napoléon III, initiées par les captaux de Buch.
Fort logiquement et pour respecter la protection naturelle des résineux, le parcours de Gujan-Mestras s’est intégré dans cet environnement. L’architecte Alain Prat ne s’est toutefois pas contenté de ce paysage. En intégrant obstacles d’eau et « berlinoises », les concepteurs ont donné une touche floridienne inédite sur le Bassin d’Arcachon. Et cela a renforcé l’offre golfique de la Gascogne.
Infos pratiques
Création : 1990
GPS
Green-fee (18 trous) : à partir de 41 €
18 trous (+ 9 trous)
W 00°39’30’’
Voiturette : 35 €
6. 225 m, par 72
N 44°36’12’’
Fermé les 25 décembre et 1er janvier
Adresse : Route de Sanguinet , 33470 Gujan-Mestras
Mets et logis
Restaurants
Le Patio
Sa maman lui a transmis la passion de la cuisine. Le chef Thierry Renou lui fait honneur avec des produits provenant de la Gironde et du Bassin d’Arcachon avec des influences asiatiques. Table étoilée.
Tarif : menu à partir de 48 €
Adresse : 10 boulevard de la Plage, 33120 Arcachon
Téléphone : 05.56.83.02.72
Site Internet : lepatio-thierryrenou.com
Bistro’ 50
Près du port et de la plage de La Hume à Gujan, une cuisine moderne, inventive, s’appuyant sur des produits marins et terriens. Terrasse très agréable, à l’ombre d’une voile.
Tarif : menu à partir de 23 €
Adresse : 50 avenue de la Plage, 33470 Gujan-Mestras
Téléphone : 05.57.16.35.43
Site Internet : bistro50.fr
Hôtels
Ha(a)ïtza
Construit en 1930, l’Hôtel Haïtza (le roc en basque) a pris une consonne en 2016 pour marquer son renouveau avec un designer de choc, Philippe Starck. Restaurant gastronomique. Spa.
Tarif : chambre à partir de 195 €
Adresse : 1 avenue Louis Gaume, 33115 Pyla-sur-Mer
Téléphone : 05.56.22.06.06
Site Internet : haaitza.com
Le B
Au cœur d’Arcachon, à un coup de sandwedge de la plage, 56 chambres rénovées et climatisées pour un séjour très confortable. Garage avec accès direct.
Tarifs : chambre à partir de 90 € (10 % de réduction au golf)
Adresse : 4 rue du Professeur Jolyet, 33120 Arcachon
Téléphone : 05.56.83.99.91
Site Internet : hotel-b-arcachon.com
Prendre un verre
La Corniche
Depuis le bar et la terrasse de l’hôtel, c’est le point de vue le plus spectaculaire sur le banc d’Arguin. Emotion garantie lors du coucher de soleil.
Adresse : 46 avenue Louis Gaume, 33115 Pyla-sur-Mer
Téléphone : 05.56.22.72.11
Site Internet : lacoorniche-pyla.com
Incontournables
La réserve naturelle du banc d’Arguin
Ilot sablonneux océanique à l’entrée du Bassin d’Arcachon, le banc d’Arguin se déplace et change continuellement de forme au gré des vents. Avec sa végétation dunaire et ses espèces d’oiseaux protégées, la réserve naturelle n’est accessible qu’en journée. Des navettes sont proposées depuis la jetée Thiers. Il est aussi fort agréable de faire une grande visite d’Arguin et du Bassin à bord d’un voilier (Catamaran Tip Top One, 06.80.66.06.68).
Tarifs : 26 € (17,50 € de 4 à 12 ans)
Adresse : Jetée Thiers, 33120 Arcachon
Téléphone : 05.57.72.28.28
Site Internet : bassin-arcachon-info.com
La Dune du Pilat
Plus grande dune d’Europe, s’élevant entre 100 et 120 m suivant les années, sur près de trois kilomètres, elle est toujours en mouvement sous l’influence des vents dominants et des marées. Un cas unique qui perdure depuis 4.000 ans ! Côté océan, les grains de sable remontent la pente douce depuis le sol. Avant de chuter dans la pente raide, côté forêt. En dehors d’une ascension « libre », on peut choisir une balade commentée (1 heure) ou une randonnée (1 jour).
Adresse : Route de Biscarrosse, 33115 Pyla-sur-Mer
Téléphone : 05.56.22.12.85
Site Internet : ladunedupilat.com
Denis Lebouvier
Hors limites
Promenade sur le Bassin de Lanton (33138) à Gujan-Mestras (33120) – 40 km A/R du golf de Gujan-Mestras
Les huîtres d’Arcachon, toute une histoire !
Les ostréiculteurs Pibert et Mozas veulent pouvoir veiller leurs parcs d’huîtres (les vols sont fréquents) à marée haute comme à marée basse, entreposer les différents matériels dévolus à la récolte et à la vente sans faire d’incessants allers-retours à la côte. En 1881, ils construisent une étrange cabane sur pilotis non loin de l’île aux Oiseaux. Les hautes et solides jambes de pin rappellent les tchanques, ces échasses des bergers gascons. On y attache les pinasses. Aujourd’hui, à marée basse, on peut voir de rares vestiges de ces pilotis. Deux cabanes tchanquées, construites après la seconde guerre sont devenues le symbole du bassin d’Arcachon.
Pour en en arriver là, quelle aventure !
Très friand d’huîtres, Louis XIV donne un lustre nouveau à ce mollusque fameux qui fit le délice des débauches antiques. A Paris, deux mille écaillers s’en partagent le commerce. A la cour comme à la ville, on s’en régale d’autant que la galanterie lui prête des vertus aphrodisiaques. Hélas, le mauvais état des chemins risque de livrer putride le sésame des plaisirs. Le plus sûr est de se baisser pour ramasser le coquillage, ainsi que le font d’ailleurs Les deux plaideurs de la fable de La Fontaine : Un jour deux Pèlerins rencontrent sur le sable/ Une Huître que le flot y venait apporter . Autant se servir aux multiples échoppes du coin. Les bancs prolifèrent en effet sur toutes les côtes du royaume.
Mais quelles sont-elles, au juste, ces côtes du royaume, et qu’en est-il de l’exploitation de leurs ressources ? Colbert, dans son Ordonnance de Marine d’août 1681, légifère tout ça au nom du droit public : « Comme la Navigation sur les Rivières navigables, affluentes & à l’embouchûre de la Mer, n’est pas moins nécessaire à l’Etat, que celle qui se fait sur la Mer, il est bon d’avertir le Lecteur que cette Ordonnance du mois d’Aoust 1681 doit également servire de Loy aux Commerçans sur ces sortes de rivières , & à ceux qui vont & qui trafiquens sur Mer ; ce qui néanmoins se doit entendre seulement des Rivières navigables, affluentes & embouchûre de la Mer (…) Il y a encore une réflexion à faire sur la Navigation qui se fait sur les Rivières Navigables & affluentes dans la Mer ; on veut dire qu’il ne faut rien laisser dans ces grandes Rivières, qui puisse empêcher & faire aucun obstacle à la Navigation ; tels sont les Moulins, Pescheries & autres choses de cette qualité, qui sont autant d’usurpations sur le droit public (…) » Et comme les rivages de la mer qui appartiennent à l’Etat sont délimités par l’estran, fini le foutoir du cabotage. La pêche est règlementée, les espèces doivent avoir le temps de se reproduire et arriver à maturité. Mais l’huître n’est pas concernée par ses mesures de protection.
Cinquante ans après la Grande Ordonnance de Marine , celle du 23 avril 1726 fixe le maillage des filets de pêche. François Le Masson du Parc, paisible et consciencieux commissaire du Roi, inspecte les pratiques des gens de mer. En août 1727, le voici à La Teste. Il connaît son affaire et s’émerveille : « de mémoire d’homme », le bassin d’Arcachon est « un des plus poissonneux qu’on puisse voir (…) Les pêches que l’on fait dans la baie commencent à Pâques et finissent à la saint Michel. Pendant l’hiver, elles cessent toutes parce que les poissons s’en retirent. On y continue seulement la pêche des huîtres à la drague et à la main, ainsi que celle des autres espèces de coquillages dont nous ferons mention ci-après et qui sont sur les fonds de cette baie partout en fort grande abondance. ». Les huîtres, plates, régalent de plus en plus les convives, égayés plus encore par ce tout nouveau vin de Champagne.
Tandis qu’on drague les naissains sur les récifs, les mollusques prolifèrent dans les marais. En réalité, malgré quelques parcs, les bancs d’huîtres périclitent partout et en 1850, l’ Etat interdit tout de go leur exploitation. Deux cents ans après le rapport élogieux de Le Masson Du Parc, l’huître plate s’épuise jusqu’à ne plus jamais excéder 20 % des ventes. Sa glorieuse concurrente, l’huitre creuse portugaise, a raflé la mise.
Pourtant un embryologiste, spécialiste de pisciculture, ne s’y résigne pas. Depuis Colbert, chacun sait que la mer appartient au « domaine social » de l’ Etat et Victor Coste se sent fort du soutien de l’administration impériale. Napoléon III lui a donné une mission, un «voyage d’exploration sur le littoral de la France et de l’Italie ». L’huître a une longue histoire et Victor s’intéresse très spécialement aux procédés des Italiens, ces descendants des Romains. Sur le lac Fusaro, dans la baie de Naples, on a toujours capté les naissains sur des fagots, disposés en parcs : les motifs des vases funéraires que scrute le savant en témoignent. Les larves, fixées, prospèrent. Ainsi, en mer, les huîtres ont le temps de se reproduire. Pour Victor Coste, il faut appliquer en France les techniques romaines. Une première expérimentation en baie de Saint-Brieuc s’avère concluante. En 1859, dans les marais si prometteurs du bassin d’Arcachon, le même procédé est appliqué, mais avec un système de tuiles placées dans une « ruche », système auquel le maçon Jean Michelet apportera une amélioration décisive. Un an plus tard, 112 concessionnaires se partagent les 400 hectares dévolus à la culture huitrière. Napoléon III fait publier par l’Imprimerie impériale une seconde édition du Voyage de Victor Coste, père de ce qui va bientôt s’appeler ostréiculture : «l’ Etat essaya de faire passer une conquête de la physiologie dans le domaine de l’application » pour « aboutir à une question d’économie publique », analyse Victor Coste, père de ce qui s’appellera désormais l’ostréiculture. Mais les naissains d’huîtres plates s’amenuisent bel et bien dans le bassin d’Arcachon : à terme l’activité est condamnée.
Ne pas manger d’huîtres au retour de pêche ! Ne pas faire profiter de la roborative chair les poitrinaires de la Ville d’hiver, et en pleine saison ! Impossible n’est pas arcachonnais. Dès 1860, on va en chercher au Portugal : elles sont creuses, résistantes. Mais il faut importer.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Arnaud Coycaud, en 1867, s’est lancé lui aussi dans l’importation des portugaises et affrète des navires. Le « déjeuner d’huîtres » fait fureur sous le Second Empire qui se pique souvent d’imiter le Siècle des Lumières.
L’affaire d’Arnaud Coycaut périra par ce qui la fit naître. Le 14 mai 1864, Le Morlaisien longe le littoral girondin. Son capitaine, Patoizeau, doit livrer sa cargaison. Or, la mer, mauvaise, contraint le capitaine à se réfugier dans l’estuaire pour attendre un temps plus clément. C’est un peu long pour des huîtres, même très résistantes. Des remugles empuantissent le pont ; Patoizeau fait jeter par-dessus bord les mollusques avariés. Tant pis pour cette fois-ci, il y en aura d’autres. Mais quelques costaudes s’incrustent. Quinze ans plus tard le négociant fait faillite. Depuis 1871, l’huître creuse du Portugal a colonisé tout le bassin d’Arcachon : l’activité reprend, instruite cette fois-ci des observations, analyses et expérimentations faites pendant vingt ans.
Lorsque meurt Victor Coste, en 1873, l’ostréiculture française est établie. Dans sa seconde édition le grand dictionnaire Littré peut intégrer un nouveau substantif féminin à la langue française : «ostréiculture(o-stré-i-kul-tu-r’) s. f. Procédés à l’aide desquels on augmente, on provoque la multiplication des huîtres. »
Anne Thoraval
https://www.youtube.com/watch?v=cWXa_J0joKQ Jean-François de Troy, Le Déjeuner d’huitres , huile sur toile, 1735, musée de Chantilly.
A noter
Office du tourisme d’Arcachon
Adresse : 21 avenue du Général de Gaulle, 33120 Arcachon (au théâtre Olympia pendant les travaux)
Téléphone : 05.57.52.97.97
Site Internet : www.bassin-arcachon.com
Les cabanes ostréicoles du bassin d’Arcachon : de la production à la dégustation d’huîtres
www.les-cabanes-ostreicoles-du-bassin-darcachon
Tour de l’île aux Oiseaux en bateau
Téléphone : 05 57 72 28 28
www.tour-de-l-ile-aux-aiseaux.php
Galerie photos du golf de Gujan-Mestras