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Avrillé

Pays de la Loire
Golf
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Vues aériennes du golf d’Avrillé – Pays de la Loire


Près d’Angers (Pays de la Loire), le Golf d’Avrillé en vidéo aérienne.


Parcours du golf d’Avrillé – Au château de La Perrière


A proximité immédiate d’Angers, le golf Bluegreen d’Avrillé s’étend autour du cadre prestigieux du château de la Perrière dont les murs nous proviennent du XVIIème siècle, profitant de la vallée du Maine. Le parcours, au relief successivement plat et vallonné, sillonnent entre les arbres centenaires, les pièces d’eau et les plantations de toutes sortes d’essences dont plusieurs variétés d’érables.

Avec sa richesse d’équipements, et l’accès rapide depuis le centre de la capitale angevine, Avrillé dispose d’atouts remarquables pour développer un golf « urbain ».

 

Infos pratiques


Création : 1989 Slopes Green-fee : à partir de 41 €
18 trous 129 / 124 Voiturette : 25 €
5.936 m, par 71 119 / 116 Ouvert toute l’année
Téléphone : 02.41.69.22.50  Site Internet :  https://bluegreen.fr/avrille/
Adresse : Château de la Perrière, 49240 Avrillé

Mets et logis

Restaurants

Le Château de Noirieux
Depuis les larges fenêtres du restaurant bistronomique la Table du Château, la vue sur la vallée du Loir est splendide. L’atmosphère est résolument à la tradition raffinée. Terrasse.

Tarif : menu à partir de 55 €
Adresse : 26 route du Moulin, 49125 Briollay
Téléphone : 02.41.42.50.05
Site Internet : chateaudenoirieux.com

Le Cavier
L’établissement, aménagé dans les caves du moulin à vent toujours en fonctionnement, vous réserve un accueil chaleureux dans un cadre insolite. Terrasse sous les paillotes au bord de la piscine.

Tarif : menu à partir de 29,90 €
Adresse : 2 route Nationale 162, 49240 Avrillé
Téléphone : 02.41.42.30.45
Site Internet : hotelmoulincavier.com

Hôtel

Le Château des Forges

Une ancienne grande maison de famille entièrement rénovée par un antiquaire passionné, idéalement située dans un écrin de verdure de 6 hectares avec une superbe vue sur les vallées de Saint-Aubin. Piscine.

Tarif : chambre à partir de 85 €
Adresse : chemin du Port de l’Ile, 49100 Angers
Téléphone : 02.52.60.64.85
Site Internet : chateau-des-forges

Le Château des Briottières

Un vrai château de famille en Anjou, transformé en chambre d’hôtes puis en hôtel 4*, depuis un peu plus de trente ans. Madame de Staël l’a aimé, George Sand et Chopin y ont séjourné. Piscine et tennis.

Tarif : chambre à partir de 149 €
Adresse : château des Briottières, 49330 Champigné
Téléphone : 02.41.42.00.02
Site Internet : briottieres.com


Incontournables

Le Château d’Angers

Tour à tour palais comtal d’une dynastie anglaise, forteresse imprenable du royaume de France, demeure iconique du fameux roi René, château-prison… Le château d’Angers domine la ville du haut de son éperon rocheux occupé par l’homme depuis le Néolithique ! Véritable BD du Moyen Âge commandée en 1375 par le duc Louis Ier, la Tapisserie de l’Apocalypse est par ses dimensions, son ancienneté, et sa virtuosité stylistique et technique, un trésor unique au monde. Jardin du roi René, jardins de l’Apocalypse, jardins de roses ou d’hortensias angevins… Histoire et innovation s’associent ici dans une démarche de développement durable. Du haut des remparts, profitez d’un panorama unique sur la ville.

Adresse : 2 promenade du Bout du Monde, 49100 Angers
Téléphone :
02.41.86.48.77
Site Internet :chateau-angers.fr

Musée de l’Aviation
Dès sa création en 1981, l’association fondatrice de Espace Air Passion s’est spécialisée dans la préservation d’engins volants représentatifs de l’aviation légère civile et militaire. Les sports aériens représentent une part importante des collections du musée. De nombreuses pièces très rares, voire uniques, composent la flotte. Espace Air Passion conserve aussi des aéronefs d’origine militaire. La collection compte ainsi plus de 180 avions et planeurs historiques, couvrant plus de 100 ans d’aviation, de l’aéroplane du premier vol en Anjou (1908), jusqu’aux avions d’entraînement des années 50 et 60, en passant par les prototypes et machines de records de l’entre-deux-guerres, ou encore les avions d’observation de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui en fait le deuxième musée aéronautique de France après Le Bourget.

Adresse : Angers Loire Aéroport, 49140 Marcé
Téléphone : 02.41.33.04.10
Site Internet : musee-aviation-angers.fr

Denis Lebouvier


Hors limites

Visite de Trélazé. 35 km A/R du golf d’Avrillé

L’insurrection des ardoisiers

Lorsque le 25 août 1855 Jean-Marie Secrétain, chef de la société secrète La Marianne en Anjou, revient de Paris, il confirme aux ardoisiers de Trélazé une nouvelle sensationnelle : Napoléon III, l’empereur du Coup d’Etat, l’assassin de la Seconde République, a disparu après l’attentat d’un certain Pianori. En cette fin d’été, une insurrection générale se prépare, ordonnée par le Comité des républicains réfugiés à Londres. Il faut dès à présent organiser le soulèvement d’Angers, capitale ardoisière, s’appuyer sur les réseaux ouvriers clandestins, très actifs dans ces pays de Loire depuis 1853.

Enfin ! Car depuis l’hiver les promesses se multiplient d’un proche rétablissement de la République démocratique et sociale. Il est temps : jamais le pain n’a été aussi cher et le travail si rude. Dès le lendemain, dimanche 26, jour de l’Assemblée de la commune, traditionnel rassemblement festif des familles ouvrières à Saint-Barthélémy, les carriers, principaux initiés, propagent l’incroyable espoir : « Nous allons à Angers demander la diminution du pain, l’ancien maire et les gendarmes sont avec nous, Napoléon est parti, les chemins de fer sont coupés, toute la France se soulève à minuit ». Objectif : la prise du château et de la caserne de l’infanterie, à l’Académie. Pour les uns, rendez-vous ce soir au cabaret des époux Gourdon, La Pyramide, à Trélazé, pour les autres, au Mail d’Angers, devant l’arbre de la Liberté planté en 1848.

Des « mouchards », traitres ou policiers, mêlés à la foule, cependant tendent l’oreille dans les cabarets et jeux de boule : l’empereur, ce « Napoléon le petit » comme le clame si bien Victor Hugo, le grand proscrit de Jersey, cet usurpateur pour Ledru-Rollin, le vénéré républicain, redoute en effet complots et attentats. Sa police et sa justice traquent les officines révolutionnaires et envoient leurs membres périr dans les bagnes d’Algérie ou de Guyane : tout le pays serait livré aux obscures menées de conjurateurs socialistes et montagnards.

Début août, à Paris, un procès s’est tenu contre soixante marianistes. La Marianne du Maine-et-Loire, considérée comme particulièrement dangereuse, est étroitement surveillée depuis 1851. Des délateurs, parmi les ardoisiers, sont payés par les autorités. Bien vite, Le préfet Vallon et le procureur général Métivier sont informés de ce qui se trame à Trélazé ce jour de l’Assemblée communale. On va donc piéger les conspirateurs.

A deux heures, au lieu-dit Les Plaines, non loin de Pont-de-Cé, le tambour bat le rappel des conjurés. La colonne – 600 hommes, souvent déguisés, parfois armés – menée par François Attibert, chef de La Marianne en Maine-et-Loire, s’engouffre alors dans le faubourg Bressigny par l’actuel boulevard de La Marianne, s’arrête au pont enjambant la voie ferrée. La Marseillaise, l’hymne oublié, s’élève dans les lueurs de l’aube. Tous attendent les renforts du Mail : ils ne viendront pas.

Depuis 22 heures, tandis que des petits groupes d’insurgés se passent encore fiévreusement le mot dans les auberges, les autorités impériales, réunies à la Préfecture, ont échafaudé leur plan. Boulevard de Saumur (Boulevard Foch actuel), à l’angle de la rue Bressigny, la troupe se tient prête à fondre sur les manifestants, interdisant tout accès à la préfecture comme à l’Académie.

Ceux du Mail comme de Trélazé ont été dispersés au cours de la nuit, certains ont été arrêtés. Quant à la colonne de la rue Bressigny, elle est encerclée ; les issues vers le château et la Mairie, gardées par des bataillons. A cinq heures, la troupe charge l’émeute. Moins de trois heures plus tard, on télégraphie à Paris que « l’insurrection est complètement comprimée ». Aussitôt, magistrats et policiers sont dépêchés sur place pour mener à bien, et au plus vite, les investigations. Le 28, dans un climat de terreur et de délation, 150 émeutiers sont arrêtés. Le 29, un calme pesant plane sur les ardoisières. Tous les ouvriers ont repris le travail tandis que les hommes de loi préparent le procès et que les prévenus s’entassent à la prison. 59 d’entre eux seront traduits devant la Cour d’Assises.

Napoléon III est toujours empereur des Français et jamais le Comité de Londres, ni même Victor Hugo, n’ont ordonné la chute du Second Empire. Le soulèvement d’Angers, en cette nuit du 26 au 27 août 1855, fut le seul en France. A l’automne, le Comité de Londres s’interroge : les marianistes de Maine-et-Loire auraient-ils été manipulés par des provocateurs à la solde du régime ? Il lance alors un appel à toute l’Europe républicaine : pas d’initiative locale et isolée !

Mais jamais, en effet, le pain n’a été aussi cher pour les ardoisiers de Trélazé, de Pont-de-Cé, de Saint-Barthélémy… Les conditions de travail se durcissent, les salaires n’augmentent pas. L’inquiétude se manifeste dans les populations laborieuses » avait d’ailleurs signalé le commissaire Chesneau bien avant la fin août. Quant à Métivier, dont le réquisitoire sera redoutable, il reconnaît aisément que les Angevins peu fortunés, souvent sympathisants de La Marianne, soutiennent les prisonniers, entrainés selon eux  « dans cette tentative de Jacquerie » à cause de « la misère et l’excitation de la faim ». Les femmes, anxieuses du sort de leur famille, ont d’ailleurs poussé, menaçantes, leurs hommes à rejoindre la protestation. On croit ici revoir, en plein XIXème siècle, une émeute frumentaire digne de l’Ancien Régime.

« Dans un contexte de résistance ouvrière aux mutations du capitalisme ardoisier, l ‘insurrection de Trélazé est une tentative révolutionnaire animée par quelques carriers et artisans affiliés à la Marianne, sans doute en partie provoquée par la police et la préfecture. La masse des carriers ne suit la marche que pour des revendications concernant la vie quotidienne : la hausse des prix et la remise en cause des conditions d’embauché et de travail. «  conclut Jacques-Guy Petit dans son passionnant article, La Marianne en Anjou : l’insurrection des ardoisiers de Trélazé (26-27 août 1855).

Le procès s’ouvre en octobre. On accuse de pillage les prévenus. Les chefs marianistes, quoique refusant de se reconnaître membres de la société secrète pour protéger leurs camarades, revendiquent haut et fort l’ambition politique de l’émeute avortée : « renverser le gouvernement existant pour mettre à sa place un gouvernement démocratique et social « , tel était le but, clame Jean-Marie Secrétain. Leur avocat, Cubain, récuse toute volonté de dégradation et de vol et plaide le caractère politique de l’événement.

Pour les ministres de l’Intérieur et de la Justice, cela prend mauvaise tournure : le Journal du Maine-et-Loire est prié de cesser toute publication des affirmations des accusés et interventions de leur défenseur. Le procureur Métivier a par ailleurs veillé à ce que les jurés comme le Président du tribunal s’accordent au mieux aux intérêts de l’état. 150 condamnations sont prononcées, dont 142 pour appartenance à La Marianne. 15 accusés sont envoyés au bagne de Cayenne, dont Jean-Marie Secrétain qui y meurt en décembre 1856.

Cet épisode, méconnu, et spécifique à Angers, souligne l’omniprésence de la crainte du complot sous le Second Empire, la puissance des rumeurs, l’alliage entre aspiration révolutionnaire et revendication frumentaire. Trélazé, dès la fin du XIXème siècle, devient un haut-lieu du syndicalisme. Ce site, le plus vaste et le plus ancien exploité en France, a fourni à maintes demeures ces admirables toitures gris-bleu, liées à tant de paysages. Ouvertes au XVème siècle, les ardoisières de Trélazé ont définitivement fermé en 2013. Une zone naturelle d’intérêt écologique s’étend à présent sur les aires anciennes de cette industrie multiséculaire.

Anne Thoraval

parismuseescollections Dépêche télégraphique annonçant l’attentat de Pianori contre Napoléon III le 28 avril 1855, Musée Carnavalet

wikipedia Ardoisière de Trélazé, Gravure, 1561

anjou.fr  Alexis Boisnard, Carte générale des Ardoisières d’Angers et de Trélazé, 1874, BNF

anjou-tourisme.com La Mine bleue à Noyant-la-Gravoyère

Sources
Jacques-Guy Petit, La Marianne en Anjou : l’insurrection des ardoisiers de Trélazé (26-27 août 1855), Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 1997

Boris Battais, L’amnistie de 1859 et le retour des marianistes en Anjou : entre pardon judiciaire et surveillance policière, Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 2010

Anne Thoraval

A noter


Parc des ardoisières de Trélazé
Adresse : Rond-point Saint-Lézin 49800 Trélazé
Site Internet :  angersloiremetropole.fr

Musée de l’ardoise
Adresse : 32 rue de la Maraîchère, Pôle Hervé-Bazin, 49800 Trélazé
Téléphone :02.41.69.04.71
Site Internet :  lemuseedelardoise.fr/

 

Galerie photos du golf d’Avrillé


 

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