Vidéo aérienne du golf d’Arcangues – Nouvelle Aquitaine
VIDEO
Balcon sur la chaîne des Pyrénées sur le golf d’Arcangues avec notre vidéo aérienne.
Parcours du golf d’Arcangues – Les Pyrénées à 180 degrés
On prend tout son temps au départ du trou n°1. Moins pour se préparer à affronter un parcours de championnat que pour admirer la vue. Sublime. En face du modeste joueur, la majesté de la chaîne des Pyrénées. Sur 180 degrés.
Après les illustres parcours originels, Arcangues représente la deuxième génération des golfs basques née au début des années 90. En capitaine de jeu, la famille d’Arcangues, propriétaire du domaine depuis 1150. Aux pinceaux, l’architecte américain Ronald Fream (créateur de Sentosa à Singapour) pour un tableau technique parfaitement intégré à la beauté du site. Le parcours est aussi devenu un terrain d’entraînement de luxe pour les joueurs professionnels profitant du centre de petit jeu créé avec Olivier Léglise, entraîneur national.
Infos pratiques
Création : 1991
GPS
Green-fee (18 trous) : 65 €
18 trous
w 01°31’41’’
Voiturette : 30 €
6.106 m, par 72
N 43°26’18’’
Ouvert toute l’année
.
Adresse : Maison Jaureguiborda, 64200 Arcangues
Mets et logis
Restaurants
L’Atelier de Gaztelur
La demeure, datant de 1401, est magnifique avec sa terrasse face à la Rhune et les cimes pyrénéennes. La cuisine l’est autant, qualifiée de néo-classique par le chef Alexandre Bousquet. Table étoilée.
Tarif : menu à partir de 78 €
Adresse : Chemin de Gaztelur, 64200 Arcangues
Téléphone : 05.59.23.04.06
Site Internet : gaztelur.com
La Ferme Ostalapia
L’ancien relais sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle propose, dans un cadre rustique, une cuisine solidement ancrée dans la tradition basque. Oie, agneau, ris de veau ou cèpes sont toujours au programme.
Tarif : plat à partir de 16 €
Adresse : 2621 chemin d’Ostalapia, 64210 Ahetze
Téléphone : 05.59.54.73.79
Site Internet : ostalapia.fr
Hôtels
Hôtel du Palais
L’immense résidence d’été de l’Impératrice Eugénie est devenue l’un des palaces les plus courus de France. Sur la Grande Plage de Biarritz, une adresse historique et prestigieuse. Restaurants gastronomiques. Spa. Piscine. Réouverture le 3 juin 2022.
Tarif : chambre à partir de 320 €
Adresse : 1 avenue de l’Impératrice, 64200 Biarritz
Téléphone : 05.59.41.64.00
Site Internet : hotel-du-palais.com
La Villa
Hôtel de charme à Bayonne, dans cette grande maison bourgeoise construite en 1905. Donnant sur le jardin, chaque chambre possède son style, dotée de meubles anciens. Parking privé.
Tarif : chambre à partir de 80 €
Adresse : 12 chemin de Jacquette, 64100 Bayonne
Téléphone : 05.59.03.01.20
Site Internet : la-villa-fr
Incontournables
Musée Basque et de l’Histoire de Bayonne
Dans la maison Dagourette, ancienne demeure d’un négociant bayonnais, construite au XVIIème siècle au bord de la Nive, le musée a trouvé un écrin idéal dans l’un des plus anciens édifices de la ville, témoignage du négoce de la riche bourgeoisie. Le parcours de visite est décliné en vingt salles thématiques. Deux mille objets et peintures illustrent les différentes richesses de la culture basque. La salle du plan-relief vous transporte sur le port de Bayonne en 1805.
Tarif : 7,50 €. Gratuit jusqu’à 26 ans
Adresse : 37 quai des Corsaires, 64100 Bayonne
Téléphone : 05.59.59.08.98
Site Internet : musee-basque.com
Le Petit Bayonne
Coincé entre l’Adour et la Nive, le Petit Bayonne demeure le quartier populaire de la capitale basque française avec ses rues étroites bordées de hautes maisons. Bars et bodegas rythment la vie bayonnaise, parfois jusqu’au bout de la nuit, comme lors des célèbres Fêtes de Bayonne du dernier week-end de juillet, en rouge et blanc. Visites guidées avec l’Office du Tourisme de Bayonne.
Adresse : Office du Tourisme, place des Basques, 64100 Bayonne
Téléphone : 05.59.46.09.00
Site Internet : bayonne-tourisme.com
Denis Lebouvier
Hors limites
Sur la tombe de Luis Mariano, 64200 Arcangues, dans le cimetière qui borde le golf
Ci-gît le Ténor de l’opérette
La rencontre des Basques Francis Lopez et Luis Mariano est improbable. Tous deux sont à Paris pendant les années d’Occupation, le premier pour poursuivre ses études de dentiste, le second pour se lancer dans une carrière de chanteur lyrique. Francis a écrit la musique d’une chansonnette, à la demande de son commandant, pour le Noël des soldats mobilisés en 1939, Luis – de son vrai nom Mariano Eusebio Gonzales y Garcia- peine à s’imposer la discipline que lui impose ses talents de ténor. Mais la passion de la composition ne quitte plus Francis Lopez, veillé par la fée de la réussite : en 1942, il collabore avec l’orchestre de Raymond Legrand. Le Grand Prix du Disque récompense sa chanson Refrain sauvage ; en 1943, Robin des Bois , interprétée par Georges Guétary, remporte un franc succès. Mariano fait ses premières armes à la radio et sur des scènes de music-hall. Il engage une tournée en France avec l’opéra-bouffe Don Pasquale .
Enfin, la guerre s’achève ! Le pays manque de tout, y compris de nouveaux spectacles divertissants. En outre, le temps des folies d’Offenbach n’est plus, depuis l’opérette Phi-Phi (Phidias, le sculpteur pour les intimes) et sa fantaisie grivoise aux fox-trot endiablés, mais qui date déjà de 1918 ; le public n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent en 1945.
Le directeur du Casino Montparnasse s’affole : Edith Piaf vient d’annuler son tour de chant qui devait démarrer. On est le 1er décembre ! Il demande à Francis Lopez de lui trouver un spectacle de remplacement pour les fêtes.
Trois semaines ! Tout manque, et l’électricité en premier. A la lueur des bougies, chez le compositeur, rue Raynouard, les deux librettistes, Marc Cab et Raymond Vinci s’attellent à la tâche. Raymond a ressorti de ses tiroirs un livret écrit en 1938, Mariage à l’essai . Marseille, Budapest, où situer l’action ? A…Cadix, ville de soleil et de flamenco, à l’extrême sud de l’Espagne, une Espagne pittoresque propice à l’imaginaire pour le Mariage gitan, nouveau titre.
Le sujet ? Carlos Médina, vedette de cinéma, tourne à Cadix des scènes de son film. La plus importante est celle du mariage de Maria-Luisa, la belle des belles de Cadix, la gitane « aux yeux de velours », éprise de Ramirez, avec Carlos, le beau ténébreux, fiancé à Miss Hampton. Mais, coup de théâtre, l’officiant est le Roi des Gitans, ce qui rend les deux acteurs unis pour la vraie vie ! Quiproquos, reproches, disputes…et déclarations d’amour alternent entre les deux jeunes mariés contraints de jouer leurs rôles lors des scènes de tournage. Ramirez, fiancé de Maria-Luisa et Miss Hampton, fiancée de Carlos jaloux, ne cessent de jeter de l’huile sur le feu. Mais au pays de l’Opérette, tout est bien qui finit bien : Carlos Médina et Maria-Luisa s’aiment et le Roi des Gitans a bien fait de les marier. Mais qui va interpréter le rôle de Carlos ? Luis Mariano ! tranche Francis Lopez, un ténor aux yeux et à la voix de velours, peu connu encore mais vraiment extraordinaire. Sous l’Occupation, il lui avait écrit une chanson, Maria-Luisa … et quelques notes déjà d’une autre. La Belle De Cadix devient aussitôt le titre définitif. Luis Mariano crée l’affiche. On croise les doigts : pour cinquante représentations, ça ira quand même…
Le 19 décembre, le rideau s’ouvre sur La Belle de Cadix. Les débuts sont peu encourageants : « une clientèle de quartier » se souvient Francis Lopez. Mais le passage de Luis Mariano à la très populaire émission de radio Paris Cocktail donne au spectacle du 35 rue de la Gaité Casino un bien plus large public et attire l’intérêt de la presse. Le succès est foudroyant. De deux mois de représentation, on passe à deux ans ! Complet tous les soirs : le théâtre emprunte des chaises aux cafés voisins !
Luis Mariano dira de sa rencontre avec Francis Lopez qu’elle appartient à ces rares complicités artistiques et fonde une aventure partagée. De fait, Luis Mariano commence son immense carrière nationale et internationale en interprétant les opérettes de Francis Lopez.
Au printemps 1970, Luis Mariano renonce à son rôle dans La Caravelle d’Or, une opérette qu’il avait créée pour le Théâtre du Châtelet. Le 16 février, il a fait, en réalité, sa dernière apparition à la télévision, dans l’émission La joie de vivre : « Va sur l’écume des jours » chante le ténor, et les notes sonnent comme un adieu. Il souffre des suites, bientôt fatales, d’une hépatite mal diagnostiquée. D’abord hospitalisé à Biarritz dans le plus grand secret, le chanteur doit être transféré d’urgence à La Pitié-Salpêtrière. Mais l’avion tarde à obtenir l’autorisation de décollage pour Paris ; à bord bonbonnes à oxygène et tubes respiratoires ne se correspondent pas, à l’hôpital même de La Pitié, le matériel respiratoire est en panne. Luis Mariano sombre dans le coma et meurt d’une hémorragie cérébrale le 14 juillet 1970.
Il est inhumé le 18 juillet au cimetière d’Arcangues, à deux pas de son hacienda. Plusieurs milliers de personnes assistent aux obsèques. Depuis 1971, le 13 juillet, date retenue pour commémorer la mort de Luis Mariano, ses nombreux et indéfectibles admirateurs se recueillent sur sa tombe.
Anne Thoraval
www.youtube.com L’enterrement de Luis Mariano à Arcangues. Film 35mm de Pierre Rault, numérisé par Vincent Drouart
www.youtube.com A Arcangues ils vibrent toujours pour Luis Mariano, Reportage de Midi en France, France3
www.luismariano.com Le site officiel de Luis Mariano
Galerie photos du golf d’Arcangues