Vues aériennes du golf de Nancy Pulnoy – Grand Est
VIDEO
Au nord-est de Nancy, le parcours UGolf de Pulnoy en vidéo aérienne.
Parcours du golf de Nancy Pulnoy – A flanc de coteau
A moins d’une demi-heure de la magnifique place Stanislas, le golf de Nancy Pulnoy s’est concocté un beau nid naturel, au cœur des lieux de vie. Bénéficiant d’une plaine et d’un coteau boisé, les architectes Martin Hawtree et Thierry Flipo ont souhaité un parcours ouvert à tous les niveaux.
Les 18 trous intéressants sont complétés par une belle structure d’initiation et de perfectionnement avec un 9 trous compact homologué (560 m), un nouveau practice offrant 56 postes (dont 36 couverts) et un green approche réparti sur différents plateaux. L’occasion est belle de profiter des stages de l’équipe UGolf.
Infos pratiques
Création : 1993
GPS
Green-fee (18 trous) : à partir de 40 €
18 trous
E 06°02’34’’
Voiturette : 35 €
5.877m, par 73
N 48°44’20’’
Fermé durant les vacances de Noël
Adresse : 10, rue du Golf, 54425 Pulnoy
Mets et logis
Restaurants
La Maison dans le Parc
Ambiance chic pour l’une des toutes meilleures tables de la grande région Est, sublimée par Françoise Mutel qui fait exploser le goût par la simplicité. Restaurant étoilé. Terrasse.
Tarif : menu à partir de 105 €
Adresse : 3 rue Sainte-Catherine, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.19.03.57
Site Internet : lamaisondansleparc.com
Les Petits Gobelins
Dans une ancienne menuiserie, Patrice Grosse, chef d’origine bretonne, élabore toutes ses créations, du pain aux petites confiseries. Pour une très belle cuisine traditionnelle.
Tarif : menu à partir de 26 €
Adresse : 18 rue de la Primatiale, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.35.49.03
Site Internet : lespetitsgobelins.fr
Hôtels
Hôtel d’Haussonville
Entièrement réhabilité, l’établissement profite de tout le charme d’un hôtel particulier du XVIème siècle au cœur de la vieille ville de Nancy, à deux pas de la place Stanislas.
Tarif : chambre à partir de 136 €
Adresse : 9 rue Monseigneur Trouillet, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.35.85.84
Site Internet : hotel-haussonville.fr
Hôtel de Guise
Ancienne demeure seigneuriale datant de 1752 sur les bases d’une ancienne abbaye, le lieu possède un cachet typique et historique au centre de la Vieille-Ville.
Tarif : chambre à partir de 65 €
Adresse : 18 rue de Guise, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.32.24.68
Site Internet : hoteldeguise.com
Incontournables
La Place Stanislas
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la place la plus connue de Lorraine fut construite entre 1751 et 1755 par le duc Stanislas Leszczynski (roi de Pologne et beau-père de Louis XV) sous la direction de l’architecte Emmanuel Héré. L’architecture « classique », héritée de Mansart, y est reine avec des bâtiments à étages et façades régulières. En son centre, la statue de Stanislas (qui a remplacé celle de Louis XV à la Révolution). Autour, l’Hôtel de Ville de Nancy (le plus impressionnant des pavillons), le Grand Hôtel de la Reine, l’Opéra-théâtre ou le musée des Beaux-Arts…
Site Internet : nancy-tourisme.fr
Le Musée des Beaux-Arts
Dans un pavillon du XVIIIème siècle de la place Stanislas, le magnifique musée de Nancy présente des œuvres des plus grands noms du patrimoine européen comme Le Pérugin, Le Caravage, Rubens ou Eugène Delacroix. Certaines proviennent de « saisies révolutionnaires ». Les collections du XXème siècle sont aussi particulièrement riches avec – remarquables fiertés de la ville et de la région – les splendides créations des verreries Daum.
Tarifs : 7 € (réduit, 4,50 €)
Adresse : 3 place Stanislas, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.85.30.01
Site Internet : musee-des-beaux-arts.nancy.fr
Denis Lebouvier
Hors limites
Circuit au sud de Nancy par Saint- Nicolas- de- Port et Lunéville. 65 km à partir du golf de Pulnoy. Circuit au nord de Nancy par Dieulouard et Mousson. 75 km du golf de Pulnoy.
Jeanne, en passant par la Lorraine…
Le traité de Francfort du 10 mai 1871 scelle la défaite française et annexe au Reich de Bismarck l’Alsace et la Lorraine. Une « tache noire » souille le sol de la patrie. Jeanne d’Arc, qui avait « bouté les Anglais » hors du royaume de Charles VII, bien oubliée pendant trois siècles, fait de nouveau parler d’elle. Pour la France, pour la République, humiliée, mutilée, la Lorraine doit devenir le symbole de l’unité nationale.
A l’est de Nancy (que les dernières garnisons prussiennes n’évacuent qu’en 1873), la Seille marque une frontière : rive droite, Empire allemand, rive gauche, République française. La Meurthe-et-Moselle, créée alors à partir de territoires des deux anciens départements de la Moselle et de la Meurthe, est à elle seule le symbole du drame. En cette région frontalière, la figure de Jeanne d’Arc, plus qu’ailleurs, organise et entretient le culte patriotique.
En 1878, un Guide du pèlerin conduit les pas patriotiques de la maison natale de Donrémy à Nancy en passant par une Lorraine rêvée inviolée. C’est le temps du « recueillement » pour la patrie moins meurtrie, en réalité, que soulagée de la fin de la guerre. Reste la nostalgie du souvenir. Les villages frontaliers montent une garde tranquille dans les boucles de la Seille tandis que les provinces occupées, au-delà du fleuve, rappellent qu’elles furent de France : Mulhouse, Colmar, Strasbourg, Metz… Elles rejoindront bien un jour le giron national… Pour les uns, les poteaux de la frontière semblent des épées plantées dans le sein maternel, des bannières confuses et disgraciées ; pour les autres, bien plus nombreux, une curiosité dominicale. Des familles séparées par l’Annexion s’y fixent rendez-vous. On s’envoie des cartes postales de douaniers bonhommes et de fiers gendarmes campés auprès de ces hampes étranges.
A l’apogée de la Troisième République, les relations avec l’Allemagne n’ont en réalité jamais été aussi bonnes. La nouvelle génération, née après 1870, connaît-elle encore « les provinces perdues » ? Le général Boulanger, ministre de la Guerre, s’en inquiète, mais l’ambassadeur de France peut rassurer Bismarck « l’idée de la Revanche est surannée « . Raymond Poincaré, candidat dans la Meuse, scande, pour rallier les suffrages paysans : « Ne négligeons rien pour la défense, ne faisons rien pour l’attaque . », se ralliant ainsi à la position du jeune Jaurès, « ni guerre, ni renoncement « . Un statu quo, ambigu, qui satisfait les anciens belligérants. Cependant, si ce n’est par une guerre future, par quel moyen l’Alsace et la Lorraine redeviendront-elles françaises ? Pourquoi ne pas racheter la Lorraine ? Ca et là, quelques idées animent des débats de salon.
Mais au début des années 1880, Paul Déroulède, ardent nationaliste, entend tirer le pays de sa complaisante nostalgie et de sa culpabilité patriotique. Il fonde, en 1882, sa Ligue des patriotes, soutenue par la très laïque Ligue de l’enseignement : aux écoliers d’aujourd’hui, aux soldats de demain, la patrie reconnaissante ! Une certaine effervescence lorraine élit le vosgien Maurice Barrès, député boulangiste de Meurthe-et-Moselle. Cependant, deux incidents de frontière, en 1887, malgré leur considérable retentissement dans la presse, ne soulèvent qu’une maigre émotion.
Au cours des dix dernières années du siècle, le culte johannique se développe. Emile Badel, prolifique plume locale, ranime le souvenir de Jeanne d’Arc à Nancy, en 1890 : « Quelques hommes d’armes entouraient une jeune fille et semblaient plutôt ses vassaux que ses conseillers. En passant sous la porte Sacrée, la jeune fille arrête son noir destrier, cadeau du vieux duc de Lorraine Charles II, elle leva les yeux vers l’image de la Madone et, comme fortifiée par une inspiration céleste, elle fit lever la bannière et s’élança hors de Nancy, en s’écriant : « En avant ! En avant ! Pour la France « . « Jeanne de Donremy » s’élance vers sa » glorieuse mission « , adoubée sur la terre comme au ciel. La légende l’emporte sur la réalité historique, et c’est bien ce qu’il faut.
En 1890, la statue équestre d’une Jeanne à l’étendard, copie de celle érigée place des Pyramides à Paris, se dresse place La Fayette, à Nancy ; deux ornent ensuite les abords de la basilique Saint-Nicolas-de-Port, grâce aux soins de l’infatigable Emile Badel : la jeune fille, munie d’un sauf-conduit du duc de Lorraine à l’intention du pauvre « roi de Bourges », se serait recueillie dans l’antique église. Une tour à son nom surgit, en 1903, rue des Bénédictins. A Dieulouard, au nord de Nancy, le curé de Notre-Dame-des-Grottes s’honore d’une visite de la sainte : elle aurait prié dans la crypte. En 1909, pour fêter sa béatification, une cérémonie y est organisée. Sur la butte de Mousson, qui domine la vallée de la Moselle, Emile Badel – toujours lui- vibre à la vue de la « grandiose statue de Jeanne d’Arc (…) épée haute pour défendre la France aux marches de Lorraine « ». Elle sera détruite en 1944. En l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, à Lunéville, à partir de 1912, les verriers de l’Ecole de Nancy conteront l’épopée en vingt-quatre vitraux exceptionnels. Malgré la multiplication des statues et la campagne de l’Union Jeanne d’Arc, qui se dissout d’ailleurs en 1904, le mythe peine à convaincre la nation, attachée à sa tranquillité.
Les multiples Jeanne des places publiques ou des églises, l’armure délaissée de la butte Mousson, surplombant la grandiose vallée de la Moselle témoignent toujours de cette singulière fantasmagorie née de la défaite de 1870.
http://www.mosellepassion.fr/index.php/les-sites-moselle-passion/musee-de-la-guerre-de-1870 Musée de la guerre de 1870 et de l’Annexion
https://museedelacartepostale.fr/frontiere-poteaux-cartes-postales/ La frontière et ses poteaux en cartes postales, blog du Musée de la Carte postale
https://www.histoire-image.org/fr/etudes/annexion-alsace-lorraine La tache noire d’Albert Mettanier, Histoire par l’image
Source
Bertrand Joly, La France et la Revanche (1871-1914), Revue d’histoire moderne et contemporaine, 1999
A noter (circuit sud)
Musée lorrain, Eglise des Cordeliers et Maison du projet
Adresse : 64 Grande Rue, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.85.30.01
Site Internet : www.musee-lorrain.nancy.fr
Basilique Saint-Nicolas-de-Port
Adresse : 1 rue des Trois- Pucelles 54210 Saint-Nicolas-de-Port
Téléphone : 03.83.46.81.50
Site Internet : basilique-de-saint-nicolas-de-port
Tour Jeanne d’Arc
Adresse : rue des Bénédictins 54210 Saint-Nicolas-de-Port
Eglise Sainte-Jeanne-d’Arc
Adresse : 27 quai de Strasbourg, 54300 Lunéville
Téléphone : 03.83.73.04.59
Site Internet : www.eglise-sainte-jeanne-darc
A noter (circuit Nord)
Musée lorrain, Eglise des Cordeliers et Maison du projet
Adresse : 64 Grande Rue, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.85.30.01
Site Internet : www.musee-lorrain.nancy.fr
Vestiges de la butte castrale de Mousson http://rdrui.free.fr Randonnée sur la butte de Mousson
Eglise Saint-Sébastien
Adresse : 54380 Dieulouard
Galerie photos du golf de Nancy Pulnoy