Vues aériennes du golf de Bourg-en-Bresse Auvergne Rhône Alpes
VIDEO
Au bord du lac de Bouvent, le parcours de Bourg-en-Bresse en vidéo aérienne.
Parcours du golf de Bourg-en-Bresse – Bouvent aux portes de la ville
Au bord du lac de Bouvent et au pied des montagnes du Revermont, l’accès est aisé depuis le centre-ville de Bourg-en-Bresse pour s’offrir une bienfaitrice pause golfique. Initiant de nouveaux joueurs, la structure dispose de 9 trous techniques épousant le dessin du vaste plan d’eau, 6 trous compact pour débuter ou parfaire son petit jeu, un practice avec de nouvelles cibles ludiques.
Golf public, Bourg-en-Bresse joue parfaitement son rôle de découverte et de promotion dans un cadre agréable, à des tarifs avantageux.
Infos pratiques
Création : 1992
GPS
Green-fee (9 trous) : à partir de 24 €
9 trous
E 05°15’35’’
Voiturette : 15 €
2.903 m, par 35
N 46°11’27’’
Fermé entre Noël et le jour de l’an
Adresse : Parc de Loisirs de Bouvent, 01000 Bourg-en-Bresse
Mets et logis
Restaurants
Georges Blanc
Héritage de trois générations de « mères cuisinières », l’établissement triplement étoilé de Georges Blanc est connu dans le monde entier. Avec un hôtel Relais & Châteaux, bistrot et boutiques au cœur du « Village Blanc ».
Tarif : menu à partir de 170 €
Adresse : Place du Marché, 01540 Vonnas
Téléphone : 04.74.50.90.90
Site Internet : georgesblanc.com
Au Pot de Grès
Une sélection rigoureuse des richesses de La Bresse pour profiter de cette attirante maison de campagne attachée aux recettes du terroir et à l’accueil chaleureux.
Tarif : menu à partir de 28 €
Adresse : 2013 Route du Village, 01250 Montagnat
Téléphone : 04.74.51.67.05
Hôtels
Le Griffon d’Or
Un ancien relais de poste de 1701, au cœur de Bourg-en-Bresse, pour des chambres raffinées avec le charme du passé et le beau confort contemporain. Spa. Sauna. Parking sécurisé.
Tarif : chambre à partir de 120 €
Adresse : 10 rue du 4 septembre, 01000 Bourg-en-Bresse
Téléphone : 04.74.23.13.24
Site Internet : hotelgriffondor.fr
Hôtel-Logis de Brou
Charmant hôtel familial, disposant d’une terrasse et d’un jardin fleuri, l’établissement propose 30 chambres et peut accueillir des groupe. Soirée « étape » possible avec cinq restaurants partenaires.
Tarif : chambre à partir de 79 €
Adresse : 132 boulevard de Brou, 01000 Bourg-en-Bresse
Téléphone : 04.74.22.11.55
Site Internet : logisdebrou.com
Incontournables
Le Monastère de Brou
Par amour pour son défunt mari Philippe II Le Beau, duc de Savoie, Marguerite d’Autriche fit construire (à partir de 1506) une église et un monastère, composé de trois cloîtres, pour un ensemble architectural gothique flamand remarquable. Entouré d’œuvres de grands artistes d’Europe du nord, le puissant couple fusionnel y est enterré depuis son achèvement (en 1532) passant ainsi à la postérité comme le souhaitait la duchesse Marguerite d’Autriche, tante de Charles Quint.
Tarifs : 9 € (réduit, 7 €)
Adresse : 63 boulevard de Brou, 01000 Bourg-en-Bresse
Téléphone : 04.74.22.83.83
Site Internet : monastere-de-brou.fr
Musée de la Bresse
Implanté sur le Domaine des Planons qui comprend une ferme bressane classée monument historique, le musée propose de s’imprégner du riche patrimoine de La Bresse, offrant une immersion dans l’art de vivre des Bressans du XVème siècle à nos jours. Les collections permettent de découvrir costumes, émaux, architecture et gastronomie avec la célèbre volaille de Bresse.
Tarifs : 7 € (réduit, 4 €)
Adresse : 987 chemin des Seiglières, 01380 Saint-Cyr-sur-Menthon
Téléphone : 03.85.36.31.22
Site Internet : patrimoine.ain.fr
Denis Lebouvier
Hors limites
Visite de 01000 Bourg-en-Bresse et balades sur les sites résistants de Granges et de Nivigne à 01250 Chavannes-sur-Suran, du Revers et de Chougeat à 01580 Matafelon, de Cize à 01250 Cize. Circuit de 80 km à partir du golf de Bourg-en-Bresse.
Vidal, Romans, Paul, Eugène et les autres : la résistance à Bourg-en-Bresse
Ces 12 et 13 septembre 1942, le maréchal Pétain, en visite dans l’Ain, remporte un franc-succès. Car « Voici que Dieu nous prend en pitié, en nous donnant à l’heure suprême l’homme providentiel qu’est le maréchal Pétain . » a prophétisé l’évêque de Grenoble en juin 1940, « Comme Charles VII, vous êtes venu aux jours de peine. Après Jeanne et la prière maternelle, il revint en des jours meilleurs. Ah ! puisse votre histoire et la nôtre ressembler à celle de Charles VII, le sauveur de l’unité française, jusqu’au bout ! » a proclamé l’évêque du Puy un an plus tard. Puissance de l’occupant honni, pénurie générale, inutile victoire de 1918… Alors, à Bourg-en-Bresse, à Ambérieu, comme partout en France, maréchal, nous voilà.
Pas tous. Pas Paul Podia, l’encadreur du 21 rue du Gouverneur (aujourd’hui Victor-Basch ) qui a dû réconforter des Bressans en exposant sous le cadre du vainqueur de Verdun, « vendu », puis, comme la police lui en faisait reproche, « acheté », qui, dans son arrière-boutique, réconforte et dirige des lycéens de Lalande réunis en Forces unies de la Jeunesse dès 1941. Pas Henri-Eugène Petit, dont le génial esprit d’organisation fera des maquis de l’Ain et du Jura les plus performants de la Résistance armée. Pas le Général Delestraint, qui, démobilisé, exhorte à « se comporter en Français, et non avec une mentalité de chiens battus ou d’esclaves. Si nous savons vouloir, la France ressuscitera un jour, elle aussi, du calvaire présent . ». Qui, au 41 boulevard Voltaire, rassemble des anciens chars, des militaires lors de déjeuners patriotiques : rejoignez de Gaulle !
Le capitaine Joseph Gastaldo est de toute façon déjà convaincu. On l’a envoyé croupir au 2ème Bureau de Bourg-en-Bresse pour le punir de sa propagande gaulliste. Il y crée aussitôt une cellule de renseignements sur la Wehrmacht et un réseau d’aide aux évadés. C’est un habitué du boulevard Voltaire où se succèdent les chefs des groupes naissants, de Combat, de Franc-Tireur… Aussi, lorsque l’envoyé du chef de la France Libre, parachuté en France en 1942 pour la mission « Max », pseudonyme de Jean Moulin, cherche, en juillet, un officier susceptible de devenir le chef militaire de la Résistance, les qualités du Général Delestraint s’imposent-elles finalement : hostile à l’occupant comme au gouvernement de Vichy, indépendant de tout mouvement de Résistance, officier d’un grade élevé, respectable pour l’Etat-Major allié, un très honorable passé militaire.
Le 28 août, Max rencontre à Lyon l’oiseau rare. Delestraint devient « Général Vidal », chef de l’Armée secrète. Le 22 octobre, le général de Gaulle signe la nomination : « Mon général, on m’a parlé de vous … J’en étais sûr ! Il n’y a rien à quoi nous attachions plus d’importance qu’à ce dont nous vous demandons d’assurer l’organisation et le commandement. Personne n’est plus qualifié que vous pour entreprendre cela. Et c’est le moment ! Je vous embrasse, mon généraI. Nous referons l’armée française ! » La précieuse missive lui est remise, le 18 novembre, en son domicile familial de Bourg-en-Bresse. Le « Général Vidal » gagne alors Lyon et s’installe, difficilement, dans la clandestinité.
Henri Petit, capitaine de réserve, est un homme précieux. Il reste dans l’Ain, région essentielle pour l’AS. Si le pays de Gex, frontalier de la Suisse, est zone interdite, le département est en zone dite « libre » de 1940 à 1942. Le nœud ferroviaire d’Ambérieu est stratégique. Les monts boisés du Bugey, leurs pentes douces, les hauts-plateaux, les fermes isolées sont autant de caches, de positions de repli. Le val de Saône est idéal pour les atterrissages clandestins. La proximité de la Suisse, où les alliés ont posté leurs délégations, favorise les réseaux de renseignement, les filières d’évasion des fugitifs qui se multiplient. Autant de possibilités de recrutement, de refuges de confiance chez des montagnards.
En cette fin 1942, quelque chose change. On voit des gens avec une étoile jaune qu’ils ont dû coudre eux-mêmes sur leurs vêtements : des Juifs. Des Juifs ? On n’en avait jamais tant vu dans ces parages. Ils veulent fuir, gagner la Suisse. A Paris, il y a eu une rafle terrible, au Vel d’Hiv, en juillet. Ah bon ? C’est troublant, cette histoire. Ce n’est pas normal. Et puis voilà que la zone « nono », non occupée, est occupée justement. Les alliés ont débarqué en Afrique du Nord. Un jour, ils débarqueront peut-être en France. Bien sûr, mais c’est si loin…
En février 1943, Service du Travail Obligatoire, le coup de trop. Vichy ordonne à tous les hommes âgés de 21 à 23 ans de partir travailler deux ans en Allemagne. Des manifestants protestent dans les villes ouvrières de Bellegarde, Oyonnax, Bourg-en-Bresse. Quant aux paysans, va encore pour du beurre et des vaches, mais on ne donnera pas les fils au boche. A Ambérieu, où 1600 requis doivent se déclarer, seuls 343 se présenteront. Et les autres ?
Quelques planques s’organisent, dans des grottes, des taillis, des granges isolées. En mars, Bob Fornier et Raymond Charvet, résistants de Bourg, ouvrent dès mars le précaire refuge de la grotte de l’Ours, au signal de Chougeat. On s’entasse dans cette anfractuosité humide, on veille sur les armes réceptionnées lors du parachutage du 13 avril. En juin, la situation devient critique avec l’arrivée d’autres réfractaires. On construit des huttes sur le promontoire d’où se dévoile l’étendue magnifique des monts et des bois. Quinze autres se cachent dans les taillis d’Illiat – camp dit de Catane- à l’ouest de Bourg. A Cize, le boucher de Thoirette Eugène Faury ouvre son propre repaire, sûr du voisinage, couvant du regard le chantier de la villa Morin, une cache d’armes. Par Paul Pioda, il recrute deux compagnons qui se terrent alors en haut de la falaise. Grâce au boucher, le ravitaillement est assuré. A Chavannes-sur-Suran, le garagiste Chambon, le médecin Rosette, aidés du communiste du Perrier, organisent avec la résistance de Bourg-en-Bresse l’évacuation de réfractaires dans la montagne de Nivigne, au bois de Rosy, près d’un point d’eau. En juillet, ils sont quinze à vivre dans des cabanes, ravitaillés par le brasseur Tribouillet et ses cousins tourneurs sur bois Curvat et Maire. On va puiser l’eau à la ferme du Revers, voisine. Jacques Meynal prend la direction de ce camp dit de Nivigne. Certains sont transférés de Chougeat, surchargé.
Henri Petit brûle de prendre les choses en main. Le drame de la ferme du Revers, à Matafelon, était prévisible. Le 10 mars, 30 manifestants d’Oyonnax, conduits par Jean-Pierre Guyot dit Jean Guerrin, s’y sont réfugiés, puis 40 réfractaires venus du Jura, avertis du refuge. La chose est connue, désormais, des autorités. Le 26 mars, cent Gardes Mobiles de Réserve de la gendarmerie de Bourg ont lancé l’assaut. Prévenus par des gendarmes, nombreux sont ceux qui ont pu se disperser, mais sept jeunes gens sont arrêtés, dont Jean Guerrin. Parvenant à s’évader du train non loin de Bourg, le partisan entrera bientôt dans la légende de la Résistance avec son Groupe Franc Jura.
Fin 1943, on comptera 600 gars de vingt ans éparpillés dans les bois de l’Ain et du Jura. Des voraces à nourrir, des fuyards à planquer. Des jeunes à former. Pas question de les laisser comme ça dans la nature. Ils ne vont pas tenir le coup. Pas question non plus qu’ils indisposent les paysans par des vols de poule. L’ennemi peut infiltrer ces néophytes traqués.
L’été 1943 est aussi une catastrophe pour la Résistance. Jean Moulin-Max, disparu depuis juin, le général Delestraint-Vidal et son agent de liaison Gastaldo arrêtés, Paul Podia, l’âme du lycée Lalande, trahi et déporté…Romans s’efforce d’organiser cet afflux imprévu de jeunes, appelant au ralliement des petites unités dispersées : soumises aux plus extrêmes précarités, sans argent, sans arme, sans vivres, elles sont autant exposées à l’ennemi que dangereuses pour les leurs. « Réfractaire, plus de domicile, plus d’état civil, plus de carton d’alimentation, plus rien » se souvient un ancien maquisard…
Lors d’une importante réunion au buffet de la gare de Bourg, Bob Fornier, chef de l’Armée Secrète de l’Ain, confie officiellement au capitaine de réserve Petit dit Romans la restructuration complète des camps de réfractaires en camp de maquisards et leur encadrement militaire. Des Groupes-francs doivent être constitués. Il faut repérer des terrains d’atterrissages, contacter la résistance du val de Saône, les cheminots patriotes d’Ambérieu et de Bourg, nœuds ferroviaires.
En septembre, les divers groupements acceptent de se ranger sous l’autorité du capitaine Romans. Le camp-maquis de Grange, non loin au sud de Chougeat, accueille de nouvelles recrues, placées sous la direction du sergent d’active Georges Béna, dit Michel. En cet automne, Le père abbé Bernard de Notre-Dame des Dombes (photo) , confie le robuste camion Citroën U23, aussitôt baptisé «Maquisette», et donne le top-départ du «Groupe transport». Deux mois plus tard, un premier coup de main permet la récupération de véhicules militaires. On peut passer dès lors au glorieux «Groupe Garage». En juin 1944, chaque camp-maquis sera d’ailleurs pourvu d’une «flotte militaire». Pour ravitailler et équiper les troupes de vêtements chauds, de chaussures dignes de ce nom, main basse est faîte sur des entrepôts militaires, dont celui de Bourg-en-Bresse. En vingt minutes, dix tonnes de vivres sont réparties dans les camions du «Groupe Garage».
Soucieux de sécurité, Romans a organisé un système de filtrage des réfractaires. Promiscuité, précarité, misère, inaction forcée… Romans établit une discipline militaire très stricte, avec horaires, distributions de corvée, lever des couleurs, quarts de surveillance. L’instruction militaire, privilégie les techniques de guérilla. Au terme de leur formation, les partisans sont dirigés vers les quelques 22 camps de maquisards organisés dans la région.
Le commissaire principal de Bourg s’en inquiète auprès du préfet. Trois foyers réfractaires sont repérés dans le département : « Ils sont organisés par groupes, et dirigés par des chefs. Ces jeunes gens ne vivent pas tous ensemble ; ils sont au contraire dispersés en sous-groupements. Très mobiles, les campements de ces faibles unités ne sauraient être situés avec précision. Le ravitaillement semble être fourni aux intéressés par des fermiers de la région. Ils possèderaient en outre des vêtements et des vivres obtenus au cours de coups de mains effectués récemment, contre des chantiers de jeunesse. (…) Le noyau le plus important de ces réfractaires comprenant une soixantaine de membres seraient installés au hameau de Chougeat » . Probablement armés, ils risquent, à l’approche de l’hiver, de rançonner les paysans. Mais les effectifs insuffisants : « Dans ces conditions, il conviendrait à mon avis de saisir d’urgence de la présente affaire, le Service régional de la Police de Sureté de Lyon ». C’est-à-dire la Gestapo de Klaus Barbie.
Mais les quelque 600 «gar » sont équipés, encadrés, partageant aussi cet esprit de fronde et de débrouille, dans la ferveur … et la précarité. Au début de 1944, Romans a pris en main les maquis de l’Ain. Lorsque viendra l’heure du Débarquement, ils seront prêts, malgré trois terribles assauts allemands. En septembre, le département de l’Ain est enfin libéré et les alliés, acclamés, entrent dans Bourg-en-Bresse, haut-lieu de la Résistance en France.
Anne Thoraval
http://www.lalande2.com/index.php/le-lycee-dans-la-resistance-et-dans-la-guerre/le-role-de-paul-pioda Le rôle de Paul Podia au lycée Lalande, site Le lycée dans la résistance et dans la guerre
https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/charles-delestraint Ordre de la Libération, Charles Delestraint
https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/henri-romans-petit Ordre de la Libération, Henri Romans-Petit
https://resistance-ain-jura.com/1939-1945/maquis/dans-l-ain/camps-de-refractaires.html Carte interactive des camps de réfractaires du maquis de l’Ain, Les Amis du musée de la Résistance de Nantua
https://resistance-ain-jura.com/1939-1945/maquis/dans-l-ain/camps-de-maquis.html Carte interactive des camps maquisards de l’Ain, Les Amis du musée de la Résistance de Nantua
https://www.youtube.com/watch?v=sMxEGo2661g Libération de Bourg-en-Bresse, film du sergent Fred Bornet, mis en ligne par MdeAin3945
Sources
Les amis du musée de la résistance de Nantua, site passionnant avec des cartes passionnantes.
A noter
Office du Tourisme de Bourg-en-Bresse
Adresse : 6 avenue Alsace-Lorraine, 01000 Bourg-en-Bresse
Téléphone : 04.74.22.49.40
Site Internet : www.bourgenbressetourisme.fr
Abbaye Notre-Dame des Dombes
Adresse : 1600 route de l’Abbaye, 01330 Le Plantay
Téléphone : 04.74.98.14.40
Site Internet : http://www.ain-tourisme.com/Abbaye-Notre-Dame-des-Dombes
Le camp de Chougeat à la grotte de l’Ours
https://www.bresse-revermont.fr/decouvrir-explorer-revermont-bresse/nature-et-paysage/points-de-vue-et-belvederes/?grotte-a-lours-s394995
Camp de Nivigne
https://www.bresse-revermont.fr/decouvrir-explorer-revermont-bresse/nature-et-paysage/monts-et-plateaux/?mont-nivigne-s394994
Le camp de Cize
https://www.bresse-revermont.fr/decouvrir-explorer-revermont-bresse/gorges-de-ain-vallee_ain-aintourisme-bugey/sites-et-patrimoine/?camp-de-cize-s913025
Galerie photos du golf de Bourg-en-Bresse