Vues aériennes du golf de Tréméreuc – Bretagne
VIDEO
Dans les Côtes d’Armor (Bretagne nord), le golf de Tréméreuc en vidéo aérienne.
Parcours du golf de Tréméreuc – En campagne bretonne
Entre Dinard et Saint-Malo, les 9 trous de Tréméreuc s’étendent sur 26 hectares pour proposer deux par 5 de plus de 500 mètres, quatre par 4 et trois par 3. Dès la création du parcours, des essences variées ont été plantées, conifères ou feuillus, offrant une palette de couleurs au fil des saisons.
« Vous vous sentirez à l’aise car un membre du club vous aura accueilli, car vous aurez rencontré un partenaire sympathique sur une partie ou durant un stage, car vous serez ravis de prendre un verre ensemble » , tel est l’esprit affiché par Tréméreuc.
Infos pratiques
Création : 2001
Slopes
Green-fee (9 trous) : à partir de 28 €
9 trous
135 / 129
Voiturette : 20 €
2.862 m, par 35
126 / 121
Fermé les 25 décembre et 1er janvier
Adresse : 14 rue de Dinan, 22490 Tréméreuc
Mets et logis
Restaurants
Les Deux Sardines
Militante de la cause environnementale, Adélaïde Périssel veille à chaque détail en proposant une fine cuisine du marché, saine et conviviale, dans une déco sans fioriture, près de la plage du Béchet.
Tarif : menu à partir de 23 €
Adresse : 2 boulevard de la Houle, 35800 Saint-Briac-sur-Mer
Téléphone : 02.23.17.77.02
Ombelle
Se définissant « passionnés de produits, de vin et de convivialité », Ludivine et Alexandre revendique une cuisine instinctive avec les producteurs locaux, les herbes aromatiques et les légumes de leur potager.
Tarif : menu à partir de 30 €
Adresse : 19 boulevard Wilson, 35800 Dinard
Téléphone : 09.88.03.35.35
Site Internet : restaurant-ombelle.fr
Hôtels
Novotel Thalassa Dinard
Superbe situation, face à la baie de Saint-Malo, pour cet établissement réputé pour son espace « bien-être » comprenant une piscine d’eau de mer chaude et un parcours marin. Restaurant gastronomique.
Tarif : chambre à partir de 121 €
Adresse : 1 avenue du Château-Hébert, 35800 Dinard
Téléphone : 02.99.16.78.10
Site Internet : all.accor.com
Hôtel de La Houle
A moins de 300m de la plage, une belle maison chaleureuse avec des chambres élégantes dont une belle suite bénéficiant d’une grande terrasse. Parking privé et gratuit.
Tarif : chambre à partir de 189 €
Adresse : 14 boulevard de La Houle, 35800 Saint-Briac-sur-Mer
Téléphone : 02.99.88.32.17
Site Internet : hoteldelahoule.com
Incontournables
Dinard
Sur cette crique de la Côte d’Emeraude, où aurait débarqué le roi Arthur en 513, le petit village de pêcheurs est devenue une « colonie » britannique à la fin du XIXème siècle. Aussi, face aux remparts de Saint-Malo, la cité et ses communes avoisinantes abritent de nombreuses villas (dont la mairie de Saint-Lunaire, en photo) , construits pour bénéficier des villégiatures estivales et de la mode des bains de mer. Il fait toujours bon vivre dans la paisible station balnéaire qui bénéficie d’une superbe côte.
Adresse : Office de Tourisme, 2 boulevard Férat, 35800 Dinard
Téléphone : 02.99.46.88.30
Site Internet : dinardemeraudetourisme.com
Fort La Latte
Depuis 1340, la pointe de La Latte dresse fièrement son château de la Roche Goyon, du nom d’une des plus anciennes familles de Bretagne, ancêtre de la famille de Monaco… Transformé en site de défense côtière fort stratégique entre 1690 et 1715, Fort La Latte demeure un château fort remarquablement conservé, veillant sur la Côte d’Emeraude. La vigie de la baie de Fresnaye, restaurée depuis les années 1930, arborent fièrement ses remparts et son donjon de grès rose, accueillant chaque été de grandes fêtes médiévales.
Tarifs : adulte 5.70 €, réduit 4,70 €
Adresse : Fort La Latte, 22240 Plévenon
Téléphone : 02.96.41.57.11
Site Internet : castlelalatte.com
Denis Lebouvier
Hors limites
La guerre de course. Visite de 35400 Saint-Malo. 28 km A/R du golf de Tréméreuc
Les épopées des corsaires
Jean Bart, Arthur Drake, Duguay-Trouin, Surcouf, autant de visages et de légendes qui parent de leurs prestigieuses audaces les abordages de la guerre de course aux Temps modernes. « Gentils » corsaires repoussant les assauts de la flibuste ? Ces glorieux capitaines portent surtout sur les très lucratifs espoirs des armateurs : « On appelle course en mer l’armement d’un vaisseau fait par des particuliers, d’après une permission du roi, pour courir en temps de guerre sur les ennemis de l’Etat dans la vue d’interrompre leur commerce et leur navigation . » rappelle Denisart, juriste sous le règne de Louis XV. Il s’agit donc de surprendre les navires marchands et de s’emparer de leurs cargaisons.
Guerre économique et de domination des mers, peu dispendieuse pour l’Etat, « dont les coups seront d’autant plus à craindre » qu’ils vont couper aux ennemis « le nerf de la guerre « , l’argent, elle a le soutien du maréchal Vauban et du ministre de la Marine Pontchartrain.
Il convient donc de sérieusement légiférer cette pratique multiséculaire. Colbert s’y emploie dès 1676 avec la création du Conseil des prises, que renforce en 1681 son Ordonnance sur la Marine marchande. Dix ans plus tard, les neuf Amirautés de Bretagne -celles, locales, de Dol, Tréguier, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Brest, Quimper, Vannes et Nantes, et celle, générale, de Rennes- veillent dès lors à la bonne organisation administrative, juridique et financière des entreprises corsaires.
Rien de plus capitalistes que ces courses dont les risques sont entièrement supportés par leurs armateurs. L’abbé Robidou, étudiant les corsaires pendant la Révolution, souligne la nécessité de « beaucoup d’intelligence, de savoir-faire, d’ordre et de travail » pour ces marchands. A Saint-Malo, dont les Messieurs sont bien connus pour leurs compétences tant nautiques que commerciales, pour leur sens du risque et de l’investissement, l’Amirauté double son personnel : outre le collège de juges, trois interprètes, quatre conseillers. En cette fin du règne de Louis XIV, l’Intramuros malgré son port en eau peu profonde et les difficultés de sa rade, s’impose comme la première cité corsaire.
La finance de course, lucrative mais périlleuse, se substitue alors à celle de la pêche. Les armateurs malouins, le temps de la campagne – entre un et quatre mois- s’associent pour affréter un navire, l’assurer auprès de banques étrangères – les reproches agacés de Louis XIV n’y changeront rien. La redistribution des bénéfices de la vente des prises au prorata des engagements applique le principe de l’action. Le Directeur Général de l’Armement endosse toute la gestion financière de l’affaire et dissout la société lors du désarmement du bâtiment.
Compétences comptables, commerciales, juridiques, techniques…l’armateur, qu’efface la figure flamboyante du mâle et hardi capitaine bondissant sabre au poing sur le pont ennemi tout enfumé du tir des canons, est bien le grand maître corsaire. Notons que des femmes, veuves généralement, telle Marguerite Boscher, mère de Duguay-Trouin, affrétèrent aussi des navires.
Barques de pêche pour de rapides raids côtiers, frégates ou brigantins armés de quelques canons (point trop n’en faut pour préserver légèreté et rapidité) lors des campagnes lointaines, la guerre de course est loin de tenir toutes ses promesses. On rentre bredouille bien souvent ; on est fait prisonniers par des corsaires anglais ou hollandais. Quant aux grands navires marchands, ils se rendent le plus souvent : adieu abordages furieux, rêves de gloire…et discrets pillages !
Le recrutement de l’équipage s’annonce donc ardu. L’armateur Duguay-Trouin se lamente : il faut enivrer les hommes dans les louches estaminets du port pour « leur faire perdre la raison » et les enrôler. Pire : une fois payés de leurs avances obligatoires, nombreux sont ceux à déserter et à gagner Dunkerque, La Rochelle, Lorient…D’autres se cachent dans les campagnes alentour.
Les matelots, enfin rassemblés, ont le même âge que leur capitaine : vingt ans ! L’officier, ses seconds tout aussi jeunes, saura-il, en mer, contraindre cent ou deux cents matelots à une rude discipline ? Certes non. Désertions et insubordinations sont, pour les négociants malouins, de véritables fléaux capables de ruiner leurs couteux investissements. L’aumônier – un aventurier le plus souvent- loin de rappeler ses ouailles à de plus morales dispositions, contribue souvent au désordre, voire au scandale. L’écrivain de bord, qui consigne les prises dans un registre afin de parer aux vols et rapines, a fort à faire.
Le choix du capitaine, seul responsable de la campagne de course, est une gageure. Aussi le désigne-t-on au sein de familles de navigateurs bien connus. La « lettre de course », son indispensable sésame, atteste de la légalité de sa mission corsaire et distingue ainsi de la piraterie équipage et bâtiment. Au retour, son dépôt au bureau de l’Amirauté, avec journal et registre des prises, conclut la campagne de course. Le navire peut alors être désarmé et l’équipage licencié.
Mais le Siècle des Lumières, si favorable au développement pacifique du commerce, puis la Révolution s’élèvent contre une violence qui confond civils et militaires et s’attache à ruiner l’économie : « Le premier fou qui a de l’argent, ou du crédit, achète une barque ; il y met quatre canons […] il s’associe avec quelques déterminés comme lui ; il prend une commission, et va courir les mers, tuant, brûlant légalement tout ce qui n’est pas plus fort que lui » s’indigne l’avocat Linguet.
De fait, l’esprit de lucre est bien ce qui anime la bravoure. Ainsi, le fameux capitaine Robert Surcouf. Le 7 octobre 1800, à bord de la petite Confiance, il s’empare du Kent, un des plus grands navires britanniques. Cette bataille, dans le lointain golfe du Bengale, devient légendaire. Au 31 du mois d’août, chanson à la gloire du corsaire français luttant contre les Anglais, élève jusqu’au mythe la guerre de course qu’incarne désormais le héros malouin. L’illustre capitaine quitte pourtant rapidement sa carrière sur mer pour s’établir armateur dans l’Intramuros.
Cependant, la guerre de course, après la chute de Napoléon, périclite. En 1856, le Traité de Paris y met fin. Mais les capitaines corsaires, les pirates, les splendides navires à voile – bientôt voués à la disparition- , leurs combats épiques, les horizons lointains, la fameuse ile de la Tortue, repaire de la flibuste, offrent toujours aux auteurs et cinéastes les inépuisables trésors du rêve et de l’aventure…
Anne Thoraval
youtube.com Au 31 du mois d’août, chanson corsaire, Corps des troupes de Marine
epaves-corsaires/fr Epaves corsaires de La Natière, baie de Saint-Malo
youtube.com Fouiller sous l’eau, épaves de la Natière, baie de Saint-Malo, ADRAMAR Association
Sources
Anne Morel, La guerre de course à Saint-Malo, Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, 1957
Archéologie culture, site
A noter
Musée d’Histoire de la ville
Adresse : Place Chateaubriand 35400 Saint-Malo
Téléphone : 02.99.40.71.57
Site Internet : st-malo.com
Hôtel Magon
Adresse : 5 rue d’Asfeld 35400 Saint-Malo
Téléphone : 02.99.56.09.40
Site Internet : demeure-de-corsaire.com
Galerie photos du golf de Trémereuc