Vidéo aérienne du golf de Fourqueux – Ile-de-France
VIDEO
Les parcours de Fourqueux, à l’ouest de Paris, en vidéo aérienne.
Parcours du golf de Fourqueux – L’esprit Country Club
Entre 1633 où Louis XIII acquiert un terrain pour son médecin Charles Bouvard, et aujourd’hui où ses membres profitent de ce site exceptionnel à proximité de Paris, le domaine de Fourqueux s’est forgé une très belle histoire.
Les 27 trous qui composent les parcours Bleu, Blanc et Rouge offrent de nombreuses compositions possibles permettant de jouer 18 trous et d’apprécier ce magnifique golf vallonné, arboré et réputé pour la qualité de ses fairways et greens durant toute l’année. Le club privé, familial et convivial propose également toute la gamme de services d’un Country Club : tennis, piscine, bridge, billard, maison des enfants et restaurant avec une superbe terrasse.
Infos pratiques
Création : 1959
Slopes
Green-fee : à partir de 70 €
18 trous
138 / 129
Voiturette : 40 €
5.882 m
130 / 123
Fermé le mardi
Adresse : 36 rue de Saint-Nom, 78112 Fourqueux
Mets et logis
Restaurants
Le Village
Découvrant la cuisine française dans son pays natal, le chef japonais Tomohiro Uido sublime des plats originaux tout en respectant la tradition de France. Table étoilée.
Tarif : menu à partir de 58 €
Adresse : 3 Grande Rue, 78160 Marly-le-Roi
Téléphone : 01.39.16.28.14
Site Internet : restaurant-levillage.fr
Au Fulcosa
Avec son « bistrot culinaire », le chef Willy Bois propose une carte gourmande avec des produits frais et des recettes originales. Espace paisible et parking gratuit.
Tarif : menu à partir de 40 €
Adresse : 2 rue du Maréchal-Foch, Fourqueux, 78112 Saint-Germain-en-Laye
Téléphone : 01.39.21.17.13
Site Internet : aufulcosa.fr
Hôtels
Trianon Palace
L’établissement le plus prestigieux de l’ouest parisien, dans le domaine royal de Versailles, au cœur d’un parc de trois hectares. Spa. Piscine intérieure. Table étoilée gérée par le chef écossais Gordon Ramsay.
Tarif : chambre à partir de 330 €
Adresse : 1 boulevard de la Reine, 78000 Versailles
Téléphone : 01.30.84.50.00
Site Internet : trianonpalace.fr
Le Parc
Dans le secteur sauvegardé du « Vieux Marly », 16 chambres bénéficiant du charme « ancien » des lieux tout en intégrant une décoration contemporaine. Restaurant bistronomique avec concerts de jazz.
Tarifs : chambre à partir de 94 €
Adresse : 29 Grande Rue, 78160 Marly-le-Roi
Téléphone : 01.39.58.18.42
Site Internet : leparcmarly.fr
Incontournables
Le château de Versailles
L’histoire de Versailles est à la hauteur du faste et du gigantisme du domaine. Merveille mondiale, le château de Louis XIV est doté de richesses innombrables, de décorations uniques, d’un parc grandiose et de fontaines « explosives »… Tout est gigantisme pour impressionner les plus puissants du monde. Et c’est, actuellement, durant une fréquentation étrangère réduite a minima, qu’il faut absolument profiter de ces espaces uniques un temps déserté…
Tarif : 18 € (moins de 18 ans, gratuit). Gratuit, pour tous, chaque premier dimanche des mois de novembre à mars.
Adresse : Place d’Armes, 78000 Versailles
Site Internet : chateauversailles.fr
Le Désert de Retz
C’était l’époque des folies de la fin XVIIIème siècle. D’une simple maison de campagne dans la forêt de Marly, François de Monville façonna son monde, motivé par une imagination sans frontière. Temple, fabrique, colonne, pyramide : neuf monuments ont résisté au temps, notamment grâce au ministre André Malraux et au propriétaire du golf de Joyenval qui rétrocéda une partie du domaine à la commune de Chambourcy.
Adresse : Allée Frédéric Passy, 78240 Chambourcy
Téléphone : 01.39.22.31.31
Site Internet : ledesertderetz.fr/
Denis Lebouvier
Hors limites
Promenade à 78430 Louveciennes et 78160 Marly-le-Roi. 20 km A/R du golf de Fourqueux
« Sire, Marly »Saint-Nom-la-Bretèche
Il faut, pour aller de Versailles à Marly, prendre la grand-route (aujourd’hui la N86) qui part de la porte Saint-Antoine. Après le carrefour de Rocquencourt, à droite, Louveciennes et Bougival, et la machine de Marly – enfin s’est tu son insupportable vacarme -, à gauche les premiers arbres de la forêt. Et voici l’entrée du domaine, la cour ronde flanquée des écuries, la grille royale…
Pâle figure alors du flamboyant domaine… Ses fragiles matériaux, ses faux-marbres, ses installations hydrauliques délaissées, ses multiples bosquets qui s’ensauvagent, tout est l’abandon depuis la mort de Louis XIV. Cette année-là, le 3 mai 1715, il était venu à Marly observer une éclipse de l’astre royal… C’est l’oubli et les Chevaux de la Renommée de Coysevox ont d’ailleurs quitté l’Abreuvoir pour les Tuileries. En 1720, Saint-Simon s’inquiète auprès du Régent « qu’une pareille merveille fût livrée sans défense aux atteintes du temps « . Bien en vain, personne, jamais, ne sauvera les derniers débris, tandis qu’en Europe, on tente d’imiter le plus enchanteur des bâtiments voulus par le Grand Roi. Le fameux tableau de Pierre-Denis Martin, Le château de Marly, peint en 1724 semble seul honorer une grandeur qui a lassé.
« Le château consiste en un gros pavillon carré et isolé avec douze autres plus petits . » explique platement Le voyage pittoresque aux environs de Paris , publié quelques décennies plus tard. On peut visiter les vestibules, les petits appartements, le grand salon, la salle-à-manger, contempler les peintures, se promener dans les jardins aux multiples statues. « La rivière, trop coûteuse, a disparu, remplacé par un « gazon » . Mais on admire ces indomptés chevaux marmoréens que Louis XV, comme saisi de remords, a commandé au sculpteur Coustou en remplacement de ceux de son oncle.
On peut venir à Marly librement, s’installer même dans un des pavillons et user de la vaisselle du monarque grâce à monsieur de Noailles, gouverneur de Saint-Germain, qui donne la clé à ses amis en quête de villégiature. Le roi, et donc la cour, se désintéresse de la folie du grandiose aïeul. C’est Louveciennes qui compte, et la maîtresse des lieux, la favorite royale madame du Barry. Louis XVI n’y est pas plus enclin que son grand-père. Le 21 juin 1789, quatre jours après la fin des Etats-Généraux, il s’y réfugie cependant, une dernière fois, accablé par la perte de son fils, dépassé par les immenses événements de Versailles.
En 1790, une Vue d’optique de l’entrée du château de Marly, les trois fleurs de lys sur la grille royale discrètement centrées, interroge plus qu’elle n’amuse. Egarées dans l’Histoire, à mi-chemin entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye, anciens sièges des « tyrans », quelques nobles familles ont élu domicile dans les pavillons délabrés. Elles y attendent la suite des choses, fébriles et solitaires. On leur conseille de partir au plus vite, ce qu’elles font, pour leur salut. Cinq ans plus tard, le domaine est vendu comme bien national au ci-devant Saniel, fabricant de drap. Les statues, elles, ont été remisées à Paris.
Le nouveau propriétaire se précipite au pavillon central, détruit le dôme du grand salon, arrache le parquet, et est content : il y a bien là une source, fort utile pour sa fabrique. Mais c’est l’Empire, le blocus, la ruine. Pour se refaire, l’industriel malheureux ( « un crétin » , selon les « marlymanes » historiques) compte sur la vente des matériaux miteux et démantèle les murs branlants. Napoléon refuse d’acheter ces pierres entassées, ces éclats de marbre, ces fossés boueux. C’est bien assez pour ses troupes, qui y cantonnent et saccagent davantage. En 1816, ce qui reste du grand pavillon est abattu. Un siècle après la mort « du plus grand roi du monde », c’en est fini du château de Marly.
Mais les multiples Mémoires et autres récits de l’Ancien Régime et de la Révolution, les estampes et gravures de tout poil, l’attrait pour le passé, du troubadour au sans-culotte en passant par les mousquetaires gris, le goût du pittoresque, des ruines et du voyage, au siècle nouveau chuchotent la supplique fameuse des anciens courtisans : « Sire, Marly ».
Victorien Sardou, dramaturge adulé du Second Empire, fait le pas. « Je n’oublierai jamais quelle vive émotion accueillit mon entrée dans ce parc que je n’avais connu jusque-là qu’en peinture. Le jour baissait ; il tombait une de ces petites pluies fines, continues qui n’ont pas la verve tapageuse des bonnes ondées mais la mélancolie flasque du brouillard . » Pas âme qui vive.
L’artiste déambule, songeur : une porte de ferme s’ouvre, deux vases de Jouvenet s’élèvent encore sur les pilastres de la grille, à ce rond-point, les anciennes écuries, ruinées. Deux tristes murs enserrent une pente raide, jusqu’à la demi-lune qui conduisait, à la chapelle, « et tout au fond, là-bas, comme dans un ravin, quelques tas de pierres…le château ! » Ce vide ouvre sur un étagement d’arbres que fend « la brèche énorme d’une ancienne allée » . Quelques carreaux noirs et blancs jonchent la pitoyable cour. De beaux tilleuls réconfortent le promeneur, mais voici le « pavillon royal ». Rien que de maigres traces. « Quant au grand salon, celui du bal, des jeux, des tombolas, des mascarades, une femme le traversait en ce moment sur son âne. » Une carte postale de 1905 nous dévoile cette saisissante perspective (voir ci-dessous, Images de Marly).
Des compères, atteints de « marlymanie » s’affairent. Hyppolite Fortoul, historien des fastes de Versailles, Auguste Guillaumot, graveur de talent très introduit auprès des autorités impériales, Eudore Soulié, premier recenseur des collections de Versailles et beau-père de Victorien Sardou, suivent avec enthousiasme le cartographe et sous-inspecteur des forêts Recopé. Au soleil, « en plein jour, tout l’ensemble des constructions et des jardins se reconstruit sans peine » grâce à ses bons soins. Etudiant avec minutie les plans du domaine, dégageant les allées envahies de broussailles, exhumant de rares reliques, le cher homme guide ses compagnons éblouis dans Marly retrouvé. En 1862, l’Abreuvoir est classé au titre des Monuments historiques.
Trois ans plus tard, la fine équipe publie Le Château de Marly-le-Roy : plan d’ensemble et vue générale. Une vue de la grille royale, document « restitué et gravé » par Guillaumot et son plan du domaine en 1676 encadrent descriptions et souvenirs du conservateur et du dramaturge. Les auteurs se présentent hardiment comme les continuateurs de l’abbé de Choisy, qui rédigea ses Mémoires et de Piganiol de la Force qui, en 1701, produisit une Nouvelle description des chasteaux et parcs de Versailles et de Marly.
L’ouvrage, qui a du succès, attire aussi le rêveur dans le bourg, sa rue montueuse, ses alentours simples et pittoresques. « Puis c’est l’aboi d’un chien, …une fumée bleue à travers les arbres » . Les « marlymanes » ont-ils croisé Camille Pissarro sur une place de Louveciennes ? Sisley aurait-il lu que « ces clochers là-bas sont ceux de Fourqueux et de Mareil, dont l’église est un bijou ; dans ce vallon, c’est l’étang où l’on descend par deux routes dont l’une, en plein bois de châtaigniers est un délicieux bocage » … ?
Guillaumot et Sardou se sont installés au village, tout comme ces peintres étonnants qui s’en vont sur la route de Versailles, chevalet sur le talus. Sur la chaussée qui longe le long mur du domaine, un jour rendue si célèbre par ces « impressionnistes », des ouvriers, des servantes, des enchantés…et des défenseurs. A partir de 1923, Les Amis du vieux Marly, dignes continuateurs de leurs ainés, harcèlent les pouvoirs publics. Lente prise de conscience mais, enfin, la « restitution » du domaine ne cessera plus d’être chère aux conservateurs. Le nouveau Musée Domaine royal de Marly, grâce aux technologies nouvelles le promet : « Le visiteur devient alors un hôte privilégié : un invité à Marly. »
journals.openedition.org Images du domaine de Marly
gallica.bnf.fr Plan des forêts de Saint-Germain, Marly et des environs, D. Recopé, 1908
flickr.com La route de Versailles, Camille Pissarro, 1870
Sources
Auguste Guillaumot, Le château de Marly-le-Roi, plan d’ensemble et vue générale, 1865
Le domaine de Marly aujourd’hui, Bilans et perspectives, Bulletin du Centre de Recherches du château de Versailles, 2012
Anne Thoraval
A noter
Musée Domaine royal de Marly
Adresse : 1 Grille royale Parc de Marly 78160 Marly-le-Roi
Téléphone : 01.39.69.06.26
Site Internet : domaine-royal-de-marly
Jardin du château de Madame du Barry
Adresse : 78430 Louveciennes
Site Internet : sortir-yvelines.fr
Le chemin des impressionnistes, circuit Pissarro
Site Internet : seine-saintgermain.fr
Galerie photos du golf de Fourqueux