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Les Sables d’Or

Bretagne
Golf
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Vidéo aérienne du golf des Sables d’Or – Bretagne

Né avec la station balnéaire, le golf des Sables d’Or en vidéo aérienne.


Parcours du golf des Sables d’Or – Entre deux caps d’Armor


L’histoire du plus vieux golf des Côtes d’Armor est liée à l’audacieuse création des Sables-d’Or. Sur une centaine d’hectares de landes et de dunes sauvages, le visionnaire Roland Brouhard veut créer « la plus belle et la plus riche station balnéaire de Bretagne ». Entre les deux caps, Erquy et Fréhel, de grands travaux sont engagés à partir de 1923.

Après les belles résidences, les premiers hôtels font face à la mer, à partir de 1925. C’est à cette date que naissent 9 trous « links » pour offrir le golf aux loisirs des distingués vacanciers. Après le crack boursier de 1929 puis la guerre 39-45, il fallut attendre la reconstruction complète du parcours avec ses 18 trous en 1991 (remaniés en 2003) sur un site plus vaste et davantage dans les terres.

 

Infos pratiques


Création : 1925 GPS Green-fee : à partir de 43 €
18 trous W 02°23’22’’ Voiturette :  34 €
5.489 m, par 70 N 48°38’18’’ Ouvert toute l’année
Téléphone : 02.96.41.42.57 Site Internet :  frehel-golfsablesdor.fr
Adresse : Pavillon du Golf, 22240 Fréhel
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Mets et logis

Restaurants

La Marinière
Face à la grande plage de Saint-Cast, une table réputée pour ses spécialités de poissons et fruits de mer. Les gouteuses « moules-frites » sont toujours plébiscitées.

Tarif : menu à partir de 23,90 €
Adresse : 5 boulevard de la Mer, 22380 Saint-Cast-le-Guildo
Téléphone : 02.96.41.86.14

Le Victorine
Un restaurant familial situé sur la place du village de Fréhel qui propose un éventail de recettes régionales, de l’Alsace à la Bretagne, en suivant le pérégrinations du chef.

Tarif : menu à partir de 17 €
Adresse : Place Chambly, 22240 Fréhel
Téléphone : 02.96.41.55.55
Site Internet : levictorine.net

 

Hôtels


Le Manoir Saint-Michel


Construite en grès rose, la maison noble du XVIème siècle offre un séjour très zen dans un parc de deux hectares avec lac privé et vues sur la plage des Sables d’Or. Une adresse rare qui propose également des cottages.

Tarif : chambre à partir de 80 €
Adresse : 38 rue de la Carquois, 22240 Fréhel
Téléphone : 02.96.41.48.97
Site Internet : manoirstmichel.com

L’Espérance

Entièrement rénové, l’établissement est idéalement situé dans le centre de la station balnéaire de Saint-Cast, à 50 m de la plage, avec des chambres calmes et claires dans un style unique.

Tarifs : chambre à partir de 47 €
Adresse :
6 rue Jacques Cartier, 22380 Saint-Cast-le-Guildo
Téléphone :
02.96.41.81.13
Site Internet :
hotel-de-lesperance.com

 


Incontournables

Fort la Latte

Depuis 1340, la pointe de la Latte dresse fièrement son château de la Roche Goyon, du nom d’une des plus anciennes familles de Bretagne, ancêtre de la famille de Monaco… Transformé en site de défense côtière fort stratégique entre 1690 et 1715, Fort la Latte demeure un château fort remarquablement conservé, veillant sur la Côte d’Emeraude. La vigie de la baie de Fresnaye, restaurée depuis les années 1930, arborent fièrement ses remparts et son donjon de grès rose, accueillant chaque été de grandes fêtes médiévales.

Tarifs : adulte 5.70 €, réduit 4,70 €
Adresse : Fort la Latte, 22240 Plévenon
Téléphone : 02.96.41.57.11
Site Internet : castlelalatte.com

Le Cap Fréhel

Sauvage, affrontant les embruns et les courants, la pointe aiguisée domine les puissantes vagues du haut de ses 70 mètres. Classé depuis 1967, interdit à toute construction, le site est traversé par le GR 34 qui fait le tour du cap pour admirer les falaises abruptes, la beauté de la lande et des bruyères en fleur, les différentes nuances de couleurs que peut offrir la Manche. Le Cap Fréhel préserve aussi une population ornithologique d’une grande richesse qui fait le bonheur des photographes. A profiter tôt le matin avant l’arrivée massive des visiteurs…

Adresse : 48° 41′ 00 » nord, 2° 19′ 00″ ouest
Site Internet :
cap-frehel-site-naturel-grandiose

Denis Lebouvier


Hors limites

Visites des châteaux de Bienassis – Erquy (22430) -, de La Hunaudaye – Plédéliac (22270) – circuit de 50 km du golf des Sables d’Or

Le duc de Mercœur contre Henri IV


Que se passe-t-il donc en Bretagne ? La belle région, rattachée à la France depuis deux générations à peine, dont les libertés octroyées (l’impôt est voté par le Parlement de Rennes, l’enrôlement dans les armées royales reste volontaire) sont respectées, qui plus est prospère comme tout, fière de sa flotte marchande, une des premières d’Europe, ressemble à une drôle de bête endormie aux soubresauts de cauchemar. Pourtant la toute jeune Religion réformée, qui secoue en tous sens les assises politiques et morales de l’Europe de la Renaissance, est bien peu partagée dans le pays des Sept Saints. Son gouverneur Mercœur, nommé depuis 1582 par le roi Henri III dont il est le beau-frère, tolère les quelques nobles bretons huguenots, certes sans chaleur particulière non plus. Mais enfin depuis vingt ans que durent ces guerres de religion entre chrétiens, on a vu pire, et l’ancienne terre de la duchesse Anne est restée tranquille.

Alors, quelle mouche pique Pierre-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur en 1584 ? François d’Alençon, frère du roi, vient de mourir et Henri III n’a pas de fils. A qui va revenir le trône ? Au Lorraine, le duc Henri de Guise, chef de la Ligue catholique ? Les esprits s’échauffent. Mais coup de tonnerre dans le ciel de Blois : son beau-frère de roi a fait assassiner les deux cousins Lorraine, le duc Henri de Guise et son frère Charles, le cardinal. Second coup de tonnerre, le 1er août 1589 : le moine Jacques Clément poignarde Henri III. Or Henri III n’a pas de fils : c’est la fin des Valois. Qui va régner ? Quoi, le mourant a désigné ce Henri de Navarre, cet hérétique, ce Bourbon surtout, qui pique la place ! Le sang du gouverneur de Bretagne ne fait qu’un tour.

Pierre-Emmanuel de Lorraine prend dès lors la tête de la Ligue bretonne : c’est à Nantes et non à Rennes que se tiendra le Parlement de Bretagne. Un moine, Jacques Le Bossu, bénédictin de l’abbaye royale de Saint-Denis, enflamme la ville de ses prêches, justifie au nom de la défense de l’Eglise catholique et romaine, la rébellion du gouverneur de Bretagne, démis de ses fonctions d’ailleurs, mais qui n’en tient aucun compte. Tous les Nantais doivent prêter serment à la Ligue, sous peine d’être chassés de la ville. Seules Brest, Vitré, Rennes restent fidèles au roi. Tout ça tourne en guerres féodales, le moindre château veut sa garnison. Comme à Lamballe qui appartient à Mercœur et résiste aux assauts des troupes d’Henri IV, comme à la seigneurie de Bienassis, pillée, qui devient un repaire de soudards de tous poils, comme au château de La Hunaudaye, où le jeune Prince de Dombes essaie d’organiser les ripostes contre les rebelles. Les paysans, jetés dans des jeux d’alliances éphémères, confuses, brutales, défendent ou attaquent en bandes organisées. C’est un énorme et cruel bazar.

Pierre-Emmanuel de Lorraine a le vent en poupe : il s’allie à Philippe II d’Espagne qui n’en demandait pas tant. Hop, sept mille Espagnols cantonnent à Port-Louis ; on bâtit en plus un fort dans la rade de Brest ! La reine d’Angleterre fulmine : « On ne peut laisser tomber aux mains des Espagnols une province aussi riche que la Bretagne ». Et si Philippe II s’avisait de régner en Bretagne, et pire du pire, en France ! Les riches Malouins ne veulent rien entendre : les marchands s’occupent de tout dans leur République de Saint-Malo. OK, on les laisse tranquilles du moment qu’ils ne se s’occupent que de pêche à la morue. Et hop, 1.000, 3.000, 10.000, 15.000 Anglais débarquent à Paimpol, seul port loyal au roi de France. Il faut vraiment réduire ce Mercœur ; Henri IV envoie son cher capitaine, le « Bayard huguenot », François de La Nouë, soutenir le Prince de Dombes pour la prise de Lamballe et son petit château de rien du tout. Mais c’est encore un échec : les sbires de Mercœur déboulent de Bienassis et ne font qu’une bouchée de la garnison du lieutenant-général de Bretagne, René Tournemire de La Hunaudaye.

A peine un an plus tard Français et Anglais sont battus à Craon, en Mayenne. Ca sent le roussi…pour Mercœur, malgré sa victoire. Car Henri IV a décidé d’abjurer sa foi protestante pour être sacré catholique et calmer tout le monde : « Paris vaut bien une messe ». A partir de 1593, les choses s’apaisent, la Ligue s’affaiblit, remportant moins de victoires.

Mais Pierre-Emmanuel de Lorraine, qui se prétend toujours gouverneur de Bretagne, n’en démord pas. Il s’acoquine avec des soudards de la pire espèce, Anne de Sanzey de la Maignane, Guy Eder de La Fontanelle. Ceux-là sont contents uniquement quand ils pillent, supplicient, violent et brûlent hommes, femmes, enfants, maisons, granges, églises, monastères. Les Bretons les suspectent d’avoir pactisé avec le diable. Le Trégor, la Cornouaille sont dévastés. Même leur mentor est parfois obligé de leur demander de se calmer.

Cependant les choses sérieuses se passent entre gens sérieux. Le Traité de Vervins, en 1598, met les Espagnols dehors. Les Anglais finassent : ils aimeraient bien le port promis, Morlaix par exemple. Bon, finalement ils partent eux aussi. Mais à Nantes, Mercœur fait son Mercœur : il n’y a toujours pas d’héritier direct, il peut devenir roi. Ca suffit, Henri IV met le paquet : il paye une note, astronomique de 2.800.000 écus, soit « un tiers du budget du royaume », évalue l’historien Hervé Le Goff, lui file son fils légitimé, César de Vendôme pour marier sa Françoise de Lorraine, la plus riche héritière de France et basta. A Nantes, il est temps maintenant de s’occuper de l’Edit fameux qui autorise le culte réformé et donne quelques places fortes aux protestants.

Le duc de Mercœur ira à mourir à Nuremberg, d’une bonne « fièvre pourprée », après avoir échoué à périr en croisé contre les Turcs. Mais la légende s’empare bien vite de ce redoutable personnage. En 1602, François de Sales, lors de son oraison funèbre à Notre Dame tenue devant toute la cour et donc devant Henri IV, ne souffle pas un mot de sa rébellion dévastatrice en Bretagne. C’est à présent un héros inspiré par Dieu, un saint qui lutte contre les Ottomans. A Saint-Malo, la République prend fin. La paix est revenue.
O tempora, o mores, comme toujours…

Anne Thoraval

http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr Le château de Bienassis, historique et description.

Source :
Jacques Hennequin, L’héroïsation du duc de Mercœur dans l’ Histoire de Filipe Emanuel de Mercœur de Bruslé de Montpleincham

Voir aussi « Destin d’un capitaine pacifiste » sur la fiche du golf de la Crinière.

A noter


Château de Bienassis

Adresse : route d’Erquy, 22430 Erquy
Téléphone : 02.96.72.22.03
Site Internet : chateau-bienassis.com

Château de La Hunaudaye
Adresse : Le Saint-Esprit-Des-Bois, 22270 Plédéliac
Téléphone : 02.96.34.82.10
Site Internet : la-hunaudaye.com


Galerie photos du golf des Sables d’Or


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