Vues aériennes du golf de Nancy Aingeray – Grand Est
VIDEO
Au nord-ouest de Nancy, le parcours UGolf d’Aingeray en vidéo aérienne.
Parcours du golf de Nancy Aingeray – Au-dessus de La Haye
Parcours « historique » de Nancy, dessiné par l’architecte Michaël Fenn, Aingeray dispose depuis près de soixante ans d’un superbe environnement. Tout proche du village médiéval de Liverdun, qui domine les boucles de la Moselle, le golf nancéien serpente dans une forêt, La Haye, fort riche.
Chênes, bouleaux, sapins, érables pourpres, cèdres bleus, oliviers de Bohême, autant d’essences dont profite le joueur au fil des saisons en appréciant les couleurs changeantes. Par tous temps (ou presque) puisque le terrain drainant permet de bien agréables parties, en s’appuyant dorénavant sur la dynamique de l’équipe UGolf.
Infos pratiques
Création : 1962
GPS
Green-fee (18 trous) : à partir de 43 €
18 trous
E 06°02’34’’
Voiturette : 40 €
5.569 m, par 69
N 48°44’20’’
Ouvert toute l’année
Adresse : 1, chemin du Golf, 54460 Aingeray
Mets et logis
Restaurants
La Brasserie K
Créé sur l’ancien site de Kléber, le restaurant a été repris depuis moins d’un an par son chef-cuisinier pour une carte plus attractive, entre brochettes et salades. Parking
Tarif : menu à partir de 19,90 €
Adresse : 994 rue Guy Pernin, 54200 Toul
Téléphone : 03.83.43.19.10
Site Internet : brasseriek.eatbu.com
Le B
Repris par son ancien chef, le Bistroquet est devenu le B en préservant son ambiance 1900. Willy Barrois entend participer à la défense de l’environnement avec le choix de ses produits d’excellence.
Tarif : menu à partir de 29 €
Adresse : 97 route Nationale, 54940 Belleville
Téléphone : 03.83.24.90.12
Site Internet : leb.website
Hôtels
Hôtel d’Haussonville
Entièrement réhabilité, l’établissement profite de tout le charme d’un hôtel particulier du XVIème siècle au cœur de la vieille ville de Nancy, à deux pas de la place Stanislas.
Tarif : chambre à partir de 136 €
Adresse : 9 rue Monseigneur Trouillet, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.35.85.84
Site Internet : hotel-haussonville.fr
Hôtel de Guise
Ancienne demeure seigneuriale datant de 1752 sur les bases d’une ancienne abbaye, le lieu possède un cachet typique et historique au centre de la Vieille-Ville.
Tarif : chambre à partir de 65 €
Adresse : 18 rue de Guise, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.32.24.68
Site Internet : hoteldeguise.com
Incontournables
La Place Stanislas
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la place la plus connue de Lorraine fut construite entre 1751 et 1755 par le duc Stanislas Leszczynski (roi de Pologne et beau-père de Louis XV) sous la direction de l’architecte Emmanuel Héré. L’architecture « classique », héritée de Mansart, y est reine avec des bâtiments à étages et façades régulières. En son centre, la statue de Stanislas (qui a remplacé celle de Louis XV à la Révolution). Autour, l’Hôtel de Ville de Nancy (le plus impressionnant des pavillons), le Grand Hôtel de la Reine, l’Opéra-théâtre ou le musée des Beaux-Arts…
Site Internet : nancy-tourisme.fr
Le Musée des Beaux-Arts
Dans un pavillon du XVIIIème siècle de la place Stanislas, le magnifique musée de Nancy présente des œuvres des plus grands noms du patrimoine européen comme Le Pérugin, Le Caravage, Rubens ou Eugène Delacroix. Certaines proviennent de « saisies révolutionnaires ». Les collections du XXème siècle sont aussi particulièrement riches avec – remarquables fiertés de la ville et de la région – les splendides créations des verreries Daum.
Tarifs : 7 € (réduit, 4,50 €)
Adresse : 3 place Stanislas, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.85.30.01
Site Internet : musee-des-beaux-arts.nancy.fr
Denis Lebouvier
Hors limites
Visite de 54000 Nancy et de la Maison Jean Prouvé. 40 km A/R du golf d’Aingeray
La « maison des jours meilleurs »
Jean Prouvé, fondateur autodidacte d’une architecture nouvelle dès l’entre-deux guerre, a eu de qui tenir. Son père, Victor, plasticien, et son parrain, le verrier Emile Gallé, veulent lier art et industrie au profit du plus grand nombre, pensent un travail artisanal, et non productiviste, de l’ouvrier, définissent un habitat domestique et ses objets selon une esthétique fonctionnelle du quotidien. En 1901 sont déposés les statuts de l’Alliance provinciale des industries d’art, dite « Ecole de Nancy ». Des entrepreneurs s’associent à cette ambition. La verrerie Müller, la cristallerie Daum surtout, ouvrent un plus large accès à cet art décoratif.
Nancy porte haut son appartenance à la France lors de ces années d’Annexion issue de la guerre de 1870. Alsaciens et Lorrains, ne supportant pas de vivre sous occupation allemande, rejoignent l’ancienne capitale des ducs de Lorraine, bien décidés à servir leur pays par leur talent ou leur fortune, tel Jean Daum qui ouvre son entreprise en 1878. La ville est un véritable laboratoire expérimental de cet « Art nouveau » appliqué à la construction de bâtiments comme à la fabrication de verrières, de rampes, de grilles, de tables, de lampes, de vaisselle… La Villa Majorelle, en 1901, fait sensation ; la brasserie Excelsior, en 1911, émerveille.
Le jeune homme grandit au milieu de cette « Ecole de Nancy », à l’effervescence généreuse. En 1918, il forge le socle en fer du vase Canthare d’Emile Gallé. Ses études de ferronnerie lui font très tôt côtoyer les ouvriers dont il partage le goût du façonnement. Ses réflexions se trouvent enrichies d’une expérience concrète du travail. En 1929, Robert Mallet-Stevens – architecte de la somptueuse Villa Noailles à Hyères – fonde l’Union des Artistes modernes, aspirant à « un art véritablement social » . Jean Prouvé y retrouve des valeurs de l’Amicale nancéienne.
A Nancy, en 1924, rue du Général-Custine, puis en 1931, rue des Jardiniers, qui serpentait alors de la porte Saint-Georges à l’Hospice Saint-Julien, ses ateliers, inventifs, multidisciplinaires, forgent grilles, portes, rampes, telles celle de l’Excelsior, rénové en 1930. Ils conçoivent un mobilier fonctionnel de chambre d’étudiant pour la cité universitaire Montbois. La première commande fabriquée en série pour un marché public. En 1929, l’entrepreneur dépose le brevet d’une cloison mobile, appelée à un grand avenir.
Partenaire privilégié de l’agence Beaudoin et Lods, la société anonyme Les Ateliers Jean Prouvé s’accroit. Les chantiers de Drancy, du Buc, permettent à ce « constructeur » d’exprimer techniquement ses vues révolutionnaires : l’architecture devient un agencement économique et esthétique de supports et de matériaux amovibles.
En 1947, la société s’installe dans le faubourg de Maxéville. La reconstruction est alors l’urgence nationale d’une France exsangue. Quatre cents logements, assemblables en une journée, sont livrés aux sinistrés lorrains. L’entreprise de Jean Prouvé cultive toujours cet esprit d’émulation et de solidarité, attaché au respect entre ingénieurs, designers, ouvriers, administratifs. On frotte les trouvailles des concepteurs au réel : le prototype est l’affaire de tous, la fabrication, expérimentation technique et esthétique.
Jean Prouvé souhaite alors donner une envergure industrielle à cette riche aventure, toujours en déficit. L’Aluminium français, société de vente et de promotion du métal léger, intéressée par le renom des Ateliers, entre au capital en 1949. Mais quatre ans plus tard, c’est la rupture. Ni les objectifs, ni les modes de gouvernance ne pouvaient s’accorder. En juin 1953, trente salariés sont licenciés. Jean Prouvé quitte l’entreprise, dépossédé de son concept, désemparé, démuni.
Poussé par la nécessité, il décide de construire une maison pour sa famille et achète un terrain pentu, inconstructible, entre Nancy et Maxéville. Soumission à la nature, art de la récup et aventure humaine… Une sorte de longue cabane améliorée est réalisée pendant l’été « avec des restes ». Perchée au sommet du raidillon, parmi les arbres, long rectangle de plain-pied solidement posé sur un replat de l’abrupt coteau, la « maison de Jean Prouvé » est bien vite reconnue comme une œuvre majeure de l’architecture contemporaine. Des matériaux légers sur ce sol friable, des huisseries de cabine, des hublots, des meubles simples. Un corridor dessert les pièces en enfilade disposées selon leurs trois fonctions : chambres, grand salon de séjour, « pièces techniques ». De vastes baies, pour le séjour, ouvrent sur le ciel et les frondaisons. Paisible mesure, retrait lumineux ménagés par le seul sens de l’essentiel et la place laissée à la nature, le « wagon » comme l’appelait Jean Prouvé, inventeur humaniste de la « maison des jours meilleurs » apparaît aujourd’hui prophétique.
https://www.youtube.com/watch?v=49QPltbhztQ Le musée de l’Ecole de Nancy, France 3 Lorraine, vidéo de 2014
http://www.caue54.com/upload/pdfItineraire/seconde-reconstruction-A4-Lourd.pdf Les chantiers de la reconstruction en Meurthe et Moselle. Parcours de visite
https://www.youtube.com/watch?v=oSxaQRNo25w La maison Jean Prouvé, reportage France 3 Lorraine, vidéo 2017
target= »blank »https://www.youtube.com/watch?v=9c2dw1r4D7o L’utopie Prouvé, Entrée libre, France 5, vidéo 2017
Anne Thoraval
Source
La maison de Jean Prouvé, documentaire de Stan Neuman, Les Films d’ici, Arte Vidéo, 2004
Joseph Abram, Jean Prouvé Jean (1901-1984), Encyclopédia Universalis
A noter
Maison Jean Prouvé et bureau des Ateliers
Adresse : 4-6 rue Augustin Hacquard, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.17.86.77
Site Internet : maison-jean-prouve (le site présente une visite virtuelle)
Musée de l’Ecole de Nancy
Adresse : 36-38 rue du Sergent-Blandan, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.40.14.86
Site Internet : musee-ecole-de-nancy.nancy.fr
Musée des Beaux-Arts
Adresse : 3 place Stanislas, 54000 Nancy
Téléphone : 03.83.85.30.01
Site Internet : musee-des-beaux-arts.nancy.fr
Galerie photos du golf de Nancy-Aingeray