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Écogolf Ariège Pyrénées

Occitanie
Golf
1 Avis

Vues aériennes de l’Écogolf Ariège Pyrénées – Occitanie


Parcours de l’Écogolf Ariège Pyrénées – Majestueuses Pyrénées


Autant le souligner, ce fut un choc en foulant un beau matin les premiers fairways de l’Ecogolf de l’Ariège. Au lever du soleil, le spectacle fut grandiose, face aux majestueuses Pyrénées, imposant leur puissance dans cet atmosphère de quiétude. Propriété du département, le parcours pouvait, à l’origine, être qualifié de « rustique ».

Dorénavant, c’est un captivant 18 trous, dessiné par Michel Gayon, qui serpente dans le Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises suivant un modèle vertueux de gestion durable et écologique. Sur les 75 hectares du domaine golfique (le seul du département), la gestion de l’eau, la fertilisation ou le soin du végétal sont scrupuleusement encadrés par une convention préservant la ressource naturelle. Qui est splendide.

Infos pratiques


Création : 1986 GPS Green-fee (18 trous) : à partir de 48 €
18 trous E 01°27’48’’ Voiturette : 30 €
5.943 m, par 71 N 43°01’21’’ Fermé les 25 décembre et 1er janvier
Téléphone : 05.61.64.56.78 Site Internet : ecogolf-ariege.fr/fr/ecogolf
Adresse : Unjat, 09240 La Bastide de Sérou
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Mets et logis

Restaurants & Hôtels

Auberge Les Myrtilles
En lisière d’une forêt de sapins, les chambres se répartissent dans différents chalets de bois typiques. Piscine et sauna. Le restaurant profite d’une terrasse ombragée avec vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées. Au menu : foie gras, cèpes et autres magrets…

Tarifs : menu à partir de 26 €, chambre à partir de 55 €
Adresse : Col des Marroux, 09000 Le Bosc
Téléphone : 05.61.65.16.46
Site Internet : auberge-les-myrtilles.com

La Tour du Loup
Sur la « voie verte » reliant Foix à Saint-Giron, un hôtel entièrement rénové, équipe de chambres avec loggia et de chalets avec terrasse privative. Piscine et tennis. Le restaurant propose de savoureuses spécialités maison dont un magnifique cassoulet.

Tarifs : menu à partir de 29,50 €, chambre à partir de 65 €
Adresse : Route de Saint-Giron, 09240 La Bastide-de-Sérou
Téléphone : 05.61.64.59.59
Site Internet :  latourduloup.com

 


Incontournable

Le Château de Foix

Sur des fondations qui dateraient du Xème siècle, le château médiéval du XIIème siècle a été fortement restauré au XIXème siècle. Bâti sur un éperon rocheux, dominant en son cœur la ville de Foix, le bastion du puissant Gaston Fébus abrite désormais les précieuses collections du musée départemental de l’Ariège. Elles reconstituent la très riche histoire de Foix, de ses comtes et de la région, au carrefour des peuples de France et d’Espagne. (Réouverture toute récente après travaux).

Tarif : 6,70 €
Adresse : Place du Palais de Justice, 09000 Foix
Téléphone : 05.61.05.10.10
Site Internet : sites-touristiques-ariege/chateau-de-foix

Denis Lebouvier


Hors limites

Circuit de visite La Bastide-de-Sérou (09240) – Le Mas d’Azil (09290) – Les Bordes-sur-Arize (09350) – Carla- Bayle (09130) – La Bastide-de-Sérou (09240). 60 km de l’Ecogolf Ariège Pyrénées

Les mystères de la grotte du Mas d’Azil

Difficile, au XVIème siècle, d’accéder au bourg fortifié du Mas d’Azil… L’évêque du diocèse se garde bien de trop s’y rendre, et puis chacun sait que l’abbaye Saint-Etienne des bords de l’Arize, fondée au IXème siècle, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Quant à la commanderie de Gabre, du temps des Templiers et des grands pèlerinages, il y a bien longtemps qu’on l’a oubliée.

Aussi les quelques hameaux de Radalenque, Mirebach, Sabarat, Les Mouières, Carla, perché sur son éperon rocheux, ne bronchent-ils guère lorsqu’en 1540 quelques protestants viennent trouver refuge en cette châtellenie.

Mais quinze ans plus tard, la relative tolérance n’est plus de mise. Jeanne III d’Albret, reine de Navarre, affirme hautement les droits de son royaume, convoité par Henri II. Surtout, en 1560, elle adopte la religion des réformés. Au Mas d’Azil, un premier pasteur s’installe, convainc sans peine nobles et paysans. Le protestantisme se répand, protégé autant par les abords farouches que le soutien du comté de Foix. Hors de question de laisser prospérer plus longtemps ce bastion huguenot au cœur du Languedoc. Mais le sénéchal de Toulouse, en 1568, échoue à enlever la place.

La riposte est terrible : destruction de l’abbaye, renvoi des bénédictins, assaut du château de Camarade et massacre des catholiques. Au Mas d’Azil, une puissante muraille, percée d’ « une porte bardée et chevillée », défend le débouché sur le bourg de cette effrayante grotte. Quant à la religion catholique, elle est interdite, les biens du clergé mis sous séquestre. En 1570 Jeanne d’Albret impose le calvinisme au royaume de Navarre. Son fils, Henri, huguenot, part en guerre à son tour dans le royaume ensanglanté des Valois.

Mais l’histoire a réservé un coup de maître : ce Henri-là est devenu Henri IV, et, roi de France, il promulgue, à Nantes, en 1598, l’Edit de tolérance. Le premier temple protestant est édifié au Mas d’Azil, rue d’Albech…en 1610, l’année même du régicide. A peine une génération plus tard, la lutte contre le pouvoir protestant reprend dans le Béarn.

Les seigneurs du Languedoc n’ont pas restitué aux catholiques leurs biens spoliés pendant les guerres, comme le stipulait pourtant l’Edit de Nantes. Or la régente Marie de Médicis semble vouloir se rapprocher de la très catholique Espagne et le conseil du roi exige le rattachement du Béarn à la couronne, dont il est d’ailleurs la propriété. C’est inacceptable pour le Béarn qui rejoint aussitôt Henri de Rohan, chef du parti protestant en Languedoc. Louis XIII entre en campagne et lève l’impôt, quand Rohan se barricade à Anduze, et frappe monnaie. En 1622, le traité de Montpellier ne fait qu’ouvrir une trêve : Soubise, frère de Rohan, a fait main basse sur tous les navires de La Rochelle et s’est rendu maître des iles de Ré et d’Oléron.

L’Espagne se frotte les mains et l’Angleterre attend son heure. Pour Richelieu, le très détesté principal ministre du roi, il est temps d’écraser l’hydre huguenote. En 1625, il ordonne deux expéditions sur les côtes de Charente et une dans la région de Castres. Toutes seront victorieuses – Soubise se réfugiera en Angleterre – mais dans ce moment se situe le haut fait d’arme du Mas d’Azil.

Le maréchal de Thémines et ses quinze mille hommes réduisent la garnison huguenote de Camarade, font raser le château (quelques fondations affleurent au tertre de La Vielle) parviennent au Mas d’Azil par la crête qui le surplombe de deux cents mètres. Le 15 septembre tout est en place pour une victoire aisée. Demain, la rebelle sera défaite ! Le pont, au pied du rempart est reconstruit; des terrasses, creusées dans la pente, supportent seize pièces d’artillerie. Les habitants n’ont cessé de répliquer par des tirs de mousquets. Du 16 au 22, Thémines fait canonner le bourg.

La nuit, tous les assiégés valides, hommes et femmes, colmatent les brèches des murailles grâce aux matériaux des maisons atteintes par les boulets. Sans relâche, les soldats protestants harcèlent leurs ennemis, créent quelques pertes. Une crainte diffuse se propage dans l’armée de Thémines. Les munitions baissent, on bombarde moins. Au bout de dix jours le maréchal attend déjà des renforts. Il pleut. Il pleut toujours. Le siège se complique.

Il pleut encore. Au Mas d’Azil, on attend Gautier de Saint Blancart qui y entre, dans la nuit du 8 au 9 octobre avec trois cents hommes. Le 10, Thémines reçoit les munitions inespérées. En deux jours, 1260 boulets s’abattent sur les assiégés, de plus en plus menacés. Vers midi, le 12, Saint Blancart ordonne de simuler un incendie, à grands renfort de fumées et de nuages de poussière, et de se maintenir dans le plus grand silence.

Thémines, croyant déserte la ville prise par les flammes, lance la ruée ; trois colonnes de mille cinq cents hommes dévalent la pente, se jettent dans les brèches des remparts en hurlant. Ils sont aussitôt pris sous le feu des mousquets, le fer des piques et des fourches, le jet des brûlots et des pierres : les protestants résistent… et l’emportent. L’armée de Thémines, piteusement, se replie.

Cette victoire du célèbre bastion réformé enthousiasme le Languedoc et galvanise l’ambition de Rohan. Elle sera pourtant sans lendemain et le duc se réfugiera en Espagne. Avec la signature de la paix d’Alès, en 1629, l’Edit de grâce autorise le culte dans le strict respect de l’Edit de Nantes, mais interdit aux protestants toute place forte. Nombre de châteaux sont alors rasés, comme celui de la Bastide-de-Sérou ou du Mas d’Azil.

Lorsque Pierre Bayle nait au Carla, en 1647, la France sort à peine de la guerre de Trente ans. A Camarade, les lieux sont toujours aussi désolés : quelques masures en ruine. Ainsi dans bien des hameaux, où on se raconte les exploits de 1625. Des sirènes charmantes et désolées, des diables ricaneurs, des amants malheureux hantent de nouveau les voutes de la grotte, sans égard pour l’inexpugnable porte du temps de Jeanne d’Albret. Le jeune fils du pasteur partira bien vite étudier à Toulouse. Dénonçant l’intolérance, revendiquant le droit à ne pas croire en une transcendance quelconque, s’appliquant les droits de « la conscience errante », il sillonnera l’Europe, se réfugiera aux Pays-Bas lorsque viendra, avec Louis XIV, le temps de la persécution religieuse des protestants. Son Dictionnaire historique et critique, imprimé en Hollande en 1697, annonce toute la philosophie du siècle des Lumières.

L’Edit de Nantes révoqué, le temple du Mas d’Azil de 1610, qui avait résisté aux canons de Thémines, est détruit. Au « champ de Bellone » (aujourd’hui place du Champ-de-Mars), une Maison de l’oraison le remplace. On y célèbre le culte en secret. C’est le temps du désert, de la fuite, des galères, de l’exil.

En de tels lieux, pour de tels faits, il fallait un poète de l’histoire. Ce sera, au XIXème siècle, Napoléon Peyrat, descendant de verriers huguenots. Aux Bordes-sur-Arize, « débris de l’antique Ramos romaine, un village de vignerons, de vaches, d’ânes, de porcs, de canards, sur la rive droite de l’Arise », sa maison natale est son « premier gymnase d’histoire et de poésie ».

En 1814, son grand-père, maire de Bordes, farouche bonapartiste attaché à la Révolution, se réfugie en toute hâte dans les bois de Larmissa, non loin de Montségur : la terreur blanche des royalistes sévit. De nouveau on pourchasse les protestants. Le petit Napoléon, alors écolier au Mas d’Azil, hante les lieux des combats, et, bravant les horrifiques légendes de la grotte immense, s’aventure aux bords sombres de sa rivière. Il songe, seul, une lanterne à la main, à son aïeul, Pierre Peyrat, défenseur des assiégés de Thémines, à cette histoire « toujours retentissante d’aventures, de martyre, de guerre, de bergeries », tandis, écrira-t-il plus tard, « que Le convolvulus flotte à l’abime en feston / Et sur le morne effroi des corniches moroses / Brode le vert filet des campanules roses »…

Le bruit et la fureur s’éloignent en effet. En 1821, à l’emplacement du lazaret de l’abbaye Saint-Etienne, jouxtant le presbytère protestant dont quelques pierres proviennent de l’antique monastère, le temple actuel est construit et s’honore d’abriter l’ancienne chaire monumentale de la Maison de l’oraison. Vingt ans plus tard, par la route royale n°119 qui traverse à présent la caverne, monsieur Saint-Paul, ariégeois, tient à recueillir les témoignages oubliés de ce prestigieux et terrible passé : la clé de voute de la fameuse muraille défensive ornait la cheminée d’un « pauvre vigneron », quelques éboulis de pierre étaient encore visibles…Il se félicite du paisible gouvernement constitutionnel du roi des Français.

Mais le pasteur Napoléon Peyrat s’est fait désormais le chantre épique du vallon protestant, des Déserts camisards, des pogs cathares. Jules Michelet admire ce « mérite unique, que les contemporains n’ont point, c’est qu’il donne le sol, le paysage, la nature, où le combat se passe. Il vit du souffle même et du génie de la contrée ».

Bien injustement oubliées, les deux œuvres majeures de Napoléon Preynat, L’Histoire des Albigeois et L’Histoire des pasteurs du Désert, depuis la Révocation de l’Edit de Nantes jusqu’à la Révolution française, heureusement rééditée aux Nouvelles Presses du Languedoc, ont pourtant donné à ces deux moments de l’histoire, leur imaginaire, leurs rêves et leurs fascinations. Ils transportent toujours sur les chemins de l’Ariège curieux, vacanciers ou pèlerins.

Anne Thoraval

www.youtube.com Présentation du Dictionnaire de Pierre Bayle, Det Kgl. Bibliotek

www.museeprotestant.org-1809-1881-3/ Musée virtuel du protestantisme, Napoléon Peyrat

www.youtube.com Formation de la grotte du Mas d’Azil, vidéo Grotte et Archéologie

Alice Wemmys, Les protestants du Mas d’Azil, Histoire d’une résistance, 1780-1830, Privat, 1961

www.histariege.com Histoire et Patrimoine de l’Ariège

Saint-Paul, Mémoire historique sur le Mas d’Azil, Toulouse, 1843

Sources :
Saint-Paul, Mémoire historique sur le Mas d’Azil, Toulouse, 1843

 

A noter


Temple du Mas d’Azil
Adresse : rue du Temple, 09290 Mas d’Azil
Téléphone : 01.39.65.01.06
Site Internet : le-mas-d-azil/les-temples- protestants

Les Bordes-sur-Arize
Site Internet : les-bordes-sur-arize.com/

Musée Pierre Bayle
Adresse : rue des Arts, 09130 Carla-Bayle
Téléphone : 05.61.68.53.53
Site Internet : www.maison-pierre-bayle


Galerie photos de l’Écogolf Ariège Pyrénées


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  1. Dulac Yves

    Bonjour Les Ariegeois
    C’est une excellente idée que de présenter ce parcours exceptionnel.Je le connais lors de mes séjours Lavelanetien . Bravo à toute l’équipe .
    Je vous dis à bientôt si les avions traversent l’Atlantique martinique / toulouse.
    Amitiés Golfiques.
    Yves Dulac.
    Golf des Trois Ilets.

    Il y a 5 ans

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